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Roman de Science-fiction

La voie Rubis de Jean-Michel Calvez

Posted in Lecture
on 15 juin 2017

La voie Rubis de Jean-Michel Calvez

J’ai reçu et lu récemment dans le cadre d’un partenariat sur Livraddict, La Voie Rubis de Jean-Michel Calvez.

Nous voilà dans le futur. Les voitures a essence ont disparu et la terre tire la majeure partie de son énergie d’un rayon laser venant de Jupiter appelé la Voie Rubis et propriété de la mystérieuse famille des Hongken. Joshua, jeune diplômé d’une école de commerce effectue son stage de fin d’études au sein de la RubyEnergie, société qui gère la Voie Rubis. Son maître de stage lui propose de l’accompagné sur Jupiter où il doit se rendre pour régler le problème de pirates de l’espace qui ponctionnent la Voie. Lors d’une sortie dans l’espace, il est enlève avec le responsable de la station, son maître de stage et la secrétaire de ce dernier. Très vite, les pirates menés par Jim Krakatau leur révèlent que toutes les communications avec la terre sont coupées et qu’une menace plane sur la planète. Otages et kidnappeurs se lient très vite et décident de tout tenter pour sauver la Terre.

Mon avis ? Je dois dire que j’ai bien aimé ce roman de science-fiction. Pourtant quand on y regarde de près, il y a pas mal de défauts. Enfin je ne sais pas si on peu vraiment parler de défauts. Ce sont plutôt de choses qui m’ont gêne moi et je ne suis pas sure que ce sera pareil pour les lecteurs! Je vous explique ?

Bon déjà il y a l’élément déclencheur de toute cette histoire (attention si vous ne l’avez pas lu, je risque de vous spoiliez un peu l’histoire là). L’élément déclencheur, c’est une impossibilité a joindre quiconque sur terre. C’est aussi des images filmé clandestinement par Joshua lors des obsèques du patriarche du clan Hongken et qui lui font supposer que le clan transgresse l’obligation d’incinérer tous les défunts. A partir de la, tous en conclue qu’il se trame quelque chose de louche sur Terre et surtout que les Hongken cachent quelque chose. Perso, j’ai trouve cela un peu léger! Bon c’est pas forcement très grave puisque dans cette histoire ce qui compte c’est la prise de la station puis la redirection de la Voie Rubis pour détruire les Hongken. La Voie Rubis est avant tout un roman d’aventures!

Le deuxième point qui peu être un peu dérangeant, c’est les longues descriptions des paysages et les théories scientifiques. Franchement, même si l’exposé scientifique est parfaitement compréhensible du commun des mortels, a un moment, j’ai trouve que cela empiétait trop sur l’action et ça, c’est dommage!

Enfin le petit truc qui m’a chagrine, c’est le chapitre qui nous ramène  sur Terre. L’action n’est pas termine et on repart ensuite sur Jupiter. Or moi, j’ai lu ce chapitre comme un épilogue en quelque sorte. J’ai pas trouve judicieux le choix de l’auteur de casser sa narration a ce moment là. Surtout que du coup le mode de narration change. Jusque la en effet, le récit est raconte du point de vue de Joshua a la première personne et la, paf on passe a la troisième personne pour revenir au chapitre suivant a la première. Bref ça m’a gêné.

Bon n’allez pas croire que je n’ai pas aimé La voie Rubis de Jean-Michel Calvez. Vous êtes loin du compte, j’ai aimé et je vous le recommande :)

Merci aux éditions Lune Écarlate pour l’envoi de ce roman.

La quatrième de couverture : Joshua, tout frais diplômé d’une école de commerce international, effectue son stage de fin d’études à la Rubynergy. La société appartient à la très discrète dynastie Hongken qui a un monopole de la fourniture d’énergie grâce à la Voie Rubis, un rayon laser émis depuis Jupiter, dont la puissance est récupérée sur la Terre par des miroirs. Chance de sa vie, Joshua se voit proposer un voyage sur Jupiter, par son directeur de stage qui doit y régler un problème avec une bande de pirates locaux qui ponctionnent la Voie Rubis pour leurs propres besoins. Mais la menace des pirates n’est pas forcément la pire, sur Jupiter : la mystérieuse famille Hongken n’est pas non plus exempte de tout soupçon, ce que Joshua avait cru découvrir juste avant son départ grâce à son secret bien caché, sa vision dopée par un implant expérimental. Il semble que l’avenir de la Terre puisse être en jeu et que Jupiter, et la Voie Rubis, soient au coeur de cette affaire.

Prochaine lecture : Méthode 15-33  de Shannon Kirk

Yesterday’s Gone saison 1 épisode 1 et 2 de Sean Platt et David Wright

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on 29 février 2016

yesterday's goneJ’ai découvert il y a peu la série Yesterday’s Gone de Sean Platt et David Wright. J’ai lu (oui il s’agit d’une série littéraire) pour l’instant les deux premiers épisodes de la saison 1, qui pour info vont être publies sous forme de volume le 10 mars prochain chez Fleuve éditions. Yesterday’s gone est une série littéraire de science fiction. Yesterday’s Gone raconte les aventures d’une poignées de personnages qui se sont réveillés le 15 octobre seuls. 99% de la population ayant en effet mystérieusement disparus à 2h15 cette nuit-là.Seul ou en petits groupes les survivants vont essayer de comprendre ce qui c’est passé mais aussi tenté d’échapper aux créatures monstrueuses qui les poursuivent. Tour à tour, on va ainsi suivre Brent, un journaliste à la recherche de sa femme et son fils à New York; Mary et sa fille Paola qui tente de trouver refuge dans une base militaire avec quelques autres; Luca, un petit garçon que semble attendre un homme à la frontière du Mexique; Charlie et son beau-père mais aussi Boricio, un tueur en série et Ed, un évadé de prison flanqué de Teagan, une jeune fille enceinte de 5 mois qu’il a trouvé en route.

Mon avis ? Je dois dire que si j’ai été un peu sceptique au départ devant les intentions des auteurs de faire de Yesterday’s Gone un équivalent des séries télé du type Lost, mes doutes se sont bien vite dissipés. J’ai en effet été prise au jeu. A la fin du premier épisode, je voulais savoir la suite (heureusement j’avais déjà l’épisode 2 près à être lu). A la fin de l’épisode 2 rebelote, j’ai envie d’en savoir plus. Pari réussi donc de ce côté là. Il faut dire que pour réussir ce pari, les auteurs ont transpose les recettes des séries TV : ils finissent l’épisode au plus mauvais moment, celui où un des personnages principaux disparait ou bien où il découvre un truc super important. Les deux premiers épisodes m’ont donc rendu accroc. Pourtant en lisant l’épisode 1 ce n’était pas si évident. J’ai en effet que la mise en place était longue. On découvre en effet chacun des personnages tour un tour dans un chapitre et il faut attendre plus de la moitié de l’épisode pour qu’il commence vraiment à se passer quelque chose. Dieu merci, des que ça démarre, on est pris par l’histoire :) Au point que là, j’ai hâte de me plonger dans les épisodes 3 et 4 qui m’attendent sagement sur ma Kobo :)

Vous l’aurez compris, j’ai été séduite par Yesterday’s Gone et j’en redemande même :)

La quatrième de couverture : C’est à 2 h 15, en pleine nuit, que cela s’est produit.
Mais ce n’est qu’au réveil qu’ils s’en sont rendu compte.
Le monde déserté. Vidé de sa population. Famille, proches, voisins, tous ont disparu. Volatilisés.
Ils ne sont qu’une poignée, disséminés à travers le pays…
Rencontrez Brent Foster, à la recherche de son fils et de sa femme dans un New York de cauchemar, Luca, le petit garçon qui suit son instinct, protégé par un étrange totem; Charlie qui a cru, l’espace d’un instant, que cette Terre déshumanisée serait un monde meilleur ou encore Boricio, le serial-killer qui va devoir trouver sa place entre les proies et les prédateurs…

Prochaine lecture : De chair et d’os de Dolores Redondo

La ligue des ténèbres saison 1 : la Tédesplen de Catherine Loiseau

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on 23 décembre 2015

La ligue des tenebres saison 1Je viens de terminer la saison 1 de La ligue des ténèbres de Catherine Loiseau. Ce drôle de roman raconte les aventures de 4 amis. Il y a d’abord Samantha Wiseman, la narratrice, jeune orpheline d’origine irlandaise qui au début de l’histoire travaille chez un drapier à Londres. Il y a son frère Thomas, voleur à la petite semaine qu’elle retrouve par hasard et sa comparse Ginger, une arnaqueuse qui se fait passer pour une Lady et enfin il y a le professeur Edmund Nutter, un inventeur farfelu qui créé des machines étranges. Ces quatre-là se rencontrent alors que le professeur a été cambriolé et que les plans de ses machines ont été dérobés. Ils s’associent pour partir à la conquête du monde mais les créanciers de Thomas font irruptions et ils n’ont d’autre choix que de se cacher dans ce qui pense être une machine à invisibilité. En fait, la machine leur permet de voyager dans des mondes parallèles.

Mon avis ? La ligue des ténèbres de Catherine Loiseau est un roman sympathique mais sans plus. Pourquoi ? Déjà parce que le résumé m’avait fait espérer un roman d’aventures bien différent de ce que c’est réellement. En fait il s’agit d’une série de petites aventures sans trop de lien les unes avec les autres. Ce qui lie les histoires ce sont les 4 personnages récurrents que sont Samantha, Thomas, Ginger et le professeur Nutter. L’auteure a en effet voulu faire de son roman un roman-feuilleton Steampunk. N’imaginez pas un roman feuilleton comme ce qui était publié au XIXème siècle dans les journaux. Non non c’est pas ça! On serait avec La ligue des ténèbres plus proche, j’ai envie de dire, du feuilleton télévisé type Les experts : un épisode = une histoire avec des personnages récurrents type Horatio. Les épisodes sont en effet pour la majeure partie self-standing. La plupart des épisodes a un début et une fin. Chaque fois, on pourrait en rester là. Vous comprenez maintenant pourquoi on parle de saison et non pas de tome, d’épisode et non pas de chapitre ? Si l’idée de base peut paraitre bonne, c’est loin d’être une réussite. J’ai en effet eu l’impression que l’on empilait les épisodes et qu’il n’y avait pas de fil conducteur entre chaque.

Ensuite la qualité des épisodes est très variable. Un épisode comme la Ligue au pays des merveilles n’a à mon sens pas grand intérêt et pourrait être retiré sans que cela gène le cours de l’histoire. En effet Voilà nos 4 comparses dans un monde qui ressemble à celui d’Alice en train de courser le lapin blanc. Ce chapitre ne raconte pas vraiment une aventure. Il n’y a pas vraiment de péripéties. A ce moment de ma lecture, je me suis demandé quel était l’intérêt et où l’auteur voulait nous emmener. C’est dommage car il y a de l’idée mais aussi une sacré érudition. Pas mal d’épisodes sont bourrés de références littéraires, certaines ma foi assez pointues. Je pense par exemple à l’épisode des vampires. Il y a aussi des références à Jack l’éventreur et à Sherlock Holmes. On a aussi un épisode qui emprunte beaucoup au roman gothique anglais.

Heureusement l’écriture de Catherine Loiseau est agréable. Du coup ça se lit bien même si je pense qu’il ne m’en restera pas grand souvenir dans quelques semaines.

Bref pour moi La ligue des ténèbres est une déception.

La quatrième de couverture : Samantha Wiseman vit à Londres dans les années 1880. Vendeuse dans une boutique, sa vie se résume à un quotidien déprimant. Mais un soir, alors que son caractère bien trempé lui fait perdre son emploi, elle découvre que son voisin, l’excentrique professeur Nutter, est en réalité un inventeur, du genre savant fou. Le professeur vient d’être victime d’un vol : des plans très précieux d’un fusil temporel ont disparu. Samantha et l’inventeur se lancent alors à la poursuite des voleurs, mais est-ce bien prudent ?

Prochaine lecture : Prendre Gloria de Marie Neuser

Le facteur 119 de Lydie Blaizot

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on 18 novembre 2015

le facteur 119Récemment, j’ai fini la lecture du facteur 119 de Lydie Blaizot paru aux éditions Voy'[el]. Franchement j’ai eu une très bonne surprise avec ce roman de science-fiction. L’histoire commence à la Sygentel, une entreprise high-tech où travaille le professeur McComb. Ce dernier découvre que son programme d’Intelligence Artificielle a été détourné pour causer la perte du peuple Loranien. Il décide d’écourter le cycle de réveil de quatre de ses « enfants » et de les briefer pour qu’ils contrent les plans d’Henri Havensborn, son patron et des Médroviens et en particulier de leur ambassadeur Keyrl Hoden. Les quatre Intelligences Artificielles débarquent sur la planète bien décider à mener à bien leur mission. En premier lieu, ils doivent convaincre le duc et son principal conseiller de leur bonne foi. Si le général doute, le duc se sent immédiatement attiré par Gabrielle, l’une des quatre intelligences artificielles envoyées sur sa planète.

Mon avis ? Je ne suis pas une fana de science-fiction habituellement mais là j’ai été happée par l’histoire et je n’ai eu de cesse de finir ce roman. Le facteur 119, du nom de ce facteur supplémentaire implémenté dans les six premières IA par Henri Havensborn et que les 4 amis doivent annihiler, est un roman tout à fait prenant. Oui j’ai adoré! J’ai tout d’abord apprécié les personnages que ce soit le professeur Mc Comb, Karl son cyborg ou encore son oncle Donovan. J’ai aimé aussi les quatre IA : William, Gabrielle, Tyler et Ethan. J’ai trouvé intéressant de les voir évoluer et développer leur propre personnalité à partir de ce qui avait été programmé par leur concepteur. Le truc intéressant aussi c’est justement que les personnages humains s’interrogent sur la capacité de ces robots à développer leurs propres personnalités et à avoir des sentiments au même titre que les humains. Pour illustrer ça, il y a la romance du Duc avec Gabrielle mais aussi l’affection d’Ethan pour une petite orpheline ou encore la relation de William avait celle qui est aux yeux de tous sa femme. Parfois, on oublierait presque qu’il s’agit de robots tellement ils ressemblent à des hommes. Ils sont programmés pour vieillir et mourir. Ils finissent même par éprouver des sentiments (qu’ils combattent parfois). Ils s’interrogent, doutent, éprouvent de la colère. Bref, ce sont bien plus que de simples intelligences artificielles. Et j’ai trouvé vraiment ça top!

Après ça, l’écriture de Lydie Blaizot est agréable et l’ensemble se lit facilement (même sur liseuse, une première pour moi, on en reparle très vite). Tout est très cohérent aussi. Ce qui est très important pour moi surtout dans les romans de science-fiction.

Au final Le facteur 119 de Lydie Blaizot est un super roman d’aventures. Franchement, je vous le recommande!!

La quatrième de couverture : Scientifique de génie, le professeur Ellyard McComb découvre que ses créations ont été détournées de leur but premier pour mener tout un peuple à sa perte. Il décide donc de modifier sur ses créations le facteur 119, celui qui pourrait tout compromettre. Il prend ainsi tous les risques pour contrer les sombres desseins de Henri Havensborn, son patron sans scrupule, jusqu’à mettre sa propre existence, ainsi que celle des Intelligences artificielles qu’il a créées, en danger.

Prochaine lecture : La femme comète de Alexandre Feraga.