Une lame de lumière de Andrea Camilleri

Posted in Lecture
on 17 septembre 2016

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J’ai lu très récemment Une lame de lumière d’Andrea Camilleri. Ce roman paru le 8 septembre aux éditions Fleuve noir est la vingt-et-unième enquête du commissaire Montalbano.

Dans ce tome, le commissaire enquête en sous-marin sur un trafic d’armes impliquant trois émigrés tunisiens mais aussi sur l’agression d’un jeune femme. Côté vie privée, le commissaire qui vit une liaison de longue date avec Livia fait la rencontre de Marian, une galieriste établie à Vigata. Une étrange liaison s’engage entre les deux sans que Montalbano n’arrive à choisir entre les deux femmes.

Mon avis ? Je ne connaissais ni l’auteur sicilien ni son personnage, le commissaire Montalbano avant de lire Une lame de lumiere. Je crois que vous commencez à etre habitués au fait que je ne commence pas une série par le tome un :) Dans le cas présent, ce n’est pas gênant du tout. On apprend au fil de l’histoire tout ce qu’on doit savoir.

Apres j’ai trouvé que l’enquête du commissaire Montalbano etait assez banal. On a pas affaire là à un super héros de la police sicilienne. C’est beaucoup plus prosaïque que ça : notre commissaire enquête sur une banale escroquerie, une agression montée de toute pièce par l’épouse, son amant et sa meilleure amie. C’est plutôt bien vu. Ça rend le personnage plus humain, plus réaliste aussi.

Apres c’est dommage mais tout ça est gâché par la traduction. Le traducteur a essayé de rendre le dialecte sicilien en français en écrivant les mots avec ce qui pourrait passer pour des fautes de frappes. On a ainsi fréquemment « arepondu » au lieu de répondu. C’est très déstabilisant pour ne pas dire gênant. Perso jusqu’au trois quart du roman, cette facon de faire à considérablement entrave ma lecture. Du coup, je n’ai pas apprécié ce roman comme j’aurai pu le faire si la traduction avait été plus basique. Certes on perdrait en partie ce qui fait la caractéristique du style de l’auteur mais n’est pas aussi le cas de toute traduction ?

En bref pour moi Une lame de lumière d’Andrea Camilleri n’est pas un coup de cœur. La traduction est trop déstabilisante pour ça.

La quatrième de couverture : C’est un bien étrange rêve de cadavre dans un cercueil qui obsède Montalbano, confronté par ailleurs à une affaire de faux viol et de vrai vol ‒ sans oublier trois terroristes présents dans la campagne environnante.
Somme toute, rien d’inhabituel au commissariat de Vigàta, si une troisième affaire ne venait perturber le commissaire comme jamais : cette fois, il est vraiment amoureux.
Au point qu’il s’apprête à choisir Marian aux dépens de Livia, sa fiancée génoise de toujours.
Cependant, peu avant qu’il franchisse le cap vers un nouvel avenir, une fusillade éclate dans sa juridiction. La découverte de l’identité d’un des morts va oblier Montalbano à opérer un choix déchirant…

Prochaine lecture : Riquet à la houppe d’Amelie Nothomb

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