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Steven Spielberg

Le BGG, le Bon Gros Géant de Steven Spielberg

Posted in Ciné, cinéma
on 20 juillet 2016

C’est aujourd’hui le 20 juillet que sort au cinéma la très attendue adaptation du roman de Ronald Dahl, Le Bon Gros Géant par Steven Spielberg. J’ai eu la chance de voir le film en avant première la semaine dernière. Je peux donc vous dire quelques mots afin de vous décider à y aller ou pas :)

BBG

L’histoire ? Sophie, une jeune orpheline insomniaque de 10 ans voit un beau jour un géant déambuler dans les rues de Londres. Pour ne pas se faire découvrir, le géant l’enlève et l’emmène chez lui au pays des géants. Là la petite fille va découvrir que le géant est un gentil contrairement à ses congénères comme le Buveur de sang et l’Avaleur de chair fraîche. Pire le Bon Gros Géant est le souffre douleur de ses compagnons en raison de sa petite taille. Petit à petit une solide amitié va naitre entre ces deux-là.  Et le Bon gros géant va même emmener Sophie au pays des rêves.

bbg

Après Le pont des espions, on retrouve Spielberg dans un tout autre registre, celui des films pour enfants. Spielberg renoue en effet avec un genre ou il excelle (rappelez-vous ET. L’extraterrestre). Alors qu’est ce que ça donne ?

Dans l’ensemble j’ai bien aimé cette adaptation du Bon Gros Géant. J’ai aimé l’humour de la scène à Buckingham palace. J’ai adoré la reine Elizabeth qui passe un coup de fil à Nancy pour parler à Ronald Regan. C’est vraiment mignon. Alors quoi ?  Pourquoi allez jusqu’à la scène des pets de bonheur ? hein ? pourquoi ? Ca va trop loin! C’est pas drôle. Franchement il aurait mieux valu ne pas pousser cette scène jusqu’à l’absurde!

Oscar (R) winner Mark Rylance stars as the BFG (Big Friendly Giant) in Disney's fantasy-adventure, THE BFG, directed by Steven Spielberg based on the best-selling book by Roald Dahl, which opens in theaters nationwide on July 1.

Après le suspense n’est pas franchement au rendez-vous. C’est assez convenu.

Du coup, je ne sais pas. Si je me laisse porter par l’histoire, j’ai aimé; si je commence à analyser et à me poser des questions, un peu moins. J’ai été aussi gênée par le fait que le Bon Gros Géant ne parlait pas correctement. Je sais c’est le personnage original qui veut ça. Mais du coup impossible de suivre la VO. J’ai du lire les sous titres pour comprendre.

THE BFG, directed by Steven Spielberg based on the beloved novel by Roald Dahl, is the exciting tale of a young London girl (Ruby Barnhill) and the mysterious Giant (Mark Rylance) who introducers her to the wonders and perils of Giant Country.

Alors ? Eh j’ai envie de vous dire de vous laisser porter par l’histoire et d’aller voir Le Bon Gros Géant de Steven Spielberg :)

Le pont des Espions, le nouveau film de Steven Spielberg

Posted in Ciné, cinéma
on 30 novembre 2015

La semaine dernière j’ai pu voir en avant-première le dernier film de Steven Spielberg, Le pont des espions.

le pont des espions affiche

L’histoire se déroule en 1957 durant la guerre froide. James Donovan (Tom Hanks), un avocat spécialisé en assurance est réquisitionné par le gouvernement américain pour assurer la défense d’un espion russe, Rudolf Abel (Mark Rylance). D’abord réticent, Donovan prend à cœur d’assurer la défense de l’espion et va jusqu’à négocier une peine de prison à vie au lieu de la peine capitale. Au même moment en Russie, un pilote américain est capturé et emprisonné. Les américains qui veulent récupérer leur pilote, Francis Gary Powers, mandate Donovan pour aller négocier un échange avec les russes à Berlin est. Mais l’affaire se complique puisqu’au même moment un étudiant américain est capturé par la Stasi. Donovan tente de convaincre les russes et les allemands d’échanger les deux hommes contres l’espion russe.

le pont des espions

Mon avis ? Après Il faut sauvé le soldat Ryan et La liste de Schindler, Steven Spielberg s’attaque cette fois à une autre partie sombre de notre histoire : la guerre froide. Personnellement, j’ai bien aimé dans l’ensemble même si j’ai trouvé le film un peu long  parfois. Il fait quand même 2h12. Mais il faut bien le reconnaitre : il y a pas mal de matière. Déjà, il faut savoir que ce film est basé sur une histoire vraie. James Donovan a existé et a permis la libération du pilote Francis Gary Powers certes mais aussi de nombreuses autres personnes à Cuba notamment pendant la crise des missiles. L’échange sur le pont a réellement eu lieu aussi. C’est un fait historique avéré. Spielberg réussit le pari de nous plonger dans l’ambiance de ces années noires où la suspicion règne en maitre. C’est l’époque où le mur de Berlin est construit, où ceux qui tentent de fuir à l’Ouest sont abattus. Tout cela Spielberg le montre dans son film. Il évoque aussi la condamnation à mort des époux Rosenberg accusés de trahison envers les États-Unis. Il y a à mon sens un gros travail d’archives. De ce point de vue Le pont des espions est une réussite.

le pont des espions

Après j’ai moins aimé le fait qu’il y ait très peu de tension dramatique, de suspense. On comprend en effet très vite que Donovan va réussir à ramener les deux américains retenus par les russes et les allemands. Certes, il y a un moment de flottement quand l’étudiant n’est pas amené à l’heure dite à Check Point Charlie. Pourtant ce contretemps ne donne pas une grande tension dramatique. C’est dommage. J’attendais plus de ce point de vue.

le pont des espions

Heureusement, Spielberg a eu la bonne idée d’user d’humour dans son film. J’ai adoré que l’espion russe réponde « Cela aiderait ? » quand Donovan lui pose la question « Vous n’avez pas peur? ».  Cela fait sourire.  Et puis ça va revenir comme un leitmotiv et le spectateur va sourire encore.

le pont des espions

En bref, pour moi, le pont des espions est un film en demi-teinte. Je n’ai pas été complètement séduite mais je n’ai pas détesté pour autant.

Sortie en salle : le 2 décembre 2015

Les recettes du bonheur

Posted in Ciné, cinéma
on 10 septembre 2014

Aujourd’hui sort dans les salles obscures : Les recettes du bonheur de Lasse Hallström (Le Chocolat) produit par deux grands noms du cinéma et de la télévision américaine, Steven Spielberg et Oprah Winfrey avec dans les rôles principaux Helen Mirren, Manish Dayal, Charlotte Le Bon, Om Puri et Michel Blanc. Pour avoir vu le film quelques jours avant sa sortie, je peux vous dire que c’est une jolie histoire.

LES+RECETTES+DU+BONHEUR

Les recettes du bonheur raconte l’arrivée en France de Hassan Kaddam, un jeune chef indien et de sa famille. Le mini van de la famille tombe en panne près d’un charmant village du sud de la France Saint-Antonin. Ils sont secourus par la jolie Marguerite, sous-chef dans le seul restaurant du bourg, le Saule Pleureur. Très vite, Papa, le chef de famille décide de s’y installer et d’ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française.Mais Hassan découvre la cuisine française et se passionne. Très vite Madame Mallory ne peut plus ignorer le talent d’Hassan et elle finit même par le prendre sous son aile. Désormais Le Saule Pleureur sert une cuisine française traditionnelle revisitée par le jeune chef indien.

Les recettes du bonheur

Franchement Les recettes du bonheur est une gentille comédie. Bon OK les puristes diront sans doute que ce n’est pas à proprement parlé une comédie. D’accord, même si quelques scènes font largement sourire, on ne rit pas à gorge déployée. Ce n’est pas non plus un drame. C’est une jolie leçon de vie, d’ouverture aux autres et de tolérance. Du moins c’est le message que semble vouloir faire passer le film pour moi à travers sa cuisine métissée. J’ai bien aimé la scène par exemple de la dégustation du bœuf bourguignon revu par le jeune chef Hassan par son père.C’est plein de bons sentiments et de clichés. Tiens en parlant de clichés : j’ai adoré une réplique du film où l’un des fils de Papa lui rappelle qu’au Saule pleureur ils ont tout un tas de plats dont les fameuses cuisses de grenouilles (faudrait que les américains comprennent que la gastronomie française ne compte pas que ça :) ). Bon et à part ça ? Le seul bémol que j’aurai est pourquoi Helen Mirren (Madame Mallory) censée incarner le chic à la française et la haute gastronomie s’exprime t’elle en anglais. Pourquoi ? Bon sang pourquoi ? Ne pouvait-elle pas s’exprimer un peu plus dans la langue de Molière ? Pourquoi parle t’elle anglais quand elle s’adresse au maire par exemple ? En cuisine je veux bien mais au marché ? Le second bémol pour moi est les plans d’ensemble des deux restaurants. A mon gout, on voit nettement qu’il s’agit d’images de synthèse. C’est dommage.

Les recettes du bonheur

Au final l’histoire est cousue de fil blanc. J’aurai pu parier sur la fin. Mais n’empêche j’ai passé une bonne soirée lundi soir. Est ce que je recommanderai Les recettes du bonheur ? Et bien oui, je pense :)