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Steve Carell

The Big Short (Le casse du siècle)

Posted in Ciné, cinéma
on 22 décembre 2015

J’ai eu la chance il y a peu d’être invitée à une projection en avant-première du nouveau film d’Adam McKay, The Big Short (Le casse du siècle) avec Ryan Gosling, Steve Carell, Christian Bale et Brad Pitt entre autres.

The big short affiche

Si à la lecture du titre français (Le casse du siècle), j’ai cru un moment qu’il s’agissait d’un film de braquage, il n’en est rien. Ce film est l’adaptation d’un livre de Michael Lewis sur la crise financière, The Big Short: Inside the Doomsday Machine. Il raconte comment quelques individus ont réussi à tirer parti de la crise des subprimes aux États-Unis en pariant contre les banques. 4 individus visionnaires ont compris bien avant tout le monde que le système était corrompu, que des milliers de prêts immobiliers ne seraient jamais remboursés et qu’il y avait moyen de se faire un max de fric en misant sur l’effondrement de la bourse.

The Big Short

Franchement j’ai beaucoup aimé The big short. Il y a plein de petites choses dans ce film qui en font un bon film (voir même un très bon film) selon moi. Il y a tout d’abord l’humour présent tout du long. C’est un pari un peu fou que de traiter d’un sujet aussi grave avec autant d’humour et d’ironie. Mais c’est un pari réussi je trouve. Comment ? En premier lieu en utilisant un personnage « off » qui raconte en partie l’histoire et n’hésite pas a apostropher le spectateur. Puis en interrompant aussi le déroulé de l’intrigue pour faire intervenir des personnalités qui n’ont rien à voir avec la finance, qui ne sont pas des traders pour expliquer aux spectateurs de façon imagée les termes techniques comme CDO ou CDO synthétique. Franchement, la nana dans son bain plein de mousse avec une coupe de champagne à la main qui donne une leçon de finance, c’est un grand moment! Idem avec le grand chef cuisinier et sa façon d’accommoder un poisson pas frais. Franchement j’ai trouvé le procédé top. Avec ça, Adam McKay réussit à expliquer la finance en mots simples et à ne pas perdre son public dans les explications. Chapeau!

The Big Short le Casse du siècle

Ensuite faire de The Big Short un docu-fiction est aussi un pari osé mais là encore gagné. Je passe sur le fait que les personnages sont des personnages réels. Le Docteur. Michael Burry, le personnage interprété par Christian Bale existe bel et bien et a effectivement  fondé un fond de placement. Mais là n’est pas l’important. Ce qui est plus intéressant à mon sens, c’est que le film s’ouvre comme un documentaire avec des images d’archives. Ces mêmes images d’archives reviendront dans le cours de l’histoire et contribue à ancrer le film un peu plus dans la réalité et à le dramatiser. Perso, ça aussi j’ai bien aimé.

The Big Short le Casse du siècle Christian Bale

Enfin il faut reconnaitre, ce film a un casting de rêve : Ryan Gosling (Jared Vennett  dans le film), Steve Carell (Mark Baum), Christian Bale (Michael Burry) et Brad Pitt (Ben Rickert) se partagent en effet l’affiche. Perso, j’ai bien aimé les 4 personnages principaux. Christian Bale en petit génie des mathématiques complètement inadapté au monde est un régal. Brad Pitt en requin de la finance retiré des affaires, complètement névrosé est top aussi. Le coup des numéros de téléphone quand les deux apprentis traders l’appellent aurait pu être une scène d’un film d’espionnage.

The Big Short le Casse du siècle Brad Pitt

Vous l’aurez compris : j’ai adoré The Big Short. Le film sort demain mercredi 23 décembre et je vous conseille de filer le voir fissa!

Crazy Stupid Love

Posted in Ciné, cinéma, J'ai testé pour vous (ou pas)
on 12 septembre 2011

Vous avez dû voir cette affiche dans le métro. C’est celle de Crazy, Stupid, Love qui sort mercredi dans les salles obscures. Moi j’ai eu la chance d’être invitée à carrément voir le film en avant-première la semaine dernière. Décrit comme la comédie romantique de l’année, je n’allais pas manquer ça . En plus à l’affiche il y a Steve Carell (Cal Weaver dans le film), Julianne Moore (Emily, l’ex-femme de Cal), Ryan Gosling (alias Jacob) et Emma Stone (la fille ainée de Cal). Et il est réalisé par John Requa et Glenn Ficarra , le duo qui avait déjà réalisé le fameux I Love You Phillip Morris (que je n’ai toujours pas vu soit dit en passant).

Synopsis : A tout juste quarante ans, Cal Weaver mène une vie de rêve – bonne situation, belle maison, enfants formidables et mariage parfait avec sa petite amie du lycée. Mais lorsqu’il apprend que sa femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie « parfaite » s’écroule. Pire, dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle d’anti séduction. Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, l’infortuné Cal est pris en main comme complice et protégé d’un séduisant trentenaire, Jacob Palmer. Pour l’aider à oublier sa femme et à commencer une nouvelle vie, Jacob tente de faire découvrir à Cal les nombreuses perspectives qui s’offrent à lui : femmes en quête d’aventures, soirées arrosées entre copains et un chic supérieur à la moyenne.
Cal et Emily ne sont pas les seuls en quête d’amour: le fils de Cal, Robbie, 13 ans, est fou de sa babysitter de 17 ans, Jessica, laquelle a jeté son dévolu… sur Cal ! Et en dépit de la transformation de Cal et de ses nombreuses nouvelles conquêtes, la seule chose qu’il ne peut changer reste son coeur, qui semble toujours le ramener à son point de départ.

Je dois bien dire que j’ai adoré le film. Il est drôle, frais, émouvant, plein de bons sentiments. Ici aucune blague scato de mauvais goût. Les acteurs sont épatants tous sans exception. Des rôles principaux aux second rôles, ils sont tous bien. J’ai bien aimé le fils de Cal, amoureux pour la première fois et un peu obsédé déjà et la prof d’anglais délicieusement déjantée. J’ai bien ri au remake d’une scène célèbre de Dirty Dancing joué par Ryan Gossling et Emma Stone.

Notez bien, il sort le 14 septembre en salle :)