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Roman

Homme sans chien de Hakan Nesser

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on 21 avril 2015

homme sans chienJ’ai fini dans le train ( à moins que cela ne soit à la maison, je ne me souviens plus) Homme sans chien de Hakan Nesser que j’avais reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict il y a peu (hum, hum, tout est relatif). Oui parce que au final je l’ai lu très vite (et pris mon temps pour écrire ma chronique).

L’histoire de ce roman ? Karl-Erik Hermansonn et sa fille ainée Ebba, s’apprêtent à fêter leur anniversaire. Pour l’occasion toute la famille arrive des quatre coins de Suède. Il y a Ebba et sa famille bien sur, Kristina, la cadette avec son mari producteur à la télévision et son jeune fils et enfin Robert, le fils maudit. Celui-ci a participé il y a peu à une émission de télé-réalité et a fait la une de la presse à scandale. Robert se sent honteux et a peur d’affronter sa famille. Son père a toutefois décidé d’ignorer la prestation catastrophique de son fils. Cependant le soir après l’arrivée de toute la famille dans la maison des parents, Robert disparait mystérieusement. Le lendemain, c’est son neveu, Henrik, le fils ainé d’Ebba qui disparait à son tour sans laisser de trace. L’inspecteur Gunnar Barbarroti mène l’enquête. Mais il piétine jusqu’au jour où une femme vient déclarer la macabre découverte qu’elle a fait dans le frigo de sa sœur décédée. Mais s’agit-il bien des deux disparus de la famille Hermansonn? Barbarotti ne lâche pas l’enquête…

Mon avis ? Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce roman. Je me suis pas ennuyée. Les pages se sont tournées à un rythme soutenu. Cependant plusieurs choses m’ont laissé perplexe. C’est le cas de toute la première partie ou presque. J’ai eu du mal à voir où tout cela nous mènerais. Tiens, par exemple, toutes les élucubrations de Rosemarie, la mère de Robert et grand-mère d’Henrik. Le roman s’ouvre en effet sur un rêve de cette femme récemment retraitée, prise au piège des volontés tyranniques de son mari, Karl-Erik depuis plus de quarante ans et qui imagine se tuer ou le tuer.  Ces délires vont se poursuivre un long moment et au final ils ne mèneront nulle part. Va savoir pourquoi, malgré tout je ne me suis pas ennuyée. D’ailleurs, ce roman, je l’ai lu très vite (même si j’ai pris mon temps pour en parler sur ce blog). J’ai été fascinée littéralement par l’explosion de cette famille.  Après j’ai bien aimé aussi le personnage de Barbarotti. Il parait que c’est un personnage récurent de l’auteur. Et pourtant j’ai eu l’impression que l’inspecteur n’était pas le personnage central de cette histoire.  Pour moi, tout tourne autour de la famille Hermansonn même si dans la deuxième partie, Barbarotti est propulsé sur le devant de la scène. Un truc qui m’a fait largement sourire c’est ses paris avec Dieu. Ça se doit dire que c’était plutôt bien trouvé (même si cela n’apporte finalement rien à l’enquête). Bref ça m’a plu. Malgré ses défauts évidents, ce roman est pour moi une bonne surprise, y a pas à dire :)

La quatrième de couverture : Quelques jours avant Noël, deux membres de la famille Hermansson manquent à l’appel. Robert, quarantenaire dépressif, est le premier à se volatiliser. Il était la risée du pays tout entier après avoir participé à une émission de téléréalité, et personne ne se soucie réellement de son absence. Le lendemain, c’est au tour de Henrik, le chouchou de la famille, qui venait tout juste de révéler son homosexualité. Cette fois-ci, la famille se sent plus concernée. L’inspecteur Gunnar Barbarotti est chargé de mener l’enquête.

Prochaine lecture : Lignes de vie

Le gardien invisible de Dolores Redondo

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on 10 avril 2015

le gardien invisibleJ’ai fini il y a déjà un petit moment Le gardien invisible de Dolorès Redondo.Je ne connaissais pas l’auteure d’origine espagnole de ce roman mais la quatrième de couverture a fait tout de suite tilt.

Quand des jeunes filles disparaissent et sont retrouvées sauvagement assassinées dans la vallée du Batzan, l’inspectrice Amaia Salazar est chargée de l’enquête. Originaire de la région, la jeune femme revient sur les lieux de son enfance et retrouve ses deux sœurs ainées qui sont restées dans le village et ont fait leur vie là. L’ainée dirige d’une main de fer la fabrique de biscuits familiale tandis que la cadette est au prise avec son mariage qui part à vau l’eau. Tandis qu’elle mène l’enquête sur les meurtres des jeunes filles, Amalia va régler ses comptes avec son passé. Pour cela, elle devra faire face à un terrible traumatisme vécu dans son passé. Mais pour cela, elle pourra compter sur l’appui indéfectible de son mari et de sa tante qui l’a quasiment élevée comme sa propre fille.

Mon avis ? J’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé. Pourquoi ? Parce que ce thriller s’inscrit dans la mythologie basque. J’ai beaucoup aimé toutes les références au Basajaun (même si j’ignorais tout de ce personnage avant de lire le roman) et à la fée qui exauce le vœu des femmes d’avoir un enfant. Je dois dire que tout le fantastique dans ce roman est bien amené et les personnages des contes populaires tiennent un place à part entière. J’ai aimé les explications de la tante d’Amalia concernant la nécessité d’expliquer les choses avec les mythes quand la raison n’y suffit plus.

Après ce qui m’a plu c’est que les meurtres en série ne servent en fin de compte que de cadre à un drame familial. Ils sont en quelque sorte le prétexte au retour d’Amalia dans son village natal et à sa prise de conscience.  Ce qu’elle a longtemps refoulé refait surface et elle ne peut plus faire marche arrière. Elle doit affronter ses démons. Pendant ce temps, l’enquête, elle, avance peu pour ne pas dire pas. Amalia et ses subordonnés piétinent. Ils n’ont aucune piste et rien ne semble indiquer qu’ils vont trouver quelques choses. Et en fait, j’ai trouvé cela très réaliste. Et puis quand le lecteur croit avoir deviner, et bien l’auteur a réussi le pari fou de l’avoir égaré. Oui, oui, à un moment j’ai  cru avoir deviné qui était le tueur en série. Et bien non, il n’en était rien. Well done! C’est pas si souvent que cela marche aussi bien.

Bref, Le gardien invisible de Dolores Redondo est un excellent thriller. Moi maintenant j’attends la sortie en France du tome 2 prévu pour avril 2015 :)

La quatrième de couverture : Au Pays basque, sur les berges du Baztán, le corps dénudé et meurtri d’une jeune fille est retrouvé, les poils d’un animal éparpillés sur elle. La légende raconte que dans la forêt vit le basajaun, une étrange créature mi-ours, mi-homme… L’inspectrice Amaia Salazar, rompue aux techniques d’investigation les plus modernes, revient dans cette vallée dont elle est originaire pour mener à bien cette enquête qui mêle superstitions ancestrales, meurtres en série et blessures d’enfance.

Prochaine lecture : La meilleure d’entre nous de Sarah Vaughan.

Café zébré, thé à la menthe de Caroline Fabre Rousseau

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on 20 mars 2015

Café zébré, thé à la menthe de Caroline Fabre RousseauJ’ai refermé il y a peu Café zébré, thé à la menthe de Caroline Fabre-Rousseau que j’avais reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict et il faut absolument que je vous en parle. Café zébré, thé à la menthe raconte des tranches de vie. D’un côté il y a Marc et Clémence, lui cadre dans une grande entreprise est au bord de la rupture; elle, mère de famille exemplaire a déjà craqué et fait un séjour dans un hôpital psychiatrique. D’un autre, il y a Madame Calvetti, employée dans une association qui se charge de trouver des aides ménagères pour des mères de famille débordée ou des personnes âgées trop seules. Elle est mariée à un homme violent qu’elle ne supporte plus mais qu’elle n’ose repousser de peur qu’il s’en prenne à sa fille, Léa. Au milieu, il y a Halima, la femme de ménage marocaine que Madame Calvetti a placé chez Marc et Clémence quand cette dernière est rentrée chez elle après son hospitalisation. Halima va inviter tout ce petit monde au Maroc pour son mariage. Ce sera l’occasion pour tous de faire le point sur sa vie et de prendre les décisions trop longtemps remise à plus tard.

Mon avis ? Franchement j’ai beaucoup aimé. Au départ, c’est somme toute assez banal : un couple à la dérive. Marc est au bord du burn-out. Sa femme se remet quant à elle d’une dépression nerveuse. Une femme de ménage débarque chez eux et va les aider à sa manière à se reconstruire. Oui sauf que voilà c’est pas possible se résumer Café zébré, thé à la menthe de Caroline Fabre-Rousseau à ça. Café zébré, thé à la menthe va plus loin et aborde les évènements d’octobre 1956 en Tunisie à travers l’histoire personnelle de Clémence et de sa famille. Le père de Clémence a en effet vécu les émeutes à Meknès et en est resté marqué. Il n’a jamais abordé le sujet avec quiconque et le mariage d’Halima est pour lui l’occasion de revenir pour la première fois sur les lieux de son enfance, de se souvenir et de pardonner. Je ne suis pas très familière de cette période je dois bien le reconnaitre mais le fond historique du roman m’a beaucoup intéressée. Ça m’a d’ailleurs peut-être même plus intéressé que tout ce qui tourne autour du burn-out et de Marc. J’ai été touchée par l’histoire d’André, le père de Clémence. Son histoire m’a vraiment émue. Tout ça est raconté avec beaucoup de pudeur et de retenue. En plus il y a un je ne sais quoi qui  rend la lecture aisée malgré la gravité du propos. J’ai aimé le changement de point de vue entre les deux partie du roman. Dans la première partie, c’est surtout de Clémence dont il est question alors que dans la seconde, on va suivre son père. Du Elle on passe au Il. Ça fait drôle au départ et puis très vite on rentre dans la peau du personnage, dans ses contradictions. On partage ses émotions, ses doutes.

En bref, il faut lire Café zébré, thé à la menthe de Caroline Fabre-Rousseau. Il n’y a pas à tergiverser, c’est un très bon roman :)

La quatrième de couverture : Marc travaille trop, Clémence craque la première. Son père né au Maroc ne parle jamais de son passé.
Madame Calvetti veut sauver sa fille des griffes d’un père alcoolique.
Halima, l’aide, douce et efficace, invite tout ce monde à son mariage à Meknès.
Une pause inattendue.
Là-bas, Clémence va aider son père à affronter ses fantômes : les massacres de Meknès le 23 octobre 1956. Du détournement de l’avion de Ben Bella aux moines de Tibhirine, l’auteur suit les destins croisés de Marocains et de Français.
Passant du fol univers de l’entreprise aux fastes d’un mariage marocain, elle épingle les excès de notre civilisation occidentale. Ses personnages nous renvoient à nos propres fêlures et nous parlent d’espoir et de réconciliation.

Prochaine lecture : Lignes de Vie de Graham Joyce

Widdershins, tome 2 : Le Pacte du mensonge de Ari Marmell

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on 4 mars 2015

Widdershins tome 2 - Le Pacte du mensongeJ’ai lu il y a… pff (trop longtemps) le tome 2 de Widdershins d’Ari Marmell intitulé Le pacte du mensonge. Oui je sais j’aurais pu vous en parler avant mais bon comme on dit mieux vaut tard que jamais :) Et puis vous avez dû vous rendre compte que le blog tournait au ralenti ces derniers temps mais cela devrait changer dans les jours qui viennent. Si, si j’vous jure.

Dans ce tome donc, nous retrouvons Widdershins ou plutôt Madeleine Valois dans l’aristocratie ou encore Adrienne Satti. Souvenez-vous! Notre voleuse a triomphé du démon qui la poursuivait au tome 1 et tente maintenant de faire tourner tant bien que mal la taverne que lui a léguée son amie Geneviève. Il faut dire que depuis la mort de l’évêque William de Laurent, l’église a tout fait pour jeter l’opprobre sur la ville de Davillon et les affaires vont mal. Pour ajouter à ces temps troublés, un être maléfique hante les rues de la cité et tue ses habitants. Widdershins, que certains soupçonnent d’être de mèche avec cette créature,  est chargée par le seigneur voilé, chef de la guilde des Dénicheurs de faire le jour sur cette affaire. La jeune femme aidé de ses amis et d’Olgun, son Dieu personnel va se mettre à traquer la créature et à la combattre.

Mon avis ? J’ai adoré (c’est d’ailleurs pour ça que j’ai honte de ne pas vous en avoir parlé avant). Autant si j’avais eu un peu de mal avec le tome 1 que j’avais trouvé un peu plat au début, autant là j’ai été happée par l’histoire du début à la fin. Et maintenant j’espère même qu’il y aura un tome 3! Dans ce tome, fini les flash-back qui interrompaient l’action. Là, plus besoin de revenir sur des évènements antérieurs, le lecteur a normalement lu le tome 1 et connait les personnages et leur passé, leur histoire. Il n’est donc plus besoin de planter le décor. Et c’est super car cela ne ralentit pas l’action.

Le truc sympa aussi dans ce tome, c’est les histoires d’amour esquissées ou réelles. Au tome 1, il n’y avait peu ou proue de romance. On devinait bien un petit quelque chose mais rien de bien développer. Au tome 2 c’est très différent. La romance occupe une partie de l’intrigue pour notre plus grand plaisir j’ai envie de dire. Attention par contre, ce n’est pas du tout du style « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » :)

Enfin le dernier point positif c’est le combat final avec la chose. Ce n’est pas gagné d’avance et notre héroïne ne vient pas à bout de la créature facilement. L’auteur ne cède pas à la facilité et n’abrège pas le combat et rien que pour cela je lui en sais gré.

Bref ce tome 2 est vraiment bon. J’ai beaucoup aimé cette lecture. J’ai hâte de lire le tome 3 (j’espère qu’il y en aura un). Je vous recommande de le lire si ce n’est déjà fait :)

La quatrième de couverture : Widdershins est devenue une légende parmi les siens. La voleuse sans peur, aux capacités physiques presque surnaturelles, est désormais la tête brûlée de la guilde des Dénicheurs et – sans le moindre doute – la plus audacieuse de tous. Mais beaucoup la blâment pour les étranges événements qui ont secoué la cité et une ombre descend, toujours plus menaçante, sur Davillon : le nouvel évêque de la ville manigance, un mystérieux noble semble suivre Widdershins partout où elle va, et une créature à glacer le sang hante les rues la nuit…
Toujours accompagnée d’Olgun, le dieu espiègle qui met tout son pouvoir à son service, la jeune aristocrate devenue voleuse va devoir affronter la menace qui plane sur la cité, sans tomber entre les griffes de la Garde de Davillon, où elle a pourtant quelques alliés inattendus.

Prochaine lecture : Le gardien invisible de Dolores Redondo.