Sauf d’Herve Commère

Posted in Lecture
on 6 avril 2018

Je viens de finir le dernier roman d’Herve Commère, Sauf. J’étais ravie de me plonger dans ce nouveau roman d’Herve Commère vu que j’avais beaucoup apprécié Ce qu’il vous faut, c’est un mort il y a deux ans. Je vous raconte ?

Matthieu est brocanteur à Montreuil. Au retour de vacances, il découvre dans son entrepôt un album photo qui n’aurait jamais du s’y trouver. L’album regroupe des photos prises par sa défunte mère 40 ans plus tôt. Or la demeure où elles ont été prises a brulé et ses parents ont perdu la vie dans l’incendie. Matthieu avait 6 ans et était en colonie de vacances au moment du drame. Il a été recueilli par son oncle et sa tante qui l’ont élevé comme leur fils. Après  une adolescence difficile, il s’est rangé. Il vit avec Anna, une prof d’anglais et sa fille dans une maison pas loin. Mais de petites frappes tentent de mettre la main sur l’album et mettent le feu à sa maison. L’histoire semble se répéter  mais Matthieu est bien décidé à ne pas se laisser faire et à découvrir qui peut bien lui en vouloir.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce roman. Je l’ai lu très vite! A mesure que j’avançais, j’ai eu du mal à le lâcher! J’ai été happée par l’histoire et ses rebondissements. Je voulais savoir ce que l’auteur nous réservait. Et je n’ai pas été déçue car il y en a des rebondissements dans ce petit roman! Il y en a meme pas mal que je n’ai pas vu venir!! Une fois refermé, je me suis demandée si c’était bien crédible tout ça et ma réponse a été oui. Même ce que raconte Marie Inkerman en Norvège m’a paru crédible et vraisemblable. Bref c’est terriblement bien ficelé, efficace et addictif!!

Et puis perso, j’ai adoré retrouver le style si particulier de l’auteur que j’avais adoré dans Ce qu’il vous faut, c’est un mort. Vous savez, ces petites phrases d’un narrateur omniscient qui s’immisce dans le récit et qui vous font frémir.

Y a pas à tergiversé! Je vous recommande vivement ce nouvel opus d’Herve Commère paru aux éditions Fleuve le 08 mars dernier.

La quatrième de couverture : Combien de temps reste-t-on prisonnier de son enfance ?
L’année de ses six ans, à l’été 1976, Mat a perdu ses parents dans l’incendie de leur manoir en Bretagne. Rien n’a survécu aux flammes, pas le moindre objet.
Mat est aujourd’hui propriétaire d’un dépôt-vente. Comme à chaque retour de congés, il passe en revue les dernières acquisitions. La veille, ses employés ont récupéré un album photos à couverture de velours. Sur chaque page de cet album, des photos de lui enfant. Sauf que cet album ne devrait plus exister. Il ne peut pas exister. Et pourtant…
Mat a toujours aimé se raconter des histoires, mais à quarante ans passés, il semblerait que la sienne lui ait échappé. De Montreuil à la pointe du Finistère, cherchant à comprendre quel message la vie veut lui adresser, il traquera les vérités, ses vérités, celles que recèle un album de famille resurgi brutalement des décombres.

La prochaine lectureo : Les casseurs d’os de Sébastien Meier

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