En proie au temps de Sandrine Monfort

Posted in Lecture
on 11 février 2014

en proie au tempsJe viens de terminer En proie au temps, le premier roman de Sandrine Monfort. L’histoire débute alors que la jeune médecin, Allison Ackensil pénètre illégalement à l’Arronax pour dérober de l’Astate-211. Elle a dans l’idée de s’en servir pour tenter de sauver un de ses jeunes patients, Jérémy. Mais alors qu’Allison est sur le point de repartir, il se passe quelque chose et elle s’évanouit. Quand elle reprend conscience, elle rentre chez elle sans se douter de l’accident dont elle a été victime. Elle reprend normalement ses activités à l’hôpital mais des meurtres odieux sont commis dans son entourage. L’inspecteur, Christophe Estrasi tente de découvrir le meurtrier. Alisson, elle, est victime d’étranges malaises pendant lesquels elle se met à rêver avec des détails d’un réalisme qui la font douter que ce ne soit qu’un rêve. Et en effet pendant qu’Allison croit dormir, elle sort et commet des actes odieux dont elle ne se souvient pas à son réveil. Aider de son petit ami, John chercheur à l’Arronax, Allison tente de comprendre ce qui lui arrive.

Mon avis ? J’ai aimé mais sans plus. Ça se lit bien mais on sent que c’est un premier roman. En effet, l’auteur a plusieurs reprise fait des allusions à  ce qui va se passer. On a des annotations du type « A posteriori, ce fut une bonne décision ». Je trouve ce genre de phrase totalement inutiles. Je trouve même qu’elles nuisent un peu au rythme de l’histoire. En tout cas, ça caractérise l’auteur débutant peu sur de lui :) Je sais, c’est du détail. Après moi, l’explication finale ne m’a pas forcément convaincue non plus. En effet c’est assez technique. Et d’un autre côté, les questions philosophiques sont à peine effleurées. Bref, un roman sympa mais pas haletant non plus. Un roman qui partait d’une bonne idée au départ mais ne laisse pas une impression indélébile.

la quatrième de couverture : Alisson Ackensil, jeune pédiatre cancérologue, s’introduit illégalement dans un laboratoire nucléaire pour y dérober de l’astate-211 et tenter l’injection de dernière chance auprès d’un de ses jeunes patients.
Mais du jour au lendemain sa vie bascule dans l’horreur. Ses nuits sont peuplées de cauchemars des plus terrifiants et autour d’elle des meurtre aux mises en scène inquiétantes se multiplient. Tout semble désigner la jeune femme comme suspect numéro un. Délires? Folies? Non, bien pire que cela…

Prochaine lecture : La mécanique du cœur de Mathias Malzieu.

La Belle et la Bête, oui mais…

Posted in Ciné, cinéma
on 10 février 2014

J’ai eu la chance la semaine dernière de pouvoir assister à une projection en avant-première de La Belle et la Bête de Christophe Gans en présence du réalisateur.

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synopsis :

1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce. Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie. Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine. Une fois la nuit tombée, des rêves lui révèlent par bribes le passé de la Bête. Une histoire tragique, qui lui apprend que cet être solitaire et féroce fut un jour un Prince majestueux. Armée de son courage, luttant contre tous les dangers, ouvrant son cœur, Belle va parvenir à libérer la Bête de sa malédiction. Et se faisant, découvrir le véritable amour.

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Qu’est ce que j’ai pensé de cette nouvelle adaptation  du fameux conte de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve ? Première chose, le casting ne m’a pas complètement convaincu. Je ne parle pas de Vincent Cassel et de Léa Seydoux qui interprètent la Bête/le Prince et Belle.  C’est deux-là, je les ai trouvé plutôt pas mal dans leurs rôles. Par contre, André Dussolier dans le rôle du père de Belle ne m’a pas convaincu. Et Audrey Lamy dans le rôle d’Anne, l’une des sœurs frivoles de Belle, non, non et non. Elle n’a absolument pas le physique de l’emploi. Chacune de ses apparitions m’ont hérissé le poil.

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Ce point mis à part, la plastique du film est magnifique. Les images sont très belles. Les décors entièrement créés par ordinateur sont vraiment réussis. Là j’ai vraiment été bluffée par le travail des 300 infographistes qui ont participé au film. Il faut  en effet savoir que, hormis une scène, celle de la chasse à courre, le film a été entièrement tourné en studio sur un fond vert et les décors ajoutés ensuite. Néanmoins tout cela ne suffit pas à faire de cette adaptation un grand film. Il manque de la magie, de la féérie. Ça reste assez froid dans l’ensemble.  Je pense que Christophe Gans puise trop son inspiration pour construire l’univers de son film dans les jeux vidéos et les mangas. Il avoue d’ailleurs voué une grande admiration à Miyazaki. C’est d’ailleurs chez le japonais qu’il a puisé son inspiration pour créer les Tadoms, ces petits chiens espiègles qui peuplent le château de la Bête.  Alors certes, ces petites créatures sont mignonnes mais elles n’apportent pas grand chose de plus au film. Du coup, moi je n’ai pas été vraiment transporté par le film. Dommage! Pour moi cette adaptation de La Belle et la Bête est en demi-teinte, agréable mais sans plus.

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Sortie en salle le 12 février 2014.

Petite sélection de vernis pour la Saint-Valentin

Posted in Vernis
on 9 février 2014

La Saint-Valentin approche à grands pas. Alors oui je sais tout le monde n’a pas envie de faire un truc pour ça. Pour celles qui sortiront, pour celles qui auront envie de se faire belle, avec ou sans Valentin, j’ai décidé de vous proposer une petite série de billets thématiques. On commence aujourd’hui avec une sélection de vernis à ongles. J’ai choisi comme il se doit toute une série de vernis rose ou rouge pour l’occasion.

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En marque de luxe, j’ai choisi des valeurs sures puisque j’ai choisi le très beau Diorific, Minuit de Dior, Madame Batifole de Guerlain (issu de la collection Voilette de Madame sortie à l’automne dernier) et Nuit 1947 de Dior (qui contrairement à ce que laisserait supposer la photo n’est pas marron mais bien bordeaux).

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Chez Essie, trois vernis ont mes faveurs pour la Saint-Valentin cette année : le rouge Jag-u-are, le rose China Doll et le rose très, très pale Mademoiselle.

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Chez OPI, mes favoris sont Meet me on the Star ferry, le joli fushia et Prinecces rule!, le rose.

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Chez Mavala, je poserai bien soit Sparkling violet, un violet avec des millions de paillettes ou bien Rose, un joli rose pale nacré.

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Enfin si le jour J, mon vernis devait venir de chez Kiko, ça serait sans hésiter le 277, un rouge pailleté magnifique. Oui je l’aime beaucoup celui-là :)

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J’espère que cette petite sélection vous aura donné des idées de vernis à mettre vendredi pour séduire votre Jules :) A moins que vous n’ayez déjà choisi votre vernis pour la Saint-Valentin, si oui dites moi le quel vous avez élu ?

Romeo et Juliette, j’étais à la première

Posted in Au théatre ce soir
on 7 février 2014

Shame on me! La première de Roméo et Juliette mis en scène par Nicolas Briançon au théâtre de la porte Saint-Martin a eu lieu y a déjà quelques semaines et ce n’est que maintenant que je vous en parle. Alors que j’ai aimé la pièce. Shame, shame, shame!

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On connait tous l’histoire des amants de Vérone. Pourtant, je vous avouerais que je n’ai jamais lu le texte de Shakespeare et que je ne l’avais jamais vu sur scène si ce n’est la comédie musicale. Hormis donc la comédie musicale de Gérard Presgurvic que j’avais vu il y a quelques années, c’était pour moi une première. Et encore une fois, Nicolas Briançon m’a surprise avec sa mise en scène. Comme avec une autre pièce du répertoire shakespearien, il nous offre une lecture résolument moderne de la pièce, pas ennuyeuse pour un sou.

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En effet, il prend le parti de transposer la pièce dans un décor résolument moderne. Mais surtout, il fait des Capulet et des Montaigu, deux familles de mafiosos siciliens rivales. Et ça, c’est particulièrement bien vu à mon sens. On ne peut qu’adhérer (et ça a été mon cas). Je n’ai donc pas boudé mon plaisir et me suis laissée prendre au jeu même si nous n’etions pas bien placés ce soir là. Nous étions en effet au troisième rang du second balcon, légèrement sur la gauche. Et malheureusement les gens devant nous nous cachaient toute la partie gauche de la scène. Dommage! Ça gâche un peu le plaisir.

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Côté distribution, le choix des acteurs est bien senti aussi. Valérie Mairesse dans le rôle de la nourrice est juste parfaite. A elle seule, elle donne le côté comique de la pièce. J’ai adoré la scène avec la mère de Juliette et Juliette où elle se remémore le sevrage de la petite fille. Niels Schneider incarne à merveille un Roméo passionné et Ana Girardot, une Juliette déterminée. Bon par contre, on voit que c’était la première car Ana Girardot ne maitrisait pas totalement son texte et a hésité à plusieurs reprises. Espérons qu’avec le temps, elle ait pris un peu d’assurance :)

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Bref, dans l’ensemble, j’ai bien aimé la pièce. Nicolas Briançon a encore réussi à me surprendre et à me transporter avec son Roméo et Juliette. Difficile de faire mieux :) Je ne peux donc que vous recommander la pièce, je crois!

C’est où ?
Roméo et Juliette
Théâtre de la Porte St Martin
18, boulevard St Martin
75010 Paris

Du mardi au samedi à 20h et le dimanche à 15h
Tarifs : De 10€ à 52€ selon la catégorie