Réflexion, coup de blues. Jeudi je commence une nouvelle mission. Jeudi je suis condamnée. C’est tout du moins l’impression que j’en ai. Je pars vers quelque chose que je n’ai pas choisi, quelque chose qui ne me plait pas, où je ne veux pas aller. Comprenons-nous bien ce n’est pas le fait de changer de mission qui me gène. Je travaille dans une SSII. Et pire cela me convient bien vu que je me lasse très vite, que j’aime changer. Mais là en l’occurrence, impossible de changer de client, impossible de changer de secteurs d’activité, impossible d’evoluer. J’ai comme l’impression que l’on ne me fait pas confiance, comme l’impression que je serai cantonner toujours dans des seconds roles. Jamais je ne serai sur le devant de la scene, jamais je ne pourrai donner le meilleur de moi même.
C’est très dur pour moi en ce moment. J’ai du mal à dormir, j’ai pas vraiment faim. Il n’y a que le cheval qui me fait du bien et me vide la tête pour quelques heures. C’est grave! j’aime mon travail mais pas comme ça! Bordel pourquoi ils ecoutent pas les envies et les aspirations des gens ? Il y aurait moins de départs, moins de portes qui claquent dans le dos des gens. L’ambiance generale serait moins pesante.
Bref il y a des fois où j’ai envie de tout plaquer. Mais pour faire quoi ? Je ne sais pas. Alors en attentant je reste et je cherche.