Les Traqueurs de Antoine Bombrun

Posted in Lecture
on 24 octobre 2016

les-traqueursJ’ai reçu dans le cadre d’un partenariat sur livr@ddict, Les Traqueurs d’Antoine Bombrun paru aux éditions Attelage (un grand merci à l’éditeur pour cet envoi).

Nous voila assis au coin du feu à écouter un mystérieux narrateur nous raconter l’histoire de trois traqueurs. Trois hommes, trois parias qui ont décidé d’unir leurs forces pour retrouver et tuer le mage noir qui les a marqué du sceau de l’infamie. Leur quête va les ammener à traverser une montagne où vivent des ogres sanguinaires mais aussi à découvrir une contrée ou ceux aux yeux blancs ne font pas peur.

Mon avis ? Je dois dire que j’ai beaucoup aimé Les Traqueurs au final. Je dis au final car j’ai eu du mal au début. J’ai commencé ma lecture et puis je l’ai posé. Je me suis forcée à lire quelques pages encore pour voir. Je l’ai posé encore. Je l’ai repris. Et ça disons pendant les 30/40 premières pages. C’est peut-être dû au monde de narration assez original. On a en effet un narrateur qui raconte sa propre histoire à l’un des trois traqueurs, l’arbaletrier, le plus jeune. L’histoire est donc racontée du point de vue d’un narrateur externe mais surtout à la deuxième personne du singulier. Le « tu » est prédominant dans ce roman. Au début, je dois reconnaître que ça surprend mais on s’y fait vite et après la magie opère. On rentre dans l’histoire et c’est parti.

L’auteur a su nous proposer un univers riche mais pas trop complexe. Je ne suis pas une grande fan de Fantasy et je n’aime pas particulièrement ces romans foisonnants où il faut parfois (voir souvent) revenir en arrière pour se remémorer qui est un personnage. Là il n’en est rien et cela me va parfaitement.

Enfin j’ai été surprise par le vocabulaire utilisé. L’auteur ne crée pas de mot pour désigner les choses ou les êtres qu’il a créé. Non, Non ce n’est pas ça qui m’a surprise mais l’utilisation de jurons bien de notre époque. On peut par exemple lire dans la bouche de l’épéiste « enfoiré » ou encore « putain de pays ». Le mélange entre une langue soutenue pour le récit et ces exclamations est assez surprenant.

Si je résume, j’ai aimé l’univers crée par l’auteur, le mode de narration et le style. En bref je crois que j’ai tout aimé :) je ne saurais donc que vous recommander du coup de vous plonger à votre tour dans Les Traqueurs d’Antoine Bombrun!

La quatrième de couverture : Trois bannis jetés dans une quête impossible,

où vengeance et salut s’entremêlent.
Les yeux blancs, l’âme noire.

Un nécromancien,
dont la folie n’a d’égal que la puissance.

Vole, vole, vole et virevolte ;
ma mémoire tangue comme une
barque sur les flots !

Prochaine lecture : La pierre d’Isis tome 1: Isulka la Mageresse de Dorian Lake

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