Les sales gosses de Charlye Ménétrier McGrath

Posted in Lecture
on 22 mai 2019

Je viens de finir le roman de Charlie Ménétrier McGrath, Les sales gosses paru très récemment aux éditions Fleuve.

L’histoire ? Jeanne, 81 ans (presque 82) a été placée par ses enfants dans une résidence pour personnes âgées. Dépitée, la vieille dame décide de feindre la sénilité et de leur en fait voir de toutes les couleurs. Un beau jour alors qu’elle tentait de récupérer son dossier dans le bureau  de Monsieur Boris, le directeur de la résidence, elle fait la connaissance de Léon, un résident comme elle. Pas dupe pour un sou, Léon l’invite à se joindre à sa joyeuse bande d’amis. D’abord réticente, elle finit par accepter de se joindre à leurs soirées.

Mon avis ? Je l’avais repéré sur les réseaux sociaux ce roman bien avant sa parution et je savais que je voudrais impérativement le lire! Et je n’ai pas été déçue. Des les premières lignes, j’ai souri pour ne pas dire carrément ri. C’est en effet bourré d’humour et de bons mots. J’ai adoré Mamie Jeanne et son sens de l’humour et surtout sa méconnaissance du monde d’aujourd’hui est un vrai régal. Je ne vous raconterais pas tout mais le quiproquo sur Hubert et Uber est un vrai bonheur.

J’ai adoré aussi le message que véhicule ce roman : il n’y a pas d’age pour vivre pleinement sa vie. Jeanne, épouse et mère toute sa vie durant découvre à l’aube de sa vie qu’elle peut être autre chose. Elle décide alors de vivre pour elle, de réaliser ses rêves et d’aider ses amis à réaliser les siens car il n’est jamais trop tard.

Bref pour un premier roman, c’est une belle réussite!

La quatrième de couverture : Jeanne a été placée en maison de retraite par ses enfants. Et le pire, c’est que chacun se renvoie la balle pour déterminer qui a été à l’initiative de cette mascarade.
Elle a beau avoir 81 ans, une ribambelle de petits-enfants et des tonnes de carnets noircis au fil du temps, preuves de son (très) long passage sur Terre, elle n’a pas dit son dernier mot. Son plan : simuler la démence et les rendre tous dingues.
Sauf que, ce lieu dans lequel elle ne voyait qu’hostilité va lui révéler bien des surprises…
En prenant part, d’abord sur la pointe des pieds, puis avec une ardeur qu’on ne lui connaissait pas, aux rendez-vous mensuels d’une clique de pensionnaires plus agités qu’une colonie de vacances, Jeanne va réveiller des pans de sa personnalité qu’elle pensait à jamais enfouis : la curiosité, l’espoir… et surtout : l’audace. Qu’on se le dise : au «jeu des regrets» de l’avant-dernier vendredi du mois, rien n’est jamais perdu.

Prochaine lecture : Boréal de Sonja Delzongle

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