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Tatiana de Rosnay

Le coeur d’une autre de Tatiana de Rosnay

Posted in Lecture
on 22 juillet 2009

Ma dernière lecture en date, c’est Le coeur d’une autre de Tatiana de Rosnay. L’histoire commence alors que Bruce Boutard découvre après une partie de tennis qu’il est gravement malade et va devoir subir une greffe du coeur s’il veut continuer à vivre. Après une longue attente, un coeur se présente et il est greffé. A partir de là, plus rien ne sera comme avant, Bruce Boutard se découvre une sensibilité, un amour de l’art et de la beauté qu’il ne se connaissait pas. Le coeur de son donneur lui aurait-il transmis une partie de sa personnalité ? C’est ce que Bruce veut découvrir en se lançant à la recherche de son donneur, aidé en cela par son fils, Mathieu et sa petite amie, Joséphine Qui était-il ? Qu’aimait-il ? Il va rencontrer ses proches, ceux qui l’ont côtoyé et aimé à Paris mais aussi en Italie.
Voilà un excellent petit roman sur un thème pas facile : le rapport entre donneur et receveur. Tatiana de Rosnay l’aborde là sous l’angle de la différence entre les sexes. Quand on fait la connaissance de Bruce, c’est un macho limite misogyne, un peu ours. Mais une fois greffé, il change de tout au tout. C’est un peu caricatural surtout quand Bruce Boutard se met à vouloir faire le ménage et avoir envie de propre allant jusqu’à renvoyer sa femme de ménage. Mais au delà de tout ça, c’est bien plus la transmission, le melange qui peut s’opérer par l’organe greffé (le cœur, siège des émotions dans la littérature classique). J’ai presque envie de parler d’alchimie entre le donneur et le receveur. En tout cas,l’auteur ne sombre pas dans le melo, dans le pathos. Il n’y pas de sensibilisme, juste beaucoup de sensibilité. C’est sobre, bien écrit. C’est le deuxième roman de cet auteur que je lis et je ne suis pas déçue. Ma première impression s’est trouvée confirmée en lisant celui-ci : c’est une grande romancière qui mérite d’être connue et lu :)

La quatrième de couv’ : Bruce, un quadragénaire divorcé, un peu ours, un rien misogyne, est sauvé in extrémis par une greffe cardiaque.Après l’opération, sa personnalité, son comportement, ses goûts changent de façon surprenante. Il ignore encore que son nouveau coeur est celui d’une femme.Mais quand ce coeur s’emballe avec frénésie devant les tableaux d’un maître de la Renaissance italienne, Bruce veut comprendre.Qui était son donneur ? Quelle avait été sa vie ? Des palais austères de Toscane aux sommets laiteux des Grisons, Bruce mène l’enquête. Lorsqu’il découvrira la vérité, il ne sera plus jamais le même…

Prochaine lecture : L’accro au shopping attend un bébé de Sophie Kinsella

Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay

Posted in Lecture
on 16 juillet 2008

Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay est un excellent roman sur une période sombre de notre histoire, l’occupation nazie et le role du gouvernement de Vichy dans la déportation de milliers de juifs. Le roman s’ouvre en 1942 alors que les policiers français frappent à la porte d’une famille juive qu’ils sont venus arrêter. Le deuxième chapitre nous propulse quant à lui, en 2002 où nous suivons Julia Jarmond, journaliste américaine chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv. Pendant presque la moitié du roman, vont alterner ainsi le point de vue d’une fillette juive de 10 ans que l’auteur ne nomme pas (il faut attendre un long moment avant d’apprendre son prénom)  et celui d’une femme de 40 ans. Ce mode d’écriture rend le récit encore plus poignant.
C’est le neuvième roman de Tatiana de Rosnay et le premier qu’elle écrit en anglais sa langue maternelle. Je n’ai pas lu les autres mais celui-ci est un beau roman, touchant, émouvant. Une fois qu’on l’a commencé, on ne peut qu’aller jusqu’au bout. Personnellement je l’ai lu d’une traite! A lire absolument!!!

La quatrième de couv’ : Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais. Elle s’appelait Sarah, c’est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation. Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans vingt pays.
Ce livre a obtenu le prix Chronos 2008, catégorie Lycéens, vingt ans et plus.

Prochaine lecture : Les petits secrets d’Emma de Sophie Kinsella (je vais vous en parler très vite vu que je l’ai déjà fini :-) ma prochaine lecture, alors ? Ensemble, c’est tout d’Anna Gavalda)