Browsing Tag:

Roman

Mini-accro du shopping de Sophie Kinsella

Posted in Lecture
on 23 août 2012

Il y a eu dans l’ordre Confessions d’une accro du shopping, L’accro du shopping à Manhattan, L’accro du shopping dit oui, L’accro du shopping a une sœur et L’accro au shopping attend un bébé. Aujourd’hui s’ajoute à la saga, Mini accro du shopping où nous retrouvons Becky Bloowood en très grande forme, mais aussi Luke Brandon son mari, ses parents Jane et Martin, sa demi-sœur Jess, les voisins et bien sûr sa fille Minnie. On retrouve dans ce nouveau volet Becky alias l’accro au shopping deux ans après la naissance de sa fille. Becky et sa petite famille vivent chez ses parents en attendant de trouver la maison de leur rêve. Mais voilà chaque fois qu’ils sont sur le point de déménager, ça ne marche pas au grand dam de ses parents, Jane et Martin. Mais Becky n’en a pas vraiment cure ce qui l’occupe c’est l’organisation de la fête qu’elle souhaite organiser pour l’anniversaire de Luke. Heureusement qu’elle sera aidée par sa riche belle-mère, la secrétaire de Luke et de ses amis Suze et Tarquin.

J’avais emmené ce nouvel opus de L’accro au shopping avec moi en vacances en me disant que je passerais surement un bon moment à le lire au bord de la piscine. Et je dois dire que ça bien été le cas. Ce nouveau volet remplit pleinement ses promesses. J’ai rit à certains passages et ai retrouvé l’humour des premiers volumes. Comme dans les autres volumes de la saga, l’histoire est parsemée des lettres que Becky reçoit aux courriers qu’elle envoie à tout un tas de gens pour les « aider », ce qui est assez drôle il faut l’avouer. Bref une bonne lecture pour l’été.

La quatrième de couverture : Une vocation précoce…
Deux ans et pas toutes ses dents, Minnie a déjà l’oeil pour la sape chic et le jouet choc. « Papa, Maman, Visa » : un vocabulaire minimum pour le shopping, à renfort de hurlements et de caprices. Il faut dire que la charmante enfant a de qui tenir – et Becky, en bonne fashion mummy, n’hésite pas à chauffer la carte Bleue. Pas évident quand on habite chez ses parents et que la crise financière impose la rigueur. Mais que voulez-vous ? Les fringues et les enfants d’abord !

Prochaine lecture : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson

Un jour de David Nicholls

Posted in Lecture
on 21 août 2012

Parmi mes lectures de vacances (enfin je triche un peu, je l’avais commencé avant), il y avait le roman de David Nicholls, Un jour. L’histoire commence le 15 juillet 1988, à Edimbourgh lors de la remise des diplômes. Emma Morlay et Dexter Mayhew se rencontrent et passent la nuit ensemble. A première vue, ils n’ont rien en commun et leur histoire devrait s’arrêter au petit matin. Mais voilà, le destin en a voulu autrement et c’est le début d’une grande amitié. Emma et Dexter vont faire leur vie chaque de leur côté pourtant il y aura toujours une place un peu spéciale pour l’autre. D’année en année, malgré les disputes, leur amitié va grandir jusqu’à les rendre inséparables.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé. La preuve, j’ai lu les 600 et quelques pages que compte le roman très vite. On est happé par l’histoire de ces deux-là. A chaque chapitre, on se demande si finalement de leur histoire d’amitié ne va pas naitre une grande histoire d’amour. Certes c’est convenu comme scénario mais les personnages sont attachants chacun à leur manière. Emma est une femme fragile, peu sûre d’elle-même mais passionnée aussi. A l’opposé, Dexter issu d’un milieu aisé, est arrogant, sûr de lui. Il se brûle les ailes très vite, s’enfonce dans l’alcool et la drogue. A certain moment je me suis dit que je devrais détester ce mec et bien non. Malgré tout Dexter est touchant et on s’attache autant à lui qu’à Emma.

J’ai particulièrement aimé aussi la construction du roman. On ne suit pas les personnages linéairement sur plusieurs années. Non, l’auteur nous livre plutôt des tranches de vie et on retrouve Emma et Dexter d’année en année, de 1988 à 2007, toujours le 15 juillet, date de leur première rencontre.

Au final, je ne peux que vous recommander ce roman :)

La quatrième de couverture : 15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d’une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s’attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes ou la splendeur d’aimer a fait chavirer le monde entier.

Prochaine lecture : Mini-accro du shopping de Sophie Kinsella

L’enfant d’Emma d’Abbie Taylor

Posted in Lecture
on 1 août 2012

Emma rentre d’une ballade avec son fils Ritchie. Encombrée avec la poussette, ses sacs de courses, elle décide dans le métro de faire monter d’abord Ritchie dans la rame. Mais voilà qu’alors qu’elle se penche pour ramasser ses affaires, les portes se referment et le métro démarre. Affolée, Emma jette un œil dans le wagon et aperçoit une femme à côté de son fils. Qui qu’elle soit, cette femme lui rendra son enfant à la station suivante. C’est sur, Emma n’en doute pas. Elle se précipite à la rencontre de la femme qu’elle a aperçu mais celle-ci s’empare de Ritchie et disparait dans la nuit. Emma seule et déboussolée, va alors tout tenter pour récupérer son fils. Pour cela, elle suivra la piste de son enfant jusqu’en France et ne lâchera pas avant de tenir Ritchie dans ses bras à nouveau. Voilà résumé l’histoire du roman d’Abbie Taylor, L’enfant d’Emma.

Premier point: j’ai beaucoup aimé et à environ la moitié j’ai vraiment été happé par l’histoire au point de ne plus le lâcher. En effet petit à petit, le doute s’installe pour le lecteur comme pour les policiers britanniques qui mènent l’enquête sur la disparition du petit garçon : Emma aurait-elle commis l’irréparable sur son fils ? Aurait-elle inventé toute cette histoire d’enlèvement jusqu’à s’en convaincre elle-même ? Le doute s’installe pour le lecteur. Et si le dénouement révélait qu’Emma a tué son fils ? Le suspense est bien maintenu tout au long du roman même si certaines scènes sont prévisibles.

Côté personnages, c’est peut-être un peu caricatural. On a une jeune mère célibataire seule au monde, un ex-flic engagé, un inspecteur antipathique et un agent de liaison police/famille dont on ne sait pas bien de quelle côté elle est. Pourtant on s’attache à eux. C’est peut-être dû à la manière dont le roman est écrit. Toute l’histoire en effet est écrite du point de vue d’Emma et on navigue des jours qui suivent l’enlèvement à des épisodes du passé d’Emma comme la mort de sa mère, sa rencontre avec le père de son enfant. Cette manière d’écrire permet de brosser un portrait tout en finesse du personnage et de comprendre sa dérive actuelle.

Au final, c’est un bon premier roman que voilà. Perso je pense me procurer le second pour voir si cela se confirme :)

La quatrième de couverture : Une minute d’inattention, le petit Ritchie échappe à Emma, jeune mère célibataire. La panique l’envahit, mais elle doit vite reprendre ses esprits. Ce n’est pas grave, il ne peut rien arriver à Ritchie : Emma a eu le temps d’apercevoir une femme à côté de lui avant que les portes du métro ne se referment. Celle-ci ne peut que l’aider à retrouver son fils. À moins que ses intentions soient tout autres…
Emma se retrouve seule face à l’incrédulité des gens pour retrouver son enfant, coûte que coûte.

Prochaine lecture : Un jour de David Nicholls

Shim Chong, fille vendue de Hwang Sok-yong

Posted in Lecture
on 24 juillet 2012

Voilà j’ai fini Shim Chong, fille vendue de Hwang Sok-yong. Shim Chong a quinze ans quand elle est vendue par sa belle-mère à des marchands chinois. Après une cérémonie en mer où elle prend l’identité de Lenhwa, elle est débarquée sur le continent où elle devient la concubine d’un vieillard lubrique. A sa mort, Lenhwa ne se résout pas à rester enfermer à garder l’urne funéraire et préfère partir avec le fils cadet de la maison. Fasciné par la jeune fille, ce dernier l’installe dans l’appartement qu’il occupe dans son lupanar.Mais Chong attire les regards des hommes et elle ne tarde pas à se mettre aux services des riches clients qui fréquentent les lieux. Petit à petit à force d’opiniâtreté et d’intelligence, Lenhwa va s’élever dans la hiérarchie des geishas allant jusqu’à ouvrir sa propre maison de plaisirs.

Si l’histoire de Shim Chong telle qu’elle nous est racontée ici, est tirée d’une légende coréenne, c’est avant tout un roman historique et de mœurs que nous livre là l’auteur coréen Hwak Sok-yong. Roman historique car il ancre les aventures de la jeune geisha dans l’histoire de l’Asie au début du XXeme siècle On reconnait des épisodes historiques comme la guerre de l’Opium au début du roman ou plus tard l’annexion du Ruykuy par le Japon. C’est avec ces passages que j’ai eu du mal au début. En effet ces passages sont au départ un peu trop plaqués. Ils ne sont pas suffisamment mis en rapport avec l’histoire de la jeune Chong ou des autres personnages. Du coup c’est un peu lourd et j’aurai bien sauté quelques pages. Roman de mœurs aussi car le roman retrace l’existence des jeunes filles pauvres vendue dès leur plus jeune age pour servir d’hôtesse dans les maisons de plaisir ou de concubine à de riches occidentaux. Avec l’histoire de Chong et de ses collègues, on pénètre dans l’univers des maisons closes asiatiques. L’auteur nous livre un beau témoignage sur l’esclavage sexuel et la prostitution des filles pauvres dans cette partie du monde à la fin du XIXème et au début du XXème siècle.

Au final, moi, j’ai bien aimé ce roman et son héroïne :) Ça se lit très bien. Une fois passé les cents premières pages, j’ai été prise par l’histoire de Chong et ne l’ai plus lâché.

La quatrième de couv’ : Dans la lourde fumée d’opium du pavillon des Bonheurs et des Plaisirs, Lenhwa, envoûtante geisha, circule parmi les joueurs de mah-jong alanguis. Autrefois nommée Shim Chong, vendue à 15 ans par son père à des trafiquants chinois et promise à une vie de misère, elle ne se résout pas à la fatalité et use de ses charmes pour entrer dans le cercle des nantis. Seul l’amour pourra freiner son ascension…

Prochaine lecture : L’enfant d’Emma de Abbie Taylor