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Roman

Dans les pas d’Ariane de Françoise Bourdin

Posted in Lecture
on 16 février 2014

le testament d'ariane françoise bourdinIl y a quelques jours je me suis plongée dans la suite du Testament d’Ariane de Françoise Bourdin que j’avais lu pendant mes dernières vacances. Ce deuxième tome, intitulé Dans les pas d’Ariane, nous ramène à la bastide des Nogaro où Anne, unique héritière de sa tante Ariane a décidé de s’installer envers et contre tout. Elle est maintenant en instance de divorce d’avec son mari, Paul vétérinaire à Castet. Ce dernier, buté, a refusé de tenter l’aventure des chambres d’hôtes avec sa femme. Se sentant trahi, Paul a même décidé de tout planquer et de vendre tout y compris la clinique vétérinaire qu’il avait monté avec son ami de toujours, Julien. Pendant ce temps, Anne se débat avec les problèmes à la bastide et l’hostilité toujours grande de sa famille notamment de sa mère Estelle. Anne comprend l’origine de cette haine en lisant le second cahier d’Ariane. Celle-ci a en effet laissé à sa nièce toutes les clés pour comprendre son histoire familiale. Petit à petit, ses frères et sa sœur se laissent tout doucement convaincre par le projet tandis que Julien, lui, tombe amoureux d’Anne.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce second tome. Je l’ai d’ailleurs lu très, très vite. J’ai en effet eu beaucoup de plaisir à retrouver Anne et sa famille. J’ai été attristée par tous les déboires auxquels Anne doit faire face; je me suis demandé si Anne et Paul parviendraient à recoller les morceaux; je me suis prise à espérer que non pour que Julien ait le champs libre avec Anne. J’ai fini par trouver sympathique Jérôme, le frère d’Anne un brin voyou et pique-assiette. Bref, Françoise Bourdin nous offre là encore une belle saga familiale. Moi, depuis Le choix d’une femme libre, je n’ai pas été déçue par ses romans. J’aime ses personnages féminins qui prennent les rênes de leur vie. Que ce soit Lucrèce ou Anne là, ce sont des femmes auxquelles j’aimerai ressembler. C’est sans doute pour ça aussi que les romans de Françoise Bourdin me parle autant. Bref, encore une fois je ne peux que vous recommander cette saga.

La quatrième de couverture : Malgré l’hostilité de ses proches, Anne Nogaro a décidé de s’installer dans la maison que lui a léguée sa tante Ariane. Son projet : transformer l’antique demeure en gîte rural. Lorsque Paul la quitte, lassé de ses idées fantasques, Anne est plus déterminée que jamais. Mais le journal intime d’Ariane, dont elle a retrouvé la suite, va une nouvelle fois bouleverser l’harmonie familiale…

Prochaine lecture : Sur tes yeux d’Irène Cao

En proie au temps de Sandrine Monfort

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on 11 février 2014

en proie au tempsJe viens de terminer En proie au temps, le premier roman de Sandrine Monfort. L’histoire débute alors que la jeune médecin, Allison Ackensil pénètre illégalement à l’Arronax pour dérober de l’Astate-211. Elle a dans l’idée de s’en servir pour tenter de sauver un de ses jeunes patients, Jérémy. Mais alors qu’Allison est sur le point de repartir, il se passe quelque chose et elle s’évanouit. Quand elle reprend conscience, elle rentre chez elle sans se douter de l’accident dont elle a été victime. Elle reprend normalement ses activités à l’hôpital mais des meurtres odieux sont commis dans son entourage. L’inspecteur, Christophe Estrasi tente de découvrir le meurtrier. Alisson, elle, est victime d’étranges malaises pendant lesquels elle se met à rêver avec des détails d’un réalisme qui la font douter que ce ne soit qu’un rêve. Et en effet pendant qu’Allison croit dormir, elle sort et commet des actes odieux dont elle ne se souvient pas à son réveil. Aider de son petit ami, John chercheur à l’Arronax, Allison tente de comprendre ce qui lui arrive.

Mon avis ? J’ai aimé mais sans plus. Ça se lit bien mais on sent que c’est un premier roman. En effet, l’auteur a plusieurs reprise fait des allusions à  ce qui va se passer. On a des annotations du type « A posteriori, ce fut une bonne décision ». Je trouve ce genre de phrase totalement inutiles. Je trouve même qu’elles nuisent un peu au rythme de l’histoire. En tout cas, ça caractérise l’auteur débutant peu sur de lui :) Je sais, c’est du détail. Après moi, l’explication finale ne m’a pas forcément convaincue non plus. En effet c’est assez technique. Et d’un autre côté, les questions philosophiques sont à peine effleurées. Bref, un roman sympa mais pas haletant non plus. Un roman qui partait d’une bonne idée au départ mais ne laisse pas une impression indélébile.

la quatrième de couverture : Alisson Ackensil, jeune pédiatre cancérologue, s’introduit illégalement dans un laboratoire nucléaire pour y dérober de l’astate-211 et tenter l’injection de dernière chance auprès d’un de ses jeunes patients.
Mais du jour au lendemain sa vie bascule dans l’horreur. Ses nuits sont peuplées de cauchemars des plus terrifiants et autour d’elle des meurtre aux mises en scène inquiétantes se multiplient. Tout semble désigner la jeune femme comme suspect numéro un. Délires? Folies? Non, bien pire que cela…

Prochaine lecture : La mécanique du cœur de Mathias Malzieu.

Le Cercle celtique de Bjorn Larsson {concours inside}

Posted in Concours, Lecture
on 4 février 2014

Le cercle celtique de Bjorn LarssonJ’ai reçu il y a quinzaine jours le roman du suédois, Bjorn Larsson, Le Cercle celtique. Je ne connaissais pas du tout cet auteur (en même temps, c’est pas une surprise. J’ai de grosses lacunes en matière de littérature nordique). Mais la quatrième de couverture du roman m’a donné envie de le découvrir. Du coup je me suis plongée avidement dans Le Cercle celtique et je viens tout juste de le terminer.

L’histoire débute alors que le narrateur fait la connaissance d’un homme nommé MacDuff à la recherche d’un navigateur et d’une femme sur un ferry. Rentré chez lui, sur son bateau, le narrateur fait très vite la connaissance du skipper que recherchait l’autre homme. Ce dernier lui confie son livre de bord avant de s’enfuir à nouveau avec la femme à son bord. Le narrateur après avoir lu le livre de bord décide de partir avec son ami Torben, à la recherche des deux fugitifs à bord de son bateau le Rustica. De port en port, ils remontent la piste des fuyards. Mais à leur tour ils sont pourchassés par une mystérieuse organisation, Le cercle Celtique qui veut instaurer une nation Celte.

Mon avis ? J’ai été assez déroutée par ce roman. Déroutée parce que contrairement à nombre de polars, il se déroule principalement sur mer. On assiste en effet à une course poursuite dans les iles écossaises. Du coup, qui dit course poursuite sur mer, dit aussi beaucoup de termes de navigation et de voile. Et oui Bjorn Larsonn n’hésite pas à nous fournir par la bouche de son narrateur, Ulf de longues descriptions de manœuvres à la voile, de règles de navigation et de relevés de position. Ne doutons pas que ces descriptions soient exactes puisque l’auteur comme son personnage a vécu plusieurs années sur un bateau mais pour un lecteur qui n’a jamais navigué c’est plutôt rébarbatif. Du coup, j’ai trouvé que le rythme du roman en pâtissait aussi énormément. Et oui c’est plutôt lent, le suspense n’est pas vraiment au rendez-vous. Bref on s’ennuie un peu à la lecture de ces 450 pages. C’est dommage parce que l’idée d’une organisation secrète ayant infiltrée aussi bien l’église Catholique que l’IRA ou l’ETA pour rendre au peuple celte la place qui lui revient était plutôt bien trouvé. Ça, c’est l’aspect qui m’a le plus intéressé (mais qui malheureusement est le moins développé à mon sens). En conclusion Le Cercle celtique de Bjorn Larsson est un bon roman pour les amateurs de voile. Les amateurs de polar ou de légendes celtiques quant à eux, n’y trouveront pas forcément leur compte.

Envie de vous faire votre idée sur ce roman ? Folio me donne la possibilité d’offrir cinq exemplaires du Cercle Celtique de Bjorn Larsson. Pour cela, il va falloir répondre à ces trois questions :

1) quel est la nationalité de l’auteur ?

2) quel est le nom du bateau sur lequel navigue le narrateur et son compagnon de route ?

3) quel est le premier livre que j’ai chroniqué sur la Petite Chronique ?

Vous avez jusqu’au 16 février 2014 minuit pour m’envoyer vos réponses ainsi que vos coordonnées complètes (nom, prénom et adresse) à l’adresse suivante : concours.lapetitechronique@gmail.com.

Les cinq premiers à répondre correctement recevront un exemplaire du Cercle celtique de Bjorn Larsson.

La quatrième de couverture : Un voilier vogue au large de l’Écosse. Bravant les rigueurs de la mer du Nord en plein hiver, ses deux passagers se dirigent vers des périls sans nom. Car plus effrayants que la nature déchaînée sont les dangers dont les hommes les menacent. Poursuivis sur les mers par des inconnus, volés, espionnés, ils n’en sont pas moins déterminés à découvrir la clef de la malédiction qui pèse sur MacDuff et Mary, amoureux en fuite. A découvrir surtout le secret du Cercle celtique, avec ses mystérieux rites meurtriers. De pays en pays, de tempête en bourrasque, de surprise en révélation, les deux aventuriers de la mer vont accomplir un étonnant voyage et mettre au jour quelques sinistres vérités…

Prochaine lecture : En proie au temps de Sandrine Monfort

Le grand Coeur de Jean-Christophe Rufin

Posted in Lecture
on 25 janvier 2014

le grand coeurJ’ai reçu il y a peu le roman de Jean-Christophe Rufin, Le grand Coeur qui vient de sortir en poche aux éditions Folio. Avec ce roman, nous voilà plongé en plein Moyen-Age au temps des dernières croisades et de la Guerre de cent ans en plein règne de Charles VII. Jacques Coeur retranché sur une île grecque pour échapper à ses poursuivants, trouve refuge dans une maison isolée de l’ile. Là, il commence à écrire ses mémoires. C’est le récit de ce destin hors du commun qu’il nous conte. Fils d’un modeste fourreur, doux rêveur, il fait malgré tout un beau mariage. Mais Jacques Cœur voit plus grand et décide un beau jour de se rendre en Orient. De là, il revient avec les plans d’un réseau de commerce incroyable pour l’époque. Il se met à l’œuvre, décide d’approcher le roi pour quérir sa protection. Le roi l’écoute et en fait l’un de ses conseillers. Petit à petit, Jacques Coeur développe son entreprise dans toute l’Europe tout en se voyant confier de nouvelles charges par le roi. Au fil des années, il s’enrichit au delà de toutes ses espérances. Alors qu’il évolue dans le cercle restreint du pouvoir royal, conseillant mais aussi finançant toutes les entreprises de Charles VII, il fait la connaissance de la jeune maitresse du souverain, Agnès Sorel dont il devient un proche. Mais le roi très vite jalouse cet homme qui a le malheur d’être plus riche que lui. Et c’est pour Jacques Coeur le moment de la chute. S’en suit un procès, la torture, la spoliation de ses biens, l’emprisonnement et enfin la fuite dans le dénuement.

Mon avis ? Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de roman historique sur cette période. Enfin même de roman historique tout court! Je n’avais rien lu non plus de Jean-Christophe Rufin auparavant et ne connaissais pas grand chose du personnage de Jacques Coeur ni même de Charles VII (Elles sont loin mes études de lettres maintenant). Cela ne m’a pas empêché de beaucoup aimer ce roman. Ça se lit très bien. J’ai plongé très vite avec délices dans les tourbillons de la vie de cet homme. Car même en retraçant le plus fidèlement possible les événements historiques et le rôle de Jacques Coeur dans ceux-ci, Jean-Christophe Rufin réussit le pari d’un roman passionnant où l’on ne s’ennuie pas un seul instant (et ça pour moi, ce n’était pas gagné d’avance). C’est sans doute dû à mon avis au parti pris de l’auteur d’écrire son roman comme des Mémoires à la première personne (à la manière des mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar comme il le dit lui-même dans la postface). J’ai aimé le portrait de Jacques Coeur qui se dégage du livre : il a de part son génie réussit à faire entrer le royaume dans  la Renaissance, en a fait un carrefour incontournable pour les échanges commerciaux mais n’en demeure pas moins un personnage ambivalent à l’image de son palais de Bourges. Moins ambivalent malgré tout que le roi Charles VII qu’il nous décrit comme faible et indécis d’un côté; jaloux, peu fiable et sans scrupule de l’autre. De ce roman, le grand argentier ressort avec une image positive, peut-être un peu trop mais c’est ce qui donne tout son charme à ce livre. Bref, je ne saurai trop vous conseiller de le lire à votre tour. Et moi, je file voir quels sont les autres romans de Jean-Christophe Rufin :)

La quatrième de couverture : Dans la chaleur d’une île grecque, un homme se cache pour échapper à ses poursuivants. Il évoque sa vie et tente de démêler l’écheveau de son incroyable destin. Fils d’un modeste pelletier, il est devenu l’homme le plus riche de France. Il a permis à Charles VII de terminer la Guerre de Cent ans. Il a changé le regard sur l’Orient, accompagnant le passage des Croisades au commerce, de la conquête à l’échange. Comme le palais auquel il a laissé son nom, château médiéval d’un côté et palais renaissance de l’autre, c’est un être à deux faces. Il a voyagé à travers tout le monde connu, aussi à l’aise dans la familiarité du pape que dans les plus humbles maisons. Parmi tous les attachements de sa vie, le plus bouleversant fut celui qui le lia à Agnès Sorel, la Dame de Beauté, première favorite royale de l’Histoire de France, disparue à vingt-quatre ans. Au faîte de sa gloire, il a connu la chute, le dénuement, la torture puis, de nouveau, la liberté et la fortune. Cet homme, c’est Jacques Coeur.

Prochaine lecture : Le Cercle celtique de Björn Larsson