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Roman

Le bonheur n’est pas un sport de jeune fille d’Elise Tielrooy

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on 12 mai 2014

9782714457769Je viens de terminer Le bonheur n’est pas un sport de jeune fille d’Elise Tielrooy. C’est le premier roman de la comédienne qui tient un des rôles phare dans la série Mes amis, mes amours, mes emmerdes sur TF1  et c’est plutôt réussi. Le bonheur n’est pas un sport de jeune fille raconte l’histoire de Guillemette, une jeune masseuse dans un hôtel 5 étoiles et de quelques uns des clients de l’hôtel parmi lesquels Mona, son fils Victor, Claudine caissière en région parisienne qui a gagné à un concours ce séjour en thalasso, Iris, une working girl au caractère bien trempé mais aussi Marion et Thomas un couple venu se reposer après la naissance de leur troisième enfant. Quand le roman débute, Guillemette vient d’apprendre un terrible secret de famille. A partir de là, pour elle comme pour les client de l’hôtel rien se sera comme avant.

Mon avis ? Première chose : j’ai rencontré Elise Tielrooy lors d’une table ronde organisée par les éditions Belfond lors du dernier salon du livre de Paris et des quatre auteurs présents, c’est celle que, avec Christophe Paviot j’ai eu le plus envie d’aborder, celle que m’a le plus touché. Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça. Non cela n’a pas influencé ma lecture du Bonheur n’est pas un sport de jeune fille; Si j’avais dû en dire des horreurs je l’aurais fait sans hésiter. Mais ce n’est pas le cas bien au contraire! J’ai beaucoup, beaucoup aimé. Déjà j’ai adoré le titre. je ne sais pas qui de l’auteur ou de l’éditeur l’a trouvé celui-là mais je dois dire qu’il est super bien trouvé. C’est assez rare que je bloque sur un titre comme ça pour le souligner! Mais un titre ne fait pas un roman, loin s’en faut :) Mais là le roman est super, non vraiment! Le bonheur n’est pas un sport de jeune fille est une comédie pétillante extra. J’ai bien aimé suivre les tribulations de ces quelques personnages dont les vies vont se croiser, s’entremêler alors que rien ne les prédisposait à se rencontrer au départ. La petite touche de surnaturelle à la fin est aussi bien trouvée et donne une dimension poétique au récit. L’écriture d’Elise Tielrooy est agréable. Les pages défilent sans qu’on s’en rende compte et hop c’est déjà la fin. Bref pour moi, c’est un excellent premier roman. A lire absolument!

La quatrième de couverture : Dans un centre de thalasso qui sent bon le chlore et ls algues, les clients croient être venus pour une cure de détente… Tous comptent oublier leur quotidien et leurs vergetures dans l’intimité des cabines surchauffées ; tous espèrent trouver la beauté grâce à des mains suaves et à la nourriture pour futurs minces. Tous sont prêts à ne plus s’occuper que d’une chose : leur corps.
Mais Guillemette, masseuse de 22 ans, va voir son passé ressurgir et mettre un joyeux désordre dans le bel équilibre des soins, entamant au passage bien des défenses et fragilisant les curistes les plus résistants.
Mona, Victor, Iris, Claudine ou encore Thomas… Tous seront secoués, tous seront transformés, pour le pire comme pour le meilleur. Car le bonheur n’est pas un sport de jeune fille.

Prochaine lecture : Citoyens au-dessus de tout soupçon de Raphaël Confiant

Les yeux du jaguar de Brigitte Coppin

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on 5 mai 2014

les yeux du jaguarJ’ai terminé après Délirium dont je vous parlais la semaine dernière, Les yeux du jaguar de Brigitte Coppin. L’histoire des yeux du jaguar est celle de Hervé de Coëtmelen, un gentilhomme désargenté, Nicolas, un apprenti copieur et Jeanne de Langallec, fille du seigneur du coin dans la France de François 1er. Ils ne se connaissent pas mais le destin va se charger de les réunir. Hervé de Coëtmelen ne rêve que de partir sur les mers. Pour cela il achète un navire au sieur de Langallec. Jeanne quant à elle ne souhaite qu’échapper au mari que son père lui a choisi. Enfin Nicolas lui aussi veut partir vers les Amériques. Un jour, un navire fait naufrage sur les côtes proches du village de ces trois-là. Grâce au trésor trouvé sur le navire, chacun va avoir les moyens de réaliser ses rêves. Ces trois là vont en effet embarquer sur le navire qu’a affrété Hervé de Coëtmelen en direction des Amériques.

Mon avis ? Dans l’ensemble, j’ai bien aimé les yeux du jaguar. Ça se lit bien. Pourtant j’ai trouvé que ce roman laissait un petit goût d’inachevé. Cela manque un peu de peps, d’aventures et de péripéties. Plein de choses sont pour moi à peine amorcées : la malédiction du jaguar pour commencer est à peine esquissée sur le navire puis disparait après. La statue même disparait très vite et n’apporte pas un réel plus à l’histoire si ce n’est de procurer à Hervé de Coëtmelen le soutien du roi et de l’argent. C’est dommage car le titre braquait l’attention du lecteur dessus et on s’attendait à plus. Même la péripétie pour la traversée du fleuve à Ambroise ne m’a paru suffisante pour relancer l’intérêt du lecteur. C’est pareil la traversé qu’entreprennent nos trois héros ne connait aucune péripétie. Le voyage se passe très vite (en quelques pages c’est réglé) et surtout il est sans encombre. Nos héros arrivent en Amérique sans que l’on sache s’ils ont connu des aventures lors de la traversée. Au final ce roman m’a fait l’effet d’être uniquement les chapitres d’introduction de quelque chose de plus vaste. L’auteur aurait pu étoffer son récit ou si elle ne voulait pas lasser son jeune lectorat faire un tome 2. On reste un peu sur sa faim là et c’est frustrant! Oui je m’attendais à plus :) Dommage! Merci malgré tout à Livr@ddict et aux éditions Scriméo pour l’envoi de ce livre. J’ai quand même passé un bon moment de lecture hein  :)

La quatrième de couverture : Dans un port de Bretagne vers 1520, Jeanne de Langallec, qui résiste obstinément à son père voulant la marier à un riche négociant sans scrupules, Hervé de Coëtmelen – jeune gentilhomme sans le sou – et Nicolas – apprenti chez un cartographe – partagent le même rêve sans se connaître : partir, aller voir de l’autre côté de l’océan… Là-bas, la vie est plus libre, plus belle, plus aventureuse, c’est ce que racontent tous les marins qui en reviennent. Et ce refrain fait tellement envie…
Lorsque le navire La Belle étoile fait naufrage, le destin de ces trois protagonistes ne tarde pas à se croiser, réunis autour d’un mystérieux Jaguar d’or…

Prochaine lecture : Le bonheur n’est pas un sport de jeune fille de Elise Tielrooy.

Delirium de Lauren Oliver

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on 29 avril 2014

deliriumJ’ai terminé il y a quelques jours dans mon lit Delirium de Lauren Oliver. Et je n’avais qu’une hâte c’est de vous en parler. L’histoire du tome 1 de Délirium est celle de Lena, une jeune fille de 17 ans qui vit à Boston dans un futur plus ou moins lointain. Dans ce monde, l’amour est considéré comme une maladie mortelle. Pour en guérir, tous les citoyens subissent le jour de leur dix-huitième anniversaire une sorte de lobotomie appelé Protocole. Lena dont la mère s’est suicidée à cause de la maladie est impatiente de subir le Protocole. Avec son amie Hana, elles passent leur dernier été de liberté. Jusqu’au jour où elle rencontre Alex, un Invalide, comme ils appellent ceux qui ne sont pas immunisés contre l’Amour. Ce jour-là, elle découvre ce qu’est vraiment l’Amour et comprend que le gouvernement leur ment sous prétexte de protéger la population. A quelques jours de son protocole, Lena prend la difficile décision de tout quitter et de s’enfuir avec Alex dans la Nature.

Mon avis ? J’ai adoré littéralement. Je l’ai lu très vite. Je l’ai littéralement dévoré. Et même si, à un moment j’ai trouvé que ça trainait en longueur, l’auteur réussit à relancer le suspense. En plus sur la fin en particulier c’est très visuel. j’ai eu l’impression de voir les dernières scènes comme si j’étais au côté de Léna. Et pourtant je ne suis pas une fan inconditionnelle des dystopies. J’étais même passé à côté de cette saga qui apparemment à beaucoup de succès et plait énormément. Aujourd’hui, après avoir lu le premier tome, je comprend pourquoi un tel engouement pour ce livre. J’ai bien aimé l’idée de faire de l’Amour une maladie et de construire un monde totalitaire qui lutte contre une potentielle épidémie d’Amor deliria nervosa. Ce n’est pas particulièrement original certes. L’Amour dans la littérature a été souvent comparé à une maladie. Ce qui est plus original ici, c’est la dystopie qui est construite autour de cette idée. A Boston, où vit Léna, tous les citoyens ou presque sont guéris et vivent sans passion, sans émotion, froid et indifférent à tout. Les mères sont indifférentes aux pleurs de leurs enfants quand ils se font mal. Ça fait assez froid dans le dos! Mais ça fonctionne et la prise de conscience progressive de Lena, son ouverture à l’Amour n’en est que plus intéressante par contraste. La petite Lena du début, celle qui respectait bien scrupuleusement les règles, avait peur de la maladie petit à petit se libère, ouvre les yeux, grandit. Et nous lecteurs, on ne peut que se prendre au jeu. Bref pour moi, Delirium est un coup de cœur! J’ai hâte de lire la suite maintenant :)

La quatrième de couverture : Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »

Prochaine lecture : Les yeux du jaguar de Brigitte Coppin

Millefeuille de Leslie Kaplan

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on 26 avril 2014

Millefeuille Leslie KaplanAujourd’hui, on parle d’une nouvelle lecture : Millefeuille de Leslie Kaplan. Ce petit roman d’un peu plus de deux cents pages raconte l’existence de Jean-Pierre Millefeuille, un ancien professeur de littérature à la retraite qui vit à deux pas de la gare Montparnasse. Veuf, Millefeuille vit seul mais a pris l’habitude de recevoir beaucoup de monde dans son appartement. Jusqu’au jour où il rencontre deux jeunes paumés qu’il va tenter d’aider. A partir de là, tout dérape et Millefeuille perd petit à petit la boule.

Mon avis ? C’est un bon roman. Surtout que ce livre aborde un thème difficile, celui de la vieillesse. A travers le personnage de Jean-Pierre Millefeuille, il aborde le thème de la solitude des personnes âgées mais aussi celui de la mort et de l’oubli. L’une des obsession de Millefeuille est en effet de savoir si à l’instar des pharaons qu’il admire tant on se souviendra de lui dans les années à venir, s’il a laissé une empreinte suffisamment forte sur cette terre.

Moi le seul truc qui m’a gêné dans tout ça, c’est le début et en particulier le mode de narration : le roman s’ouvre et l’on est face à une narratrice qui prend la parole pour nous raconter sa rencontre avec Jean-Pierre Millefeuille. Ok très bien. Un narrateur interne peut être une bonne idée. Sauf que très vite la narration prend un tout autre tour. Le narrateur devient omniscient puisqu’il nous livre les pensées du personnage. Je ne sais pas si je suis claire mais je qui m’a gêné c’est que le « Je » du départ disparaisse rapidement et réapparaisse par intermittence dans le récit quand la narratrice voit Millefeuille. Ça m’a laissé quelque peu perplexe. Après malgré ce petit défaut, l’écriture est agréable. J’ai aimé le fait que le roman soit construit autour de petits chapitres courts. Ça contribue à en accélérer la lecture j’ai eu l’impression.Les pages défilent comme les journées de Millefeuille. Même si quand on y regarde de près, c’est finalement assez répétitif. La narration emprunte en effet le même chemin que les journées du vieil homme.

Bref, Millefeuille est une bonne découverte pour moi. J’ai découvert grâce à ce texte l’écriture de Leslie Kaplan que je ne connaissais pas. Et j’ai suffisamment apprécié pour pouvoir affirmer que je ne dirais pas non à la lecture d’un autre de ses livres si l’occasion vient à se présenter :)

La quatrième de couverture : «Quand je l’ai connu, Jean Pierre Millefeuille habitait déjà depuis longtemps rue Antoine-Bourdelle, une petite rue à côté de la gare Montparnasse. Conversations, échanges. Séduction réciproque. Pas du tout le vieux crispé sur ses acquis de pensée, ses habitudes. Une fois j’allai chez lui avec Zoé, la fille d’une amie. Après Zoé me dit, Je ne sais pas si je l’aime, non vraiment je ne sais pas. Pourtant elle retourna le voir, et emmena même Léo, un amoureux. C’est là que tout a commencé.»

Prochaine lecture : Les yeux du jaguar de Brigitte Coppin