Browsing Tag:

Roman

La sélection Tome 1 de Kiera Cass

Posted in Lecture
on 20 juillet 2014

la selection t1 kiera cassJe me suis inscrite il y a quelques semaines à une lecture commune sur Livr@ddict pour lire La Sélection de Kiera Cass. J’avais entendu parlé de cette trilogie sans jamais sauté le pas de la lire. Cette lecture commune était donc une bonne occasion de me motiver à la lire. Aujourd’hui c’est le jour pour publier nos chroniques, alors allons-y.

La sélection c’est l’histoire d’un jeu auquel participe 35 jeunes filles. le but ? Pour le prince héritier d’Iléa une monarchie née des ruines des Etats-Unis et régit par un système rigide de castes trouver sa future épouse et la future reine. Parmi les 35 prétendantes, il y a America Singer. Elle a 18 ans et appartient à la caste Cinq l’une des plus pauvres. Afin de faire plaisir à sa famille, America a accepté de participer à la sélection et a sa plus grande surprise elle est sélectionnée. America doit alors quitter sa famille pour s’installer au palais le temps que le prince Maxon voudra d’elle. Mais alors qu’America ne pense pas vouloir devenir Princesse, elle rencontre le Prince qu’elle séduit par sa franchise et son naturel. Entre eux, une amitié se noue et le Prince en fait sa confidente. Mais alors que les sentiments de Maxon pour America grandissent, Aspen l’amour caché d’America avec lequel elle pensait avoir rompu arrive au palais pour prendre ses fonctions de garde. America se retrouve confronter aux deux hommes qui revendiquent son amour et à ses propres doutes.

Mon avis ? J’ai adoré cette dystopie. Pour preuve, je l’ai lu très vite et je me suis inscrite dans la foulée aux LC des tomes 2 et 3 intitulés respectivement L’Elite et L’Elue; j’ai d’ores et déjà acheté le tome 2 et sa lecture devrait aller vite si j’en crois celle du tome 1 :) Pourquoi ai-je autant aimé ? Peut-être parce que c’est un joli conte de fée dans lequelle la petite fille que je suis restée s’est un peu retrouvée. Sinon je ne vois pas. Le triangle amoureux est on ne peut plus classique. L’héroïne, pauvre. C’est somme toute assez classique et pas très original. Si ce n’est la façon de choisir pour le prince Maxon de choisir sa future femme. Dans les contes, les princes organisent des bals et convient toutes les jeunes filles du royaume. Lui, il organise une sorte de télé-réalité. Après j’ai bien aimé le fait qu’America ne soit pas simplement une jolie idiote. Elle a du caractère. Elle sait ce qu’elle veut (enfin presque).

Bref j’ai passé un excellent moment avec le tome 1 de La Sélection. J’espère qu’il en sera de même maintenant avec les deux autres tomes :) Pour le savoir, rendez-vous ici le 20 aout pour le tome 2 et le 20 septembre pour le 3.

La quatrième de couverture : Elles sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés…

Prochaine lecture : La sélection tome 2 : L’élite de Kiera Cass

Les amants de Samaroux de Natasha Farrant

Posted in Lecture
on 18 juillet 2014

les amants de samarouxJe viens de terminer un petit roman qui avait rejoint ma PAL il y a quelques mois après avoir lu la quatrième de couverture un peu par hasard dans les rayons de la FNAC : Les amants de Samaroux de Natasha Farrant.

Ce petit roman prend place durant l’occupation allemande dans le petit village de Samaroux. Un beau jour, alors que les allemands occupent la France depuis 4 ans, Luc Belleville et sa mère Thérésa reviennent vivre à Samaroux après avoir passé quelques années à Aix. Là il renoue avec Arianne qui vit non loin de là chez sa grand-tante avec son frère Paul depuis que son père a été arrêté et emprisonné. Les deux jeunes gens finissent par tomber amoureux et deviennent amants. Alors qu’ils pensaient pouvoir garder leur amour secret, Romy un garçon boiteux secrètement amoureux d’Arianne ne cesse de les épier. 6 Juin 1944, le débarquement a lieu et non loin de Samaroux, les maquisards font sauter un train rempli d’allemands. En représailles, ces derniers cherchent à faire un exemple. Romy n’hésite pas alors à dénoncer Luc. Arianne désespérée va tout tenter pour le sauver.

Mon avis ? J’ai dans l’ensemble bien aimé même si ce roman présente un certain nombre de petits défauts. Toute la première moitié est assez plate. L’histoire d’amour naissante entre Luc et Ariane pourrait prendre place dans tout autre lieu et à tout autre époque. L’occupation allemande est un détail qui n’apporte pas forcément grand chose à l’histoire. Ce n’est qu’à la fin que cette sombre période de l’histoire prend toute sa signification. Derrière Samaroux, on lit l’histoire d’Oradour-sur-Glane, ce village dont l’intégralité des habitants furent massacrés le 10 juin 1944. Toute cette partie des amants de Samaroux porte une émotion d’une force indescriptible. Après c’est dommage que ça soit gâché par l’épilogue. Ces quelques pages où le fantôme de Solange, la cousine d’Arianne prend la parole sont pour moi superflues. Il aurait mieux valu pour l’auteur s’arrêter juste avant. Bref malgré ces défauts, Les amants de Samaroux est un beau roman sur une période très dure de notre histoire.

La quatrième de quatrième : France, 1944. Quatre ans déjà que les habitants de Samaroux vivent sous l’occupation allemande. Après des années d’absence, Luc est de retour dans son village natal et il amène avec lui le vent de la résistance. Arianne l’aime et elle ne reculera devant aucun sacrifice pour le protéger. Leur amour pourra-t-il survivre à la tourmente ?

Prochaine lecture : La vérité sur Anna de Rebecca James

Demain de Guillaume Musso

Posted in Lecture
on 14 juillet 2014

Demain-Guillaume-MussoSi vous souvenez bien, j’avais mis sur ma liste des livres à lire cet été Demain de Guillaume Musso. Et bien voilà, je l’ai lu et vite lu :) L’histoire est celle d’Emma, une jeune New-yorkaise sommelière dans un grand restaurant d’un côté et de Matthew Shapiro un jeune prof de philo vivant à Boston qui a perdu sa femme l’hiver précédent. Par un étrange hasard, Matthew achète l’ordinateur d’Emma lors d’un vide grenier. S’en suit un échange d’email entre Emma et Matthew. Sous le charme, ce dernier finit par inviter Emma à diner dans un restaurant italien tenu par un couple d’amis.  Malheureusement ils ne se rencontreront jamais même si chacun à leur tour ils se rendent au rendez-vous. Il faut dire que par un étrange phénomène Emma et Matthew parviennent à communiquer à travers le temps : elle vit en 2010, lui en 2011. L’ordinateur d’Emma est leur seul lien. D’abord sceptique, Emma finit par se rendre à l’évidence : elle parle à un homme qui vit un an plus tard. Alors que Matthew veut sauver à tout pris sa femme décédée dans un accident à la veille de Noël, Emma va tenter de comprendre qui est cet femme et ce qu’elle cache derrière son apparence de femme amoureuse et de mère épanouie.

Mon avis ? Waouh, waouh, j’ai été scotchée par ce livre. A mesure que je progressais, je voulais toujours en savoir plus. Je tournais les pages avide d’en découvrir d’avantage. En effet je dois dire que cette histoire m’a totalement captivée. J’ai bien aimé ce roman qui commence comme une histoire fantastique et qui vire au thriller. C’est rudement bien mené et on ne peut qu’adhérer au truc. J’ai bien aimé dans la première partie du roman l’alternance de point de vue entre Matthew et Emma et ainsi l’alternance d’époque 2010/2011. J’ai bien aimé que cette alternance disparaisse au moment au l’ordinateur de Matthew tombe en rade et que cela cède la place à l’enquête d’Emma qui a commencé à se poser des questions sur la femme de Matthew, Kate. J’ai bien aimé que l’auteur tente d’égarer son lecteur sur de fausses pistes comme l’espionnage industriel, la guerre froide entre les États-Unis et la Russie. Franchement c’est du grand art et ça fonctionne du tonnerre de Dieu! Moi jusqu’au quatre-cinquième du roman, je n’ai pas deviné de quoi il s’agissait (et je n’en dirai pas plus pour ne pas tout spoiler). Franchement je n’ai rien vu dans ce roman qui pourrait me dissuader de vous le recommander. Demain est un très bon roman policier à lire étendu sur une serviette à la plage :)

La quatrième de couverture : Emma vit à New York. À 32 ans, elle continue de chercher l’homme de sa vie. Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa fille de quatre ans. Ils font connaissance grâce à Internet et bientôt, leurs échanges de mails les laissent penser qu’ils ont enfin droit au bonheur. Désireux de se rencontrer, ils se donnent rendez-vous dans un petit restaurant italien de Manhattan. Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et pourtant… ils ne se croiseront jamais. Jeu de mensonges ? Fantasme de l’un ? Manipulation de l’autre ? Victimes d’une réalité qui les dépasse, Matthew et Emma vont rapidement se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un simple rendez-vous manqué…

Prochaine lecture : Les amants de Samaroux de Natasha Farrant

Aristote, mon père d’Annabel Lyon

Posted in Lecture
on 10 juillet 2014

aristote mon pèreJ’ai reçu il y a quelques semaines le nouveau roman d’Annabel Lyon à paraitre fin aout, Aristote, mon père. Je l’ai lu et je vous livre mes impressions à cette lecture. Aristote, mon père est en quelque sorte une suite de son roman Le juste milieu paru en 2011. Mais il peut être aussi lu indépendamment comme je l’ai fait (oui j’avoue je n’ai pas lu Le juste milieu). Aristote, mon père raconte l’enfance et l’adolescence de Pythias, la fille du philosophe grec Aristote. On suit Pythias de ses 8 ans environ jusqu’à ses 16 ans. Durant ses premières années, Pythias est élevée à l’égal des garçons par son père. A partir du moment où elle devient une femme, elle est renvoyée dans la position qu’elle aurait dû avoir depuis le début. Mais quand son père meurt, Pythias doit se débrouiller le temps que celui à qui son père l’a destine rentre de la guerre et qu’il l’épouse. Pendant ces quelques semaines qui la sépare du mariage, Pythias va tour à tour aller chercher refuge auprès des prêtresses de la déesse Athéna, d’une sage-femme ou encore d’une mère maquerelle. Une fois, l’homme à qui elle est destinée revient, Pythias se marie et apprend à se conduire comme une femme respectable et à honorer son mari.

Mon avis ? Aristote mon père est pour moi une bonne surprise. Les pages défilent, ça se lit bien. Après malgré le gros travail de documentation (Annabel Lyon nous a avoué quand nous l’avons rencontré à Paris chez son éditeur avoir passé pas moins de sept ans en travail préparatoire pour son premier roman et deux pour le second), c’est une œuvre de fiction. Il ne faut pas y voir là un documentaire (ou une thèse comme on voudra) sur la condition féminine dans l’antiquité mais seulement un roman. C’est important de le dire car ça évitera à certains de penser qu’il s’agit là d’un texte rébarbatif, destiné à une poignée d’érudits. C’est pas du tout ça et même ça n’a rien de rébarbatif croyez-moi. Moi j’ai bien aimé que ce roman prenne place dans l’antiquité. J’ai bien aimé aussi qu’il s’intéresse à des personnages dont on ne parle jamais ou presque, les femmes. J’ai aimé que, à travers ces pages, s’élève la voix de Pythias elle-même (et oui le récit est à la première personne et au présent). Après oui, ce roman a aussi des faiblesses. J’ai trouvé que dans la seconde partie, après la mort de son père Aristote, tous les essais que fait Pythias quand elle trouve refuge auprès de différentes communautés soient évoqués trop rapidement, ne soient pas développés d’avantage. J’ai eu l’impression que toutes ces aventures se déroulaient sur un laps de temps trop bref. C’est dommage. Mais bon, il n’en demeure pas moins que Aristote, mon père est une belle œuvre de fiction. J’ai passé un bon moment et je vous suggère de vous plonger à votre tour dedans dès sa sortie en librairie le 28 aout.

La quatrième de couverture : Pythias, la fille d’Aristote, a été élevée à l’égal des hommes. Elle fait figure d’exception à Athènes, puis en Macédoine où elle est contrainte de s’exiler : c’est elle, et non son frère cadet, qui assiste Aristote dans ses travaux, provoque les collègues de son père par ses remarques pointues, et se rêve en philosophe, scientifique ou sage-femme. La mort d’Aristote disperse ses biens et sa famille à travers la Macédoine, laissant Phytias seule, en décalage avec cette société qui nie l’existence d’une conscience féminine, et l’oblige à se confronter à la réalité d’un monde dont elle s’était toujours tenue écartée.
Après Le Juste Milieu, qui évoquait la relation entre le jeune Alexandre le Grand et son précepteur Aristote, Annabel Lyon renouvelle le défi ambitieux d’écrire l’Antiquité d’une plume actuelle et spontanée. Aristote, mon père exhale le soufre des temples, le sang des femmes et les larmes de la tragédie.

Prochaine lecture : Demain de Guillaume Musso