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Roman

Le Pays sous le ciel de Matilde Asensi

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on 16 février 2015

Le Pays sous le ciel  de Matilde AsensiJ’ai lu il y a peu Le pays sous le ciel de Matilde Asensi. Avec ce roman, nous voilà transporté en Chine dans les années 20. Elvira de Poulain, artiste peintre espagnole mariée à un français, se rend en Chine avec sa nièce de 17 ans, Fernanda dont elle a la tutelle, pour régler la succession de son défunt mari assassiné chez lui par des brigands. Quand elle arrive à Shanghai après une longue traversée, elle découvre que Rémy, son mari était criblé de dettes et ne lui a rien laissé. Mais alors qu’elle s’apprête à vendre tout ce qui reste pour payer les créanciers, elle fait la connaissance de Lao Jiang, un antiquaire chinois ami de Rémy et de Paddy Tichborne, un journaliste irlandais quelque peu alcoolique. Lao Jiang lui révèle qu’il a vendu à Remy peu avant sa mort un coffret qui permettrait de retrouver la tombe du premier empereur de Chine et que c’est pour cela qu’il a été tué.  Les trois nouveaux amis accompagnés de la revêche  Fernanda et d’un jeune serviteur chinois de 13 ans, Biao  recruté par Fernanda décident de partir à la recherche du tombeau et de ses trésors. Poursuivis tout à la fois par les partisans du dernier empereur, Pui Yi et les communistes, la joyeuse petite bande va parcourir la Chine du Nord au Sud.

Mon avis ? Excellent, j’ai beaucoup aimé. Vous savez quoi ? Cette quête m’a évoqué les aventure d’Indiana Jones. Sauf que là notre Indiana Jones est une femme, une femme espagnole, libre et indépendante. Mais franchement c’est exactement ça, un Indiana Jones en jupon :)  Nos cinq amis vont avoir des énigmes à résoudre tout au long de leur périple et s’ils veulent s’en sortir ils auront intérêt à trouver la bonne réponse. Ils vont explorer un tombeau semé d’embuches et seul leur ingéniosité leur permettra de poursuivre leur route. Si Biao se révèle être un petit génie en mathématiques, Elvira se révèle d’une ingéniosité hors du commun une fois dans le tombeau. J’ai été bluffé par ses idées comme celle d’éclairer son chemin grâce à un astucieux jeu de miroir ou encore son idée de semer des émeraudes pour retrouver plus tard la sortie. Mais chut, je n’en dit pas plus.

Après Le Pays sous le Ciel est aussi une plongée extraordinaire dans la Chine des années 20 mais aussi son histoire et sa philosophie notamment taoïste. Je ne suis pas une spécialiste de la Chine mais le roman de Matilde Asensi m’a paru être super bien documenté. Personnellement j’ai beaucoup apprécié que l’aventure s’appuie sur des éléments d’histoire ou de philosophie précis. Je vous rassure, ça n’a rien de rébarbatif non plus. C’est super bien intégré à l’histoire et en fait même pleinement partie.

Bref pour moi Le Pays sous le ciel  de Matilde Asensi est une belle surprise. C’est un roman d’aventures comme je les aime, un de ceux que l’on ne lâche pas avant d’avoir tourner la dernière page. Franchement, je ne peux que vous conseiller de, à votre tour, vous plonger dedans.

La quatrième de couverture : Elvira de Poulain débarque à Shanghai en 1923. Femme indépendante, elle entend régler au plus vite les affaires de son défunt mari, Rémy. Et c’est avec effroi qu’elle constate qu’il ne lui a laissé que des dettes, la précipitant dans une terrible précarité. Mais le destin d’Elvira prend un tour inattendu lorsqu’elle fait la connaissance de Mr. Tichborne et de l’antiquaire Lao Jiang. Ce dernier aurait vendu à Rémy un mystérieux coffret qui mènerait à la légendaire sépulture du premier empereur de Chine. Une telle découverte suscite bien des convoitises. Et l’impitoyable Bande verte de Huang-le-grêlé, à la solde des Impérialistes chinois et japonais, entend bien faire main basse sur ce trésor. Commence alors une véritable course contre la montre pour Elvira et ses compagnons de voyage…

Prochaine lecture : Le gardien invisible de Dolores Redondo.

Loeuk… Tchong Kraoy : La Dernière fois de Phiseth Srun

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on 11 février 2015

couv74220903J’ai reçu et lu dans le cadre d’un partenariat avec les éditions VPS proposé sur Livraddict Loeuk… Tchong Kraoy : La Dernière fois  de Phiseth Srun. Ce premier roman raconte l’histoire de Zsunara de son départ du Cambodge au début de l’année 1975 à son arrivée en France, à Paris d’abord puis à Troyes. Quand Zsunara quitte sa famille et son pays, les combats contre les Khmers rouges font déjà rages. Zsunara quitte alors Phnom Penh pour Vientiane au Vietnam. Il y retrouve la famille d’un collègue de son père avec les enfants duquel il a grandi. Cette famille l’accueille pendant quelques semaines avant qu’eux-même décident d’immigrer aux États-Unis.

Mon avis ? Bof, bof. J’ai vraiment du mal à trouver un point positif à Loeuk… Tchong Kraoy : La Dernière fois  de Phiseth Srun que ce soit le style ou l’histoire. Oui j’avoue c’est rare mais là rien n’a trouvé grâce à mes yeux. Vous allez voir. Tout d’abord le style. Déjà c’est peu agréable. J’ai eu l’impression par moment de lire la rédaction d’un collégien. Pourquoi ? Parce que déjà l’auteur répète les mêmes choses à de nombreuses reprises. On a l’impression qu’il ne fait pas confiance à son lecteur pour se souvenir des personnages ou des lieux qu’il a présenté. Ça finit par être franchement agaçant. Le deuxième point où le bât blesse, c’est les passages d’explication entre crochets. Mon Dieu, que c’est lourd et ennuyeux. Là encore ces passages sont plaqués et on se demande parfois ce que cela vient faire. Au point qu’a certains moments, j’ai eu l’impression de lire un guide touristique; Au Secours!!!! Bon alors et l’histoire ? Bah c’est pareil j’ai envie de dire. Je ne lui ai pas trouvé grand intérêt. C’est insipide. Je dois dire qu’en lisant la quatrième de couverture, je m’attendais à une véritable aventure. En fait il n’en est rien. Le voyage de Zsunara de Phnom Penh à Vientiane se fait sans anicroche. On ne le vole pas, on n’essaie pas de le tuer, il n’a pas à fuir. Rien de rien.

Bref, Loeuk… Tchong Kraoy : La Dernière fois de Phiseth Srun est une grosse déception pour moi. Et franchement, entre nous, je ne vous le recommande sous aucun prétexte.

La quatrième de couverture : Au début du printemps 1975, à 12 000 kilomètres du Sud-Est de la France, un jeune étudiant de vingt ans, originaire de Phnom Penh et issu d’un milieu militaire, quitte sa ville natale pour se rendre chez ses amis au Laos. Pour ce faire, il doit parcourir 800 kilomètres en autocar, partant de la région Nord-Ouest du Cambodge pour rejoindre se rendre à Vientiane. Un mois plus tard, les maquisards communistes « Khmers rouges » envahissent les villes du pays..

Prochaine lecture : Le gardien invisible de Dolores Redondo

La maison atlantique de Philippe Besson

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on 27 janvier 2015

la maison atlantiqueJ’ai reçu et lu pour préparer une rencontre avec l’écrivain Philippe Besson son roman La maison atlantique. La maison atlantique c’est un petit roman racontant les vacances d’un père et son fils dans la maison de vacances sur la côte. Des années auparavant, la mère du narrateur est morte dans cette maison. Accident ou suicide pour le fils le doute n’est pas permis. Il en tient même son père pour responsable. Aussi leur relation est tendue. Et ses vacances que le père a imposé à son fils pour tenter un rapprochement est un fiasco. Petit à petit, dans la chaleur de ce mois de juillet, le drame se noue, inexorable, sans que rien ne puisse l’arrêter.

Mon avis ? Je ne connaissais pas du tout l’œuvre de Philippe Besson avant de lire La maison atlantique. J’avoue. Je n’avais jamais prêté attention à Son frère, son roman porté à l’écran par Patrice Chéreau. Mais du coup et La maison atlantique alors ? J’ai adoré. J’ai tourné les pages sans même m’en apercevoir. Pourtant dès la première page, tout est dit. On devine que  cela va mal finir. Le narrateur raconte les souvenirs qu’il a de cet été où tout a basculé. Il débute son récit en se présentant comme un orphelin dès la première ligne. Puis il mentionne de façon anecdotique que ces deux morts n’ont rien eu d’accidentelle. Alors pourquoi une telle fascination ? Tout d’abord, le style de l’auteur y est pour beaucoup je pense. C’est une écriture sèche, sans fioriture. L’auteur nous racontait même que dans une deuxième phase de rédaction, il avait pour habitude d’élaguer, de supprimer pour ne laisser que l’essentiel (j’ai envie de dire la substantifique moelle). Et c’est exactement ça. Le roman est court mais dense. Ça, j’ai aimé. Les chapitres courts aussi, j’ai trouvé ça bien senti. Ça donne une certaine intensité nerveuse au récit.

En bref La maison atlantique est une jolie découverte. Et maintenant ? Je crois qu’une plongée dans l’œuvre de Philippe Besson est a envisagée pour les mois avenir :) J’ai envie de lire notamment Le garçon italien dont l’auteur nous a touché deux mots.

Faudra aussi que je lise Bonjour tristesse de Françoise Sagan. Ce roman a semble t’il beaucoup inspiré l’auteur pour La maison atlantique :)

La quatrième de couverture : Jusqu’à l’été de ses dix-huit ans, tout le séparait de son père, un séducteur impénitent, sûr de lui, et qui s’était surtout illustré par son absence. Alors quand père et fils se trouvent enfin réunis dans la maison familiale, face à l’océan, l’occasion semble propice à la réconciliation. Mais en huis clos, les rancœurs enfouies peuvent resurgir, le souvenir d’une disparue remonter à la surface. Et certaines retrouvailles, prendre des allures de vengeance en marche…

Prochaine lecture : Le pays sous le ciel de Matilde Asensi

Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman

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on 10 janvier 2015

Demain est un autre jour de Lori Nelson SpielmanPremière lecture de cette année 2015 a été Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman. Je ne sais plus quand je l’ai acheté celui-là mais il trainait depuis un certain temps dans ma PAL. Aussi quand une lecture commune a été proposée sur Livraddict, je me suis dit pourquoi pas, ça sera l’occasion de le sortir et de le lire. Aujourd’hui c’est la deadline pour le lire et livrer notre avis.

Ce roman raconte les aventures de Brett Bohlinger. Jusqu’à la mort de sa mère, Brett venait une vie rangée. Directrice marketing dans la société de cosmétiques familiale, en couple avec le séduisant Andrw Beson, ambitieux avocat, elle n’attendait que de prendre la succession de sa mère. Mais à la mort de celle-ci, rien ne se passe comme prévu. Brett perd son job et surtout n’hérite de rien si ce n’est d’une liste d’objectifs qu’elle avait rédigé quand elle avait 14 ans. Si elle veut hériter, il lui faudrait remplir un à un ces objectifs. Pour cela, elle a un an. Aidé de Brad Midar, l’avocat engagé par sa mère avant sa mort, Brett va tenter de réaliser les dernières volontés de sa mère. Mais il n’est pas si facile de tomber amoureuse, faire un bébé ou acheter un cheval quand on a 34 ans et que l’on est persuadé que tout est déjà joué…

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé!! Si à la lecture de la quatrième de couverture, ça m’avait évoqué PS. I love you de Cécilia Ahern, au final j’ai trouvé assez différent pour ce que je me souviens du roman de Cécilia Ahern. Moi j’ai beaucoup aimé le personnage de Brett. Elle ne se laisse pas aller à son chagrin (sauf lors des obsèques de sa mère mais c’est tout à fait normal je trouve); elle doute mais elle se bat. Elle est profondément humaine, elle n’est pas ce qu’on peut appeler vénale. Si elle veut réaliser les objectifs que sa mère lui a fixé post-mortem, c’est que petit à petit elle réalise tout ce qu’elle a laissé de côté pour plaire à un petit ami égoïste, pour se conformer à une certaine image qu’elle voulait donner d’elle même.  Tout ça sans que  ça ne sombre dans le mélo.  J’ai aimé aussi les errements amoureux de Brett (même si j’avais ma petite idée sur son prince Charmant). Ça la rend plus humaine mais aussi plus crédible. Et oui, le prince charmant ne se trouve pas au coin de la rue, Mesdemoiselles :) Enfin, j’ai aimé les lettres qu’Elisabeth Bohlinger a laissé à sa fille pour chaque objectif rempli. J’ai aimé le fait qu’au départ, les lettres ponctuent le récit à un rythme effréné puis que cela s’estompe au point que Brad Midar ne nous lira finalement pas les dernières :)

Bon si on résume tout ça, je dirai que Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman est un excellent roman, que j’ai beaucoup apprécié le lire et que je vous le conseille vivement :)

La quatrième de couverture : Qu’avez-vous fait de vos rêves de jeunesse ? Brett Bohlinger, elle, a un an pour le découvrir. Pensant hériter de l’empire cosmétique familial à la mort de sa mère, elle apprend que cette dernière, qui avait pour elle de tout autres projets, ne lui a légué qu’un vieux bout de papier : la liste de tout ce que Brett voulait vivre quand elle avait 14 ans. Si elle veut toucher sa part, la jeune femme doit réaliser chaque objectif de cette life List. Enseigner ? Aucune envie. Un bébé ? Andrew, son petit ami, n’en veut pas. Tomber amoureuse ? C’est déjà fait, grâce à Andrew. A moins que…

Prochaine lecture : Le Pays sous le ciel de Matilde Asensi