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Roman

Ma vie privée sur Internet de Carole Matthews

Posted in Lecture
on 30 octobre 2009

Ma_Vie_Privee_sur_InternetMa vie privée sur internet de Carole Matthews est le dernier livre que j’ai lu.  C’est l’histoire d’Emily, enseignante rangée dont le petit ami criblé de dettes décide de publier la photo en petite tenue sur le net. S’en suit pour la pauvre Emily une série de catastrophes : elle est expulsée de sa maison, perd son travail, est assiégée par des paparazzis jusque chez sa meilleure amie où elle s’est installée, sa photo parait à la une des journaux, les médias du monde entier en font leurs choux gras. Jusqu’à ce qu’elle rencontre un séduisant attaché de presse qui lui propose de retourner la situation à son avantage.

Voilà un livre sur un thème très actuel qui donne à réfléchir! Certes les aventures d’Emily sont poussées à l’extrême mais combien de photos ne serait-ce que gênantes pour leurs protagonistes se retrouvent sur le net contre leur avis ? Certes je ne suis pas sure que ce soit aussi le propos de l’auteur de faire réfléchir ses lecteurs de la sorte. Mais quand même, ça fait un peu froid dans le dos tout ça! En tout cas, le roman est juste sympa, c’est pas hilarant comme on aurait pu s’y attendre. La copine barrée qui se prend pour une sorcière et qui tente d’envouter l’homme qu’elle convoite, ça va cinq minutes. Je n’ai pas trouvé que la psychologie des personnages était assez fouillée. L’auteur aurait pu pousser plus loin. Bref c’est juste correct. Vous l’aurez compris, je ne vous encouragerais pas à le mettre plus que ça sur votre PAL.

La qutrième de couv’ : Le jour où Emily découvre que son petit copain a mis en ligne sur Internet une photo d’elle nue, dans une posture ridicule et revêtue d’un chapeau de mère Noël, elle pense que rien de pire ne peut lui arriver. Erreur : les ennuis ne font que commencer ! Emily perd son travail, sa maison, son boy friend et devient la risée de tous et la cible des paparazzis. Jusqu’au jour où elle rencontre un photographe qui lui propose de tirer profit de la situation…

Prochaine lecture : Les arcanes du Chaos de Maxime Chattam

Mort aux cons de Carl Aderhold

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on 16 septembre 2009

J’avais emmené dans mes valises cet été un certains nombre de romans pour passer le temps entre deux ballades. Parmi ceux-ci , j’avais glissé le premier roman de Carl Aderhol, Mort aux cons. Un soir d’été, le narrateur excédé par le petite chatte de la voisine qui se faufile en permanence chez lui, le balance  par la fenêtre la tuant par la même. Devant l’élan de solidarité que cela entraine dans son immeuble, il imagine de rapprocher les gens en tuant les animaux du quartier. Mais l’escalade a lieu, il tue la concierge un peu trop curieuse puis un voisin un peu trop envahissant, puis un chauffard… Petit à petit, le narrateur en vient à supprimer tous ceux qui lui empoissent la vie. Se sentant investi d’une mission, il se met à élaborer une théorie visant à définir le Con (avec un C majuscule) aidé en cela par son psychiatre qui ne voit dans ses récits que des meurtres symboliques.
Premières impressions : j’ai beaucoup aimé ce livre. J’ai bien ri à la lecture de quelques passages. C’est bien écrit malgré quelques longueurs. Voilà un excellent roman à lire pour rester zen face à ce gars qui reste assis sur les strapontins dans le métro aux heures de pointe ou à la rombière qui resquille la queue au supermarché, la caddie archi-plein. Et ne me dites pas que vous ne vous êtes jamais surpris à souhaiter ne serait-ce qu’une fois, une toute petite fois, les pires atrocités à ces cons :)

La quatrième de couv’
: Contrairement à l’idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n’ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu’ils sachent que je les surveille et que le temps de l’impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu’ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. » Qui n’a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d’envoyer dans le décor l’automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l’action.

Prochaine lecture : Juste un regard de Harlan Coben

In tenebris de Maxime Chattam

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on 4 septembre 2009

J’aime bien les vacances et les déplacements en avion. Ca me permet de bouquiner tranquille. Là pendant les vacances, j’ai réussi à lire trois romans. In tenebris de Maxime Chattam est l’avant dernier roman que j’ai lu. Une jeune femme est retrouvée scalpées, errant nue dans un parc en pleine nuit à New York. Très vite, les enquêteurs appelés sur place remontent la piste et découvre le kidnappeur. Ce dernier est tué lors de son interpellation mais les policiers découvrent chez lui, des dizaines et des dizaines de photos de gens disparus dans les environs. Que sont devenus ces gens dont on n’a pas retrouvé les corps ? Une chasse à l’homme débute alors. Joshua Brolin qui mène l’enquête sur la disparition d’une jeune fille à New York, va aider l’enquetrice en charge de l’affaire, Annabel O’Donnel à faire le jour sur cette mystérieuse affaire.
Après l’ame du mal dont je vous avais parlé il y a quelques temps, voici donc le deuxième volet de la trilogie de Maxime Chattam. Trilogie même s’il y a peu d’allusion au premier roman et que les deux tomes peuvent finalement se lire indépendamment l’un de l’autre. On retrouve certes l’enqueteur Joshua Brolin mais ce dernier a quitté la police de Portland et est devenu détective privé. Il partage cette fois la première place avec Annabel O’Donnel. Cette fois encore, je n’ai pas été déçue. Le suspense est présent à chaque page et on se laisse happer tout entier par l’histoire. Il n’y a pas à dire, c’est vraiment un maitre dans l’art du thriller.

La quatrième de couverture : Des dizaines et dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d’entre elles ne sont jamais retrouvée. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée et prétend s’etre enfuie de l’enfer.On pourrait croire à un acte isolé s’il n’y avait ces photos, toutes ces photos… Annabel O’Donnel, jeune détective à Brooklyn, prend l’enquête en main, aidée par Joshua Brolin spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison, si c’était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel… Dans une atmosphère appocalytique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage… dans les ténèbres.

Prochaine à lecture : Madeleine de Amanda Sthers

Le coeur d’une autre de Tatiana de Rosnay

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on 22 juillet 2009

Ma dernière lecture en date, c’est Le coeur d’une autre de Tatiana de Rosnay. L’histoire commence alors que Bruce Boutard découvre après une partie de tennis qu’il est gravement malade et va devoir subir une greffe du coeur s’il veut continuer à vivre. Après une longue attente, un coeur se présente et il est greffé. A partir de là, plus rien ne sera comme avant, Bruce Boutard se découvre une sensibilité, un amour de l’art et de la beauté qu’il ne se connaissait pas. Le coeur de son donneur lui aurait-il transmis une partie de sa personnalité ? C’est ce que Bruce veut découvrir en se lançant à la recherche de son donneur, aidé en cela par son fils, Mathieu et sa petite amie, Joséphine Qui était-il ? Qu’aimait-il ? Il va rencontrer ses proches, ceux qui l’ont côtoyé et aimé à Paris mais aussi en Italie.
Voilà un excellent petit roman sur un thème pas facile : le rapport entre donneur et receveur. Tatiana de Rosnay l’aborde là sous l’angle de la différence entre les sexes. Quand on fait la connaissance de Bruce, c’est un macho limite misogyne, un peu ours. Mais une fois greffé, il change de tout au tout. C’est un peu caricatural surtout quand Bruce Boutard se met à vouloir faire le ménage et avoir envie de propre allant jusqu’à renvoyer sa femme de ménage. Mais au delà de tout ça, c’est bien plus la transmission, le melange qui peut s’opérer par l’organe greffé (le cœur, siège des émotions dans la littérature classique). J’ai presque envie de parler d’alchimie entre le donneur et le receveur. En tout cas,l’auteur ne sombre pas dans le melo, dans le pathos. Il n’y pas de sensibilisme, juste beaucoup de sensibilité. C’est sobre, bien écrit. C’est le deuxième roman de cet auteur que je lis et je ne suis pas déçue. Ma première impression s’est trouvée confirmée en lisant celui-ci : c’est une grande romancière qui mérite d’être connue et lu :)

La quatrième de couv’ : Bruce, un quadragénaire divorcé, un peu ours, un rien misogyne, est sauvé in extrémis par une greffe cardiaque.Après l’opération, sa personnalité, son comportement, ses goûts changent de façon surprenante. Il ignore encore que son nouveau coeur est celui d’une femme.Mais quand ce coeur s’emballe avec frénésie devant les tableaux d’un maître de la Renaissance italienne, Bruce veut comprendre.Qui était son donneur ? Quelle avait été sa vie ? Des palais austères de Toscane aux sommets laiteux des Grisons, Bruce mène l’enquête. Lorsqu’il découvrira la vérité, il ne sera plus jamais le même…

Prochaine lecture : L’accro au shopping attend un bébé de Sophie Kinsella