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Roman policier

Fenêtre sur crime de Linwood Barclays

Posted in Lecture
on 1 juillet 2015

fenetre sur crimeJ’ai été invitée récemment à rencontrer Lindwood Barclays pour la sortie de son roman Fenêtre sur crime chez J’ai Lu. Des romans de Linwood Barclays, j’en avais dans ma PAL mais jusque là je n’en avais ouvert aucun. Shame, shame, shame. Fenêtre sur crime est donc mon premier roman de l’auteur canadien. L’histoire débute alors que Ray revient dans la maison de son père pour régler la succession et s’occuper de son jeune frère Thomas qui souffre de schizophrénie. Thomas est depuis l’enfance obsédé par les cartes et il ne quitte pas sa chambre préférant explorer les villes du monde entier via Whirl360 pensant aider la CIA en cas d’attentat terroriste. Jusqu’au jour où Thomas assiste via Wirl360 au meurtre d’une jeune femme à New-York. Thomas pousse son frère à se rendre sur place et vérifier. Le commanditaire du meurtre, conseiller d’un futur gouverneur, se lance à la poursuite des deux frères.

Mon avis ? J’ai proprement adoré. Linwood Barclays réussit le pari de tenir son lecteur en haleine jusqu’à la dernière ligne. J’ai très vite été happée par l’histoire et je n’ai pas pu le lâcher avant d’avoir lu la dernière page. Et l’auteur arrive même à nous glisser une révélation inattendue à la toute fin du roman (non, non, n’insistez pas je ne dirais rien). Franchement, moi, je ne m’y attendais pas!

Après il n’y a pas que ça qui m’a séduite. L’auteur choisit pour héros un personnage assez improbable : un schizophrène inoffensif obsédé par les cartes et persuadé de travailler pour la CIA. Franchement, ça c’est assez inattendue. Et oui même si l’auteur préfère que ses personnages soient des gens ordinaires plongés dans des situations extraordinaires, je trouve que Thomas n’est pas un personnage si ordinaire que ça. Combien de romans ont pour héros un schizophrène dans le rôle du gentil ? D’ordinaire, ce type de personnage tient plutôt le rôle du méchant :) Pour la petite anecdote, il faut savoir que Lindwood Barclays s’est inspiré de son propre frère schizophrène obsédé par les langues étrangères pour créer le personnage de Thomas. A côté de ça pourtant, c’est Ray qui raconte. Oui le récit alterne les passages à la première personne et les passages à la troisième. Ça aussi, ça prouve une certaine maitrise du récit par l’auteur.

En bref, je vous recommande vivement la lecture de Fenêtre sur crime de Linwood Barclays. Moi je vais aller lire un autre de ces romans. J’ai Ne la quitte pas des yeux qui m’attend :)

La quatrième de couverture : Illustrateur de trente-sept ans, Ray doit abandonner sa vie de célibataire et ses activités professionnelles pour retourner dans la maison familiale suite au décès accidentel de son père. Il y retrouve Thomas, son cadet, et du même coup toutes les difficultés qu’il pensait avoir laissées derrière lui. Thomas, atteint de schizophrénie, vit reclus dans sa chambre et passe ses journées sur son ordinateur, devant un programme de cartes interactives baptisé Whirl 360. Convaincu de l’imminence d’une attaque terroriste, Thomas s’est donné pour mission de mémoriser les plans des grandes villes de la planète afin, le moment venu, de venir en aide aux agences de renseignement. Mais aujourd’hui, Thomas est plus agité que d’ordinaire. En explorant virtuellement Manhattan, il pense avoir surpris une scène de meurtre…

Prochaine lecture : Widdershins tome 3 : Le pacte brisé d’Ari Marmell

10 romans policiers ou polars à lire cet été sur la plage

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on 27 juin 2015

J’ai envie aujourd’hui de vous proposer quelque chose un peu différent puisque je vais faire des bibliographies thématiques. A chaque fois, je proposerais une sélection de 3, 5, 10 ou plus romans sur un thème donné. Il va y avoir des sélections thématiques grands publics si j’ose dire et puis des choses peut-être plus pointues. Je vous propose aussi de me laisser un commentaire si vous avez besoin ou envie d’avoir une bibliographie sur un thème précis. Tu veux une sélection de romans gothiques. Pas de souci. Tu veux lire des romans ayant pour cadre le Japon. Pas de souci. Hop, je m’y mets, je cherche, je fouille, je compile et je poste ça ici sur le blog (surement le samedi matin comme là).

On commence aujourd’hui avec une sélection de polars à lire à la plage. Ça tombe bien, je crois que pour beaucoup d’entre vous, c’est de saison.

  1. Ne lâche pas ma main de Michel Bussi. Voilà je pense le plus addictif de ma sélection. Il est très dur de le lâcher une fois commencé. Attention donc au coup de soleil avec celui-là :)ne lache pas ma main
  2. Dix Petits Nègres de Agatha Christie. Le plus connu de ma sélection. Qui n’en a pas entendu parlé au moins une fois dans sa vie ? Si vous ne l’avez pas lu, c’est le moment de remédier à la chose car selon moi c’est un des meilleurs d’Agatha Christie.couv73239961
  3. Heather Mallender a disparu de Robert Goddard. Plus besoin de présenter Robert Goddard, je pense que vous avez compris que j’adore ses romans :)couv18825009
  4. Luther : l’alerte de Neil Cross. C’est l’un des plus glauque de ma sélection je crois bien.couv31653068
  5. L’âme du Mal de Maxime Chattam. L’un des tout premier Maxime Chattam que j’ai lu! J’avais beaucoup aimé et n’avais eu de cesse après cela d’en lire d’autres. Ça tombait bien d’ailleurs puisqu’il s’agit du premier tome de la trilogie du Mal.couv66693325
  6. Pars vite et reviens tard de Fred Vargas. C’est avec celui-là que j’ai fait connaissance avec le commissaire Adamsberg même si ce n’est pas dans celui-là qu’il apparait pour la première fois.9782290349311
  7. Un employé modèle de Paul Cleaveun_employe_modele
  8. le chuchoteur de Donato Carrisile_chuchoteur
  9. Cette chanson que je n’oublierai jamais de Mary Higgins Clark. Un très bon polar par un maitre du genre.couv65293946
  10. Travail soigné de Pierre Lemaître. Et une fois n’est pas coutume, un polar que je n’ai pas encore lu mais dont j’ai entendu beaucoup de bien. Je compte bien le lire cet été moi. D’ailleurs si vous vous souvenez bien, j’ai acheté il y a quelques temps toute la trilogie :)travail soigné

Ne lâche pas ma main de Michel Bussi

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on 12 mai 2015

ne lache pas ma mainIl y a quelques jours j’ai lu Ne lâche pas ma main de Michel Bussi. J’attendais de recevoir son nouveau roman, Maman a tort dont on va parler très vite et pour patienter j’ai décidé de me plonger dans un autre de ses romans. Ne lâche pas ma main raconte la disparition mystérieuse d’une femme en vacances sur l’ile de La réunion. En vacances avec son mari et sa petite fille, Liane disparait mystérieusement de sa chambre d’hôtel. Son  mari, Martial Bellion appelle la police pour signaler la disparition mais très vite il se retrouve être le suspect numéro un. Des témoins l’ont vu pousser un charriot de linge sur le parking de l’hôtel cet après-midi là. Pour ne pas finir en prison, il décide de s’enfuir avec Josapha dite Sofa, sa fille de six ans. S’engage alors une course-poursuite à travers toute l’ile qu’il semble connaitre comme sa poche. Mais parviendra t’il à semer Aja, l’inspectrice en charge de cette enquête et à déjouer le plan épervier ?

Mon avis ? J’ai découvert les romans de Michel Bussi avec Un avion sans elle. Quand je l’avais lu, je n’avais pas pu le lâcher avant de savoir le fin mot de l’histoire. Et bien avec Ne lâche pas ma main ça a été pareil. Il fallait que je comprenne, que je sache. Un truc de fou :) Du coup vous vous en doutez, je l’ai lu très vite, très, très vite même. L’auteur arrive à tenir le lecteur en haleine tout du long. Il réussit en effet le tour de force de l’égarer et de le laisser penser que le mari est peut-être en fin de compte bien coupable comme semble d’ailleurs le penser sa petite fille (d’ailleurs les chapitres racontés du point de vu de la petite sont une très bonne idée je trouve). Franchement, j’ai alterné pendant un long moment entre coupable, non-coupable. Quelques phrases savamment distillées ça et là et j’étais persuadée qu’il avait tué sa femme, une vieille dame, le pêcheur sur le port. Bref qu’il semait les cadavres sur sa route. Et puis quelques pages plus loin, je me disais non pas possible. Un truc de fou, je vous dis. Serait-ce à dire que ce roman est parfait, zéro défaut ? Non, non, je vous rassure. Y a quelques points que j’ai pas trouvé top comme le fait d’introduire longuement Aja et de raconter son histoire. Pour moi, ça n’a pas pas spécialement d’intérêt vu que je ne suis pas sûre que ce sera un personnage récurrent de l’œuvre de Michel Bussi. Je crois que ce sont les seuls passages qui m’ont un peu ennuyée. Mais passons et ne boudons pas notre plaisir.

En bref Ne lâche pas ma main est un excellent polar. Michel Bussi confirme avec ce livre (et le suivant) la bonne opinion que j’avais de ses romans. Si je devais qualifier les romans de Michel Bussi, je dirais tout simplement « Addictif ».

La quatrième de couverture : Un couple d’amoureux dans les eaux turquoise de l’île de La Réunion. Farniente, palmiers, soleil.
Un cocktail parfait.
Pourtant, le rêve tourne au cauchemar. Quand Liane disparaît de l’hôtel, son mari, Martial, devient le coupable idéal. Désemparé, ne sachant comment prouver son innocence, il prend la fuite avec leur fille de six ans. Pour la police, cela sonne comme un aveu : la course-poursuite, au cœur de la nature luxuriante de l’île, est lancée.

Prochaine lecture : La dernière fugitive de Tracy Chevalier

Citoyens au-dessus de tout soupçon… de Raphaël Confiant

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on 30 mai 2014

Citoyens au dessus de tout soupçon de Raphaël ConfiantJ’ai lu récemment un polar pour changer un peu : C’est Citoyens au dessus de tout soupçon… de Raphaël Confiant. Le héros Jack Teddynson de son vrai nom Raymond Vauban est un petit détective privé exerçant à La Martinique. Son fond de commerce : les maris infidèles, les dettes, les recherches en paternité. Jusqu’au jour où un riche industriel de l’ile est assassiné et sa maitresse laissée pour morte. La veuve de l’entrepreneur vient trouvé le privé pour lui demander de faire toute la lumière sur le meurtre de son mari. Aidé de sa petite amie et d’un inspecteur de police de l’île, Jack commence à mener l’enquête et découvre bien vite que la veuve n’est pas au dessus de tout soupçon et lui cache des choses. Mais est- ce que cela en fait la meurtrière de son mari ? C’est ce sur quoi Jack doit faire la lumière au péril de sa vie.

Mon avis ? Ce n’est pas un policier extraordinaire ce roman. Pourtant au départ, tout laissant croire que ça allait être le cas. Le roman s’ouvre en effet par une présentation du héros faite par lui-même qui m’a évoqué certains romans noirs ou films policier très années 50 (si ça devait être adapté au cinéma, je verrai bien une scène en noir et blanc avec un héros qui fume dans l’ombre et une vois off grave qui commence à raconter l’histoire. Vous voyez le genre ?). Mais très vite je me suis rendu compte que Jack Teddysson n’avait rien d’un privé digne de ce nom. Bien au contraire! Je me suis même demandé comment il avait réussi à résoudre l’énigme à la fin. Parce que son enquête piétine, il ne semble pas avancer d’un poil à mesure que le temps passe (et que l’on tourne les pages). Et pourtant ce roman n’est pas mauvais, loin s’en faut. Je ne me suis pas ennuyée à sa lecture. Il faut dire que, à travers l’enquête du sieur Teddysson, Raphaël Confiant choisit de dresser un portrait sans concession aucune de la situation de l’île. Il choisit d’exposer en effet un certain nombre de problèmes de la Martinique actuelle. Il y a tout d’abord la prostitution et la drogue. Jack Teddysson évolue en effet au milieu des prostituées. Il en connait bon nombres et en fréquente même une assidument. Et c’est ainsi que l’on apprend que de nombreuses filles des caraïbes viennent en Martinique se prostituer dans l’espoir de gagner suffisamment pour repartir chez elles ouvrir un commerce. Il y aussi la politique et ses magouilles. L’auteur aborde les questions de la corruption, du financement occulte des partis politique à travers plusieurs personnages de son roman comme le député Salbert, grand ami du défunt ou Saint-Hubert, cadre d’une grande banque aux ambitions politiques affirmées. Enfin, il y a la question des paris clandestins et de la loterie haïtienne qui envahit l’île. Cette fameuse borlette haïtienne est en effet une piste dans l’enquête de Jack Teddyson. Donc bien plus qu’un roman policier (l’enquête policière au final ne sers que de prétexte pour une plongée dans la vie de la Martinique), c’est une étude de mœurs que nous propose là celui qui est à l’origine de la Créolité. Le charme en plus de ce roman ? Tous les mots, toutes les expressions propres à la Martinique qui émaillent le récit et les dialogues. Ça ne complique pas la lecture, rassurez-vous. Ça lui donne juste un petit quelque chose en plus, un petit air couleur locale qui accentue s’il en fallait la crédibilité de l’image que nous donne à voir l’auteur de la Martinique. Bref Citoyens au-dessus de tout soupçon… est pour moi un bon roman. Pas forcément ce à quoi je m’attendais mais un bon roman tout de même :)

La quatrième de couverture : Raymond Vauban qui exerce son métier de détective sous le nom de Jack Teddyson – ça sonne mieux, non ? – enquête sur le meurtre de Sésostris Ferdinand, un gros entrepreneur de Fort-de-France, retrouvé mort et castré. La belle Dominicaine avec qui il fretinfretaillait a, bien entendu, disparu. Or la vie privée sur une île comme la Martinique, ça n’existe pas : tout le monde sait qui est qui et qui fait quoi ! Jack a bientôt plus de pistes qu’il ne peut en suivre : rite vaudou ? vengeance d’une femme jalouse ? dettes de jeu ? magouilles politiciennes ? Le Philip Marlowe des Antilles doit enquêter sur des citoyens au-dessus de tout soupçon.

Prochaine lecture : Pierre obscure, tome 3 : L’eau de l’Alacarazas d’Emma Sha