L’amour comme par hasard d’Eva Rice

Posted in Lecture
on 5 octobre 2011

J’ai fini récemment L’amour comme par hasard d’Eva Rice. L’histoire qui se déroule en Angleterre dans les années cinquante débute alors que Pénélope attend le bus. Sa route croise alors celle de Charlotte qui cherche quelqu’un pour aller prendre le thé chez sa tante Clare. Pénélope qui s’est laissé entrainer fait ainsi la connaissance de Harry le cousin de Charlotte éperdument amoureux d’une actrice américaine sur le point de se marier et prêt à tout pour la reconquérir même à monter un stratagème qui ne laissera pas les protagonistes indemnes. Mais surtout de cette rencontre, il naitra entre les deux jeunes filles toutes deux folles du chanteur Johnnie Ray une solide amitié qui les amènera à partager bien plus qu’un taxi.

J’ai mis du temps à le finir celui-là. J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire pour tout dire raconté à la première personne par Pénélope elle-même.  Quand je suis enfin rentrée dedans, il était trop tard. Ce roman vous l’aurez compris ne m’a pas plus emballé que ça.

La quatrième de couv’ : 1954. Pénélope et Charlotte, de jeunes Anglaises issues de familles aristocratiques mais désargentées, sont folles du chanteur Johnnie Ray, qui fait fureur des deux côtés de l’Atlantique. Harry, le cousin de Charlotte, essaie de reconquérir une extravagante actrice américaine qui s’est fiancée avec un autre. Pénélope, elle, est subjuguée par l’irrésistible Rocky Dakota, un imprésario hollywoodien de vingt-cinq ans son aîné. Mais Rocky s’intéresse-t-il à elle ou à sa mère, une veuve éblouissante qui ne s’est jamais remise de la mort de son mari bien-aimé au champ d’honneur ?
Un marivaudage, dans lequel Eva Rice réinvente avec esprit les jeux de l’amour et du hasard, dans une Angleterre attachée à ses traditions, sur fond de rock’n roll…

Prochaine lecture : Un employé modèle de Paul Cleave

La table Libanaise

Posted in Un resto à Paris ?
on 4 octobre 2011

Parmi les cuisines du monde que j’apprécie tout particulièrement, il y a la cuisine libanaise. Alors quand il s’agit de tester une nouvelle adresse, je dis oui tout de suite. C’est comme ça qu’avec ma comparse, nous sommes parties manger à La table Libanaise dans le 15ème arrondissement de Paris.

En entrée, vous pourrez choisir entre les entrées froides parmi lesquelles l’hommos, le taboulé libanais, Moutabal (caviar d’aubergine), Basterma  et les entrées chaudes parmi lesquelles on trouve des falafels, des Samboussek (beignets à la viande ou au fromage) ou encore des Rakakat fromage.

Exit les traditionnels Mezze où l’on goute un peu de tout mais toujours plus ou moins la même chose. Nous là, on s’est laissées tenter par des sojok. Autrement dit des saucisses épicées à la libanaise, au citron, flambée :

En plat, c’est pareil y a du choix. Kafta, Chawarma, Chiche Taouk, etc… J’ai choisi Kafta Khach Khach c’est à dire Kafta grillé, sauce tomate maison aux épices d’orient :

En dessert, pas la peine de regarder la carte, je voulais des Baklawas . Les pâtisseries étaient extra, pas grasse pour un sou, un régal.

Rien à dire, je me suis régalée de l’entrée jusqu’au dessert. C’était vraiment très bon. Je retiens l’adresse et n’hésiterais pas à y retourner :)

Et les prix ? Raisonnables. Il vous faudra compter entre 6 et 7 euros pour une entrée et entre 13 et 15 euros le plat. Les desserts sont quant à eux à 7 euros. A noter aussi qu’il existe différentes formules pour le midi et le soir.

C’est où ?

La table libanaise

25 rue Oscar Roty

75015 Paris

Métro : Boucicault

 

Mon agenda culturel

Posted in On sort ?
on 29 septembre 2011

Habituellement quand sonne l’heure de la rentrée, je mets à jour mon agenda culturel et planifie les expos et les spectacles que je voudrais voir.

J’ai déjà pris des place pour début octobre pour Dracula, l’amour plus fort que la mort, le nouveau spectacle de Kamel Ouali.

Début octobre, je réserverai des places pour Cendrillon à l’opéra Bastille.

Côté expos, j’ai repéré pas mal de chose aussi. A commencer par l’exposition Fra Angelico et les maîtres de la lumière qui se tient au musée Jacquemard André (très beau musée soit dit en passant) jusqu’en janvier 2012.

J’ai repéré aussi une exposition Romy Schneider à l’espace Landowski. Et comme j’adore cette actrice qui m’a tant fait rêver, petite fille, dans ses rôles de princesse que j’irai certainement y faire un tour.

Et puis j’irai bien voir l’exposition Lewis Hine à la fondation Henri Cartier Bresson. C’est jusqu’au 18 décembre.

Enfin je ne veux pas manquer non plus Pompéi, un art de vivre au Musée Maillol jusqu’en février 2012.

J’hésite à mettre sur mon agenda Cézanne et Paris au musée du Luxembourg. Les dernières expositions que je suis allée voir là-bas m’ont beaucoup déçu.


Côté théâtre aussi, j’ai repéré quelques pièces que j’aimerai aller voir. A commencer par Le songe d’une nuit d’été au théatre de la porte Saint-Martin avec Lorànt Deutsch, Mélanie Doutey, Yves Pignot, Marie-Julie Baup, Davy Sardou et Nicolas Briançon. Les comptes-rendu que j’ai pu lire ici ou là m’ont mis l’eau à la bouche. En plus j’ai jamais vu jouer une pièce de Shakespeare, shame on me!

Puis (ou avant je sais pas encore) De filles en aiguilles de Robin Hawdon avec Delphine Depardieu et Alexandre Brasseur au Théâtre de la Michodière.

Je voudrais voir aussi Thé à la menthe ou t’es citron ? qui se joue au Théâtre Fontaine ainsi que les Bonobos au Théâtre du Palais Royal.

Ça fait déjà pas mal de chose pour les trois prochains mois. On reparle de tout ça au fur et à mesure  :)

Par un matin d’automne de Robert Goddard

Posted in Lecture
on 26 septembre 2011

Parmi mes dernières lectures dont je ne vous ai pas encore parlé (je lis plus vite que je n’écris ici), il y a le roman de Robert Goddard, Par un matin d’automne. L’histoire commence alors que deux femmes descendent d’un taxi pour aller se recueillir au mémorial de Thiepval. Léonora a décidé de faire se voyage avec sa fille afin de lui révéler le secret qui entoure ses origines. En effet, Léonora est née un an après l’annonce de la mort de son père au front durant la grande guerre. Qui était donc son vrai père ? Cet américain qui courtisait sa mère et voulait à tout pris l’épouser ? Léonora va plonger dans son passé et raconter pour la première fois son histoire de sa naissance à son mariage avec un jeune officier britannique en passant par l’étrange legs qu’un homme lui fera à sa mort et qui l’entrainera vers de nouvelles révélations. Elle révèle à sa fille ce qu’elle a mis des années à reconstituer et dont elle n’a jamais parlé à quiconque.

Première chose, ce roman à reçu le prix des lecteurs 2011. Habituellement, ça me laisse plus qu’indifférente mais là je dois dire que je comprends pourquoi. Par un matin d’automne est un véritable best-seller. Le roman nous plonge dans un atmosphère étrange. Il y a un je-ne-sais-quoi qui fait que l’on a envie de savoir la fin, quelque chose qui nous raccroche à ces personnages qui tour à tour viennent nous livrer une partie de l’histoire. L’intrigue est menée d’une main de maître et rien ne transparait avant les toutes dernières pages. Bref vous l’aurez compris, j’ai tout simplement adoré. Et si vous ne l’avez pas lu, courrez vite à la FNAC l’acheter. Moi je déplore maintenant que ce soit le seul de Robert Goddard publié en France!

La quatrième de couverture : Fin des années 1990. Leonora Galloway entreprend un voyage en France avec sa fille. Toutes deux ont décidé d’aller à Thiepval, près d’Amiens, au Mémorial franco-britannique des soldats décédés durant la bataille de la Somme.

Le père de Leonora est tombé au combat durant la Première Guerre mondiale, mais la date de sa mort gravée sur les murs du mémorial, le 30 avril 1916, pose problème. Leonora est en effet née près d’un an plus tard. Ce qu’on pourrait prendre pour un banal adultère de temps de guerre cache en fait une étrange histoire, faite de secrets de famille sur lesquels plane l’ombre d’un meurtre jamais résolu et où chaque mystère en dissimule un autre.

Le lecteur est alors transporté en 1914 dans une grande demeure anglaise où va se jouer un drame dont les répercussions marqueront trois générations.

Dans ce livre envoûtant à l’épaisseur romanesque exceptionnelle, Robert Goddard allie le cadre et l’atmosphère des plus grands romans anglais, ceux d’Elizabeth George ou de Ruth Rendell, à un sens du suspense et de la réalité historique remarquables.

Prochaine lecture : L’amour comme par hasard de Eva Rice