Financiers

Posted in A table!
on 3 novembre 2011

Ce week-end, j’ai passé pas mal de temps en cuisine. Je ne sais pas si c’est le temps ou quoi mais j’avais envie de petites gourmandises. J’ai jeté mon dévolu sur des financiers pour commencer. C’est bon, c’est facile à faire et c’est rapide. Que demande le peuple!

Ingrédients (pour environ deux plaques soit 18 financiers) :

60g poudre d’amandes

50g farine

4 blancs d’œufs

130g sucre en poudre

70g beurre

un demi sachet de levure

sel

Préparation :

Faites fondre le beurre dans un casserole jusqu’à ce qu’il prenne une couleur noisette. Pendant ce temps, dans un saladier, melangez la farine, la poudre d’amandes, le sucre, la levure et le sel. Ajoutez les blancs d’oeufs progressivement en mélangeant bien avec un fouet. Incorporez enfin le beurre noisette tiède.

Préchauffez votre four à 200°

Versez la pâte dans les alvéoles d’une plaque de moule à financiers. Comme pour les madeleines, remplissez seulement au trois-quart.

Enfournez et laissez cuire 12 à 15 minutes. Démoulez et laissez tiédir.

Il parait que ça se conserve très bien dans une boite hermétique. Je peux pas vous dire, Ici, ils ont pas fait long feu:)

Par contre vous allez peut-être pouvoir m’aider ? je fais quoi des jaunes qui me restent ?

Le premier amour de Véronique Olmi

Posted in Lecture
on 31 octobre 2011

J’ai lu récemment Le premier amour de Véronique Olmi séduite encore un fois par la quatrième de couverture. L’histoire débute alors que l’héroïne Émilie prépare un diner romantique pour fêter ses vingt-cinq ans de mariage avec Marc. Tout bascule quand elle remonte de la cave avec une bouteille de vin enveloppée dans une feuille de journal. Machinalement, elle se met à lire les petites annonces. Un message en particulier attire son attention qui semble lui être directement adressée. Sans plus se poser de question, elle quitte tout et part en Italie à la rencontre de son premier amour, Dario.

Ça augurait bien avec la quatrième de couverture puis le début. Bref ça m’avait tout l’air d’un bon roman. Du moins c’est ce que j’ai cru au début. Grosso modo jusqu’à la rencontre avec Dario, j’ai accroché. Tout au long de son Road Trip, Émilie nous raconte sa vie de son adolescence à Aix où elle rencontre l’amour pour la première fois à son mariage et à la naissance de ses filles.  Le récit à la première personne nous plonge directement dans les souvenirs de l’héroïne. Bref la première partie est plutôt sympa. Puis ça se gâte. Les retrouvailles avec Dario, le prétexte à cette petite annonce ne convainquent pas. C’est limite tiré par les cheveux. Le récit ne présente plus trop d’intérêt et on s’en lasse vite. Heureusement ça ne traine pas trop et l’on peut refermer vite fait ce roman. En résumé Le premier amour aurait pu être un bon roman; certes le thème en est rabâché mais pourquoi pas. Il est seulement insipide et très inégal.

La quatrième de couv’ : Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu’elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d’entre nous repose peut-être, tapie sous l’apparente quiétude quotidienne, la possibilité d’être un jour requis par son premier amour…

Prochaine lecture : Cet instant-là de Douglas Kennedy.

Un employé modèle de Paul Cleave

Posted in Lecture
on 25 octobre 2011

Parmi les derniers livres que j’ai lu, il y a un polar : Un employé modèle de Paul Cleave. Je ne suis pas fan de polar habituellement, j’en lis un de temps en temps mais c’est tout. Mais là je dois dire que je n’ai pas regretté mettre arreté sur celui là allechée comme bien souvent par la quatrième de couverture.  L’histoire débute alors qu’un serial killer terrorise les femmes d’une petite ville australienne. Plusieurs meurtre ont été commis et la police est sur les dents. L’homme de ménage du commissariat, Joe suit les derniers développement de l’affaire. Il faut dire qu’il est directement concerné puisque c’est lui le meurtrier. Mais voilà parmi ces meurtres, il y en a un qu’il n’a pas commis et il décide de traquer le vrai meurtrier et de lui faire endosser tous les meurtres. Petit à petit, il resserre son étau autour du meurtrier et finit par l’identifier.

Le roman est vraiment super. Le mode de narration, raconté à la première personne alternant les récits de Joe et de Sally une collègue qu’il juge un peu simplette ajoute au suspense et à la qualité du roman dans son ensemble.  Et puis le cynisme de Joe qui se prend parfois pour dieu lui-même a finit par me faire complètement adhérer. Seule l’épilogue m’a laissé un peu perplexe mais bon, c’est pas bien grave. Pour un premier roman, on a entre les mains un roman très abouti. En tout cas, si Paul Cleave en écrit d’autres, je ne manquerai pas de les acheter car celui-là est vraiment bon.

La quatrième de couv’ :

Christchurch, Nouvelle-Zélande. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, Joe Middleton travaille comme homme de ménage au commissariat central de la ville. Ce qui lui permet d’être au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un serial killer accusé d’avoir tué sept femmes dans des conditions atroces. Pourtant, même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu’une de ces femmes n’a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu’il est le Boucher de Christchurch. Contrarié, Joe décide de démasquer le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres… Variation sublime sur le thème du tueur en série, ce roman d’une originalité confondante, au-delà des clichés du genre, révèle un nouvel auteur, dont on n’a pas fini d’entendre parler.

Prochaine lecture : Le premier amour de Véronique Olmi