Cet instant-là de Douglas Kennedy

Posted in Lecture
on 15 novembre 2011

Ma dernière lecture ? Le dernier roman de Douglas Kennedy, Cet instant-là.L’histoire débute alors que Thomas Nesbitt auteur de récits de voyages est sur le point de divorcer d’avec sa femme Jan. Séparé, il s’est réfugié dans une petite maison dans le Maine où par un froid matin d’hiver, il reçoit un étrange paquet venu d’Allemagne. Le nom de l’expéditeur sur l’enveloppe le ramène bien des années auparavant à Berlin Ouest, dans une ville encore séparé par le mur. Parti récolté de la matière pour un livre, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour une radio qui fait de la propagande pro-américain à l’Est. C’est là qu’il rencontre Petra Dussman, transfuge de l’est. Au premier coup d’œil c’est le coup de foudre. S’en suit plusieurs semaines d’un amour fou. Petra vient s’installer chez Thomas, il l’emmène à Paris et la demande en mariage. Mais un lourd secret vient tout remettre en cause…

Mon avis ? j’ai bien aimé ce nouvel opus de Douglas Kennedy. Cette histoire d »amour sur fonds de guerre froide m’a bien plu. C’est à la fois un bon roman d »amour qui ne sombre pas dans la mièvrerie et à la fois un roman d’espionnage intéressant malgré parfois quelques longueurs.  J’ai particulièrement apprécie que les deux protagonistes livrent chacun leur tour leur vision de l’histoire en commençant par Thomas. Ça aurait été moins prenant si l’auteur avait fait le choix narratif d’emmêler les récits, de les faire alterner. Là la subjectivité joue à fond et c’est ça qui fait que l’on s’attache aux personnages à mon sens. C’est rigolo, je n’ai pas lu énormément de roman de Douglas Kennedy et pourtant j’ai l’impression qu’il y a des thème qui lui sont chers comme la fuite, la quête du bonheur que l’on retrouve bien sûr dans Cet instant-là. En tout cas pour moi c’est un bon roman à lire sous la couette :)

La quatrième de couv’ : A la fois drame psychologique, roman d’idées, roman d’espionnage mais surtout histoire d’amour aussi tragique que passionnée, une œuvre ambitieuse portée par le talent exceptionnel de Douglas Kennedy. Ecrivain new-yorkais, la cinquantaine, Thomas Nesbitt reçoit à quelques jours d’intervalle deux missives qui vont ébranler sa vie : les papiers de son divorce et un paquet posté d’Allemagne par un certain Johannes Dussmann. Les souvenirs remontent… Parti à Berlin en pleine guerre froide afin d’écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour une radio de propagande américaine. C’est là qu’il rencontre Petra. Entre l’Américain sans attaches et l’Allemande réfugiée à l’Ouest, c’est le coup de foudre. Et Petra raconte son histoire, une histoire douloureuse et ordinaire dans une ville soumise à l’horreur totalitaire. Thomas est bouleversé. Pour la première fois, il envisage la possibilité d’un amour vrai, absolu. Mais bientôt se produit l’impensable et Thomas va devoir choisir. Un choix impossible qui fera basculer à jamais le destin des amants. Aujourd’hui, vingt-cinq ans plus tard, Thomas est-il prêt à affronter toute la vérité ?

Prochaine lecture : Les vacances de Rachel

La potence

Posted in Un resto à Paris ?
on 11 novembre 2011

Voilà une nouvelle adresse de restaurant dans le XVème arrondissement de Paris qu’il fait bon de connaitre : La Potence. Pourquoi faut-il s’y arrêter ? Parce que l’accueil est tout à fait chaleureux et le service impeccable. Parce que même si la carte propose peu de choix, on y mange bien. Parce qu’à ce prix-là, on aurait tord de s’en priver.

Mais passons aux choses sérieuses. En entrée, j’ai choisi ce jour-là un crumble de foie gras et pain d’épice :

L’entrée sortait ma foi de l’ordinaire et j’ai appréciée.

J’ai poursuivi par un confit de canard :

et pour finir, j’ai pris une tarte Tatin :

Je doute que la tarte était faite maison mais bon, passons.

Côté prix, il faut compter 15 euros pour le plat, 9 euros l’entrée et 8 euros le dessert. Mais il faut noter qu’avec La Fourchette, il y a moyen de réduire l’addition de 40% sur les plats à la carte:)

C’est où ?

La Potence
78, rue de la Croix Nivert
75015 Paris

Comment j’ai testé la livraison à domicile avec Chronoresto

Posted in J'ai testé pour vous (ou pas)
on 8 novembre 2011

Il y a quelques jours Chronoresto m’a proposé de m’offrir à diner et par la même occasion de tester la version mobile de leur site. Et je dois dire que c’est plutôt bien tomber puisque mercredi dernier, j’ai une réunion qui s’éternise, s’éternise. Et le frigo est vide, désespérément vide. Et pas envie de faire les courses en sortant. Bouuuhhhhh!!!! Et là en plein milieu d’une discussion barbante, je me dis que je vais me faire livrer à diner. Ça serait un peu comme si un homme attentionné m’attendait à la maison avec un bon dîner sur la table (les bougies en moins), non ? Non ? Bon ok.

Je glisse mon Iphone chéri sous la table et me connecte au site.

La suite, c’est trop facile. J’explique : On se crée un compte puis sur la page d’accueil, on se géolocalise en rentrant le code postal de la ville où l’on veut se faire livrer.

Le site te propose alors la liste des restaurants qui livrent par chez toi. Tu choisis ce que tu veux manger. Moi j’ai choisi de manger chinois et de faire appel pour cela au Lotus Bleu.

Tes plats choisis, tu indiques l’heure à laquelle tu veux être livré, tu payes et roule ma poule!

20h pétante, mon diner était servi. Et je devais avoir sacrement faim car j’ai même pas pensé à faire une petite photo :)

Bon le seul bémol dans mon cas est que je n’ai jamais pu régler ma commande par carte bancaire. Mais bon en espèce ça marche aussi :)

Alors maintenant qui teste ?

« Le Songe d’une Nuit d’été » au Théâtre de la Porte Saint Martin

Posted in Au théatre ce soir
on 7 novembre 2011

Dimanche, je suis allée voir le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare joué par Lorànt Deutsch et Mélanie Doutey au théâtre de la porte Saint-Martin.

L’histoire :

A Athènes, Hermia aime Lysandre mais son père la destine à Demetrius. Pour échapper à son père et à un mariage qu’elle ne veut pas, Hermia s’enfuit dans la foret avec Lysandre. Mais voilà qu’Hélena les dénonce à Demetrius qui se lance à leur poursuite poursuivit lui-même par Héléna qui l’aime. Dans la forêt, leur route croise celle de Oberon, roi des Elfes. Ce dernier veut se venger de sa maîtresse Titania et pour cela se procure une fleur aux pouvoirs magiques. Il ordonne à son fidèle serviteur Puck d’en verser un peu sur les paupières de Demetrius. Mais Puck se trompe et c’est Lysandre qu’il ensorcelle. S’en suit un beau quiproquo, on ceux qui s’aimaient, ne s’aiment plus et ceux qui ne s’aimaient pas, s’aiment à la folie.

Première chose, il faut que je vous avoue que je n’ai ni lu le texte ni vu jouer cette pièce de Shakespeare auparavant. J’y suis donc allée vierge de tout apriori. Et je dois dire que j’ai été agréablement surprise par la mise en scène résolument moderne de Nicolas Briançon. Il n’hésite en effet pas à transposer l’univers antique de la pièce dans un décor très années 70’s. Ça fonctionne mais il faut avouer qu’au départ ça fait tout drôle d’entendre le texte en vers dans la bouche d’acteurs vêtus de petites robes trapèzes, de boots en plastique blanches et de combinaison aux couleurs psychédéliques. Les parties danser et chanter sont un vrai plaisir aussi. Voilà à mon sens une excellente façon de découvrir  (ou de redécouvrir) l’ouvre de Shakespeare. On est loin en effet du théâtre barbant que l’on pourrait imaginer avec une pièce du XVIeme siècle. Ça bouge, ça tournoie. Les acteurs sont tous très bons. Ils ont un peps, une présence sur scène incroyable . Bref j’ai passé un excellent moment et je vous incite vivement à y aller :)

C’est où ?
Le Songe d’une Nuit d’été
Théâtre de la Porte St Martin
18, boulevard St Martin
75010 Paris
Du 10 septembre au 31 décembre 2011.