Serment d’automne de Françoise Bourdin

Posted in Lecture
on 12 avril 2012

Je viens de terminer le dernier roman de Françoise Bourdin, Serment d’automne. J’avais découvert cet auteur à la faveur de la lecture de son roman Le choix d’une femme libre dont je vous parlais il y a quelques temps. Comme j’avais beaucoup aimé, j’ai pas tergiversé longtemps avant de me plonger dans Serment d’automne. L’histoire est celle de deux frères, deux jumeaux, Guillaume et Robin. Quand Robin, atteint d’un cancer, appelle son frère à l’aide pour les vendanges, Guillaume plaque tout de sa vie parisienne pour voler au secours de son double. Arrivé en Bourgogne, il prend en charge l’exploitation viticole, s’occupe de son frère mais aussi de la femme de ce dernier sur le point d’accoucher. Mais les ennuis s’accumulent. Et Guillaume doit aussi décider du sort de la ferme hérité de leur parents, se débarasser de son ex-petite amie qui veut renouer avec lui apres l’avoir trompé ouvetement et aussi tenter de renouer le dialogue avec son fils, Ralph venu le rejoindre pour un week-end.

Alors mon avis ? J’ai été moins prise par l’histoire qu’avec Le choix d’une femme libre. Sans doute parce que l’identification aux personnages n’a pas fonctionné pareil. J’ai eu plus de mal à m’identifier à Guillaume ou à un des personnages féminins que ce soit Laurence ou Sybil qu’à Lucrèce. J’ai malgré tout bien aimé ce roman. C’est une lecture facile, sans prise de tête. Le denouement est certes assez facile à deviner mais les personnages sont malgré tout attachants. J’aime décidemment bien cet auteur et ses histoires de famille qui s’ancrent dans le terroir français. Vivement le prochain :)

La quatrième de couv’ : Guillaume, brillant architecte, dirige un cabinet florissant à Versailles. Surchargé de travail, il descend en catastrophe en Bourgogne car son frère jumeau, Robin, l’a appelé à l’aide. Atteint d’un cancer, celui-ci est épuisé par sa chimiothérapie et il sait qu’il ne pourra pas assumer seul les vendanges, d’autant plus que sa femme est sur le point d’accoucher. Une fois sur place, Guillaume décide de rester et de tout prendre en main, bien que n’y connaissant pas grand-chose. Il n’hésite pas d’ailleurs à lâcher un gros projet d’architecture, pas question pour lui de laisser tomber son frère, qu’il adore. Il s’installe donc chez le couple, dans leur maison qu’il a lui-même dessinée, et essaye de tout gérer de front.
Mais les ennuis s’accumulent et il perd pied. François, le paysan avec qui les jumeaux avaient signé un contrat de fermage au décès de leurs parents afin qu’il continue l’exploitation de la ferme familiale, vient d’annoncer qu’il prenait sa retraite. Pour les jumeaux, il n’est pas question de vendre ce patrimoine, mais trouver rapidement une personne capable de gérer cette exploitation, et notamment l’important cheptel de charolaises, n’est pas chose aisée. Quant à Ralph, le fils de Guillaume, il a abandonné ses études et se rebelle contre son père en lui faisant payer chèrement un divorce qu’il n’a jamais supporté. Leur relation est exécrable.
Guillaume va-t-il réussir à résoudre seul tous les problèmes ? Peut-il laisser tomber son cabinet d’architecte et mettre ainsi sa vie entre parenthèses pour épauler sa famille ? Un retour en Bourgogne est-il envisageable, lui qui a tout fait pour construire sa vie ailleurs ?

Prochaine lecture : Sépharade de Eliette Abécassis.

Pouic-Pouic

Posted in Au théatre ce soir
on 9 avril 2012

Aujourd’hui on parle théâtre. Je suis en effet allée voir l’une des premières représentations de  Pouic-Pouic, une comédie écrite par Jacques Vilfrid et Jean Girault et mise en scène par Lionnel Astier qui se joue actuellement au théâtre des Bouffes Parisiens.

Le pitch ? Léonard Monestier, homme d’affaires avisé, cherche à se débarrasser d’une concession pétrolière sans valeur que son épouse, Jacqueline, a achetée à un escroc. Il jette alors son dévolu sur Antoine Brévin, un milliardaire courtisant sa fille Patricia, qui pourrait bien être le parfait « pigeon »…

Avant toute chose, il faut que je vous dise que je ne connaissais pas le film du même nom avec Louis de Funés et Jacqueline Maillan sortie en 1963. J’ignorais aussi que le film dont la pièce qui se joue actuellement est une adaptation, est lui-même tiré de la pièce Sans cérémonie écrite par Jacques Vilfrid et Jean Girault. C’est parce qu’un collègue a fait la moue quand je lui ai dit que c’était les premières représentations que j’ai fait une petite recherche sur internet. Il avait raison. Si l’adaptation théâtrale est récente, l’histoire, elle, date quand même un peu.

Cette adaptation sur scène réunit sept comédiens vraiment supers. Il y a d’abord Valérie Mairesse épatante dans le rôle de Jacqueline Monestier, l’épouse écervelée de Léonard Monestier. Oui j’ai vraiment adoré son jeu. David Saada aka Simon joue à merveille tour à tour le mari, le fils et le frère. Eric Berger est juste parfait en Antoine Brévin fou amoureux de Patricia, la fille de Léonard Monestier interprétée par Rachel Arditi. Bénédicte Dessombz quant à elle est géniale dans les rôles de Charlotte, la cuisinière des Monastier et de Palma, une vénézuélienne ramenée par le fils de la famille. Enfin Lionnel Astier himself est super dans le rôle de Léonard Monestier.

Les dialogues sont bien ficelés. J’ai bien ri à certaines répliques. Et même si je n’ai pas ri non stop pendant les presque deux heures (ça n’arrive jamais en fait) qu’a duré la pièce, j’ai passé malgré tout un excellent moment. Il n’y a pas de temps morts, le rythme est maintenu d’un bout à l’autre de la pièce. C’est un régal! Le seul truc qui m’a laissé perplexe, il faut le dire, c’est le rôle du coq de Madame Monestier. Bon ok il donne son nom à la pièce, et quoi d’autre ? eh bien je sais pas! Ça ne change rien, la pièce est bien et je vous recommande vivement de prendre vos billets :)

C’est où ?

Pouic Pouic

THEATRE DES BOUFFES PARISIENS
4 rue Monsigny
75002 PARIS

jusqu’au 30 juin 2012.

Happy Easter !

Posted in 3615 My life
on 8 avril 2012

Je vous souhaite à tous de joyeuses Pâques. J’espère que vous profitez bien de ce week-end prolongé :)

Pour moi, le programme est chargé, chargé.

  • un petit resto,
  • un théâtre,
  • une ballade photo dans Paris reflex au poing s’il fait beau. Ce qui semble bien parti vu le ciel bleu ce matin quand j’ai ouverts les volets chez moi :)
  • un peu de shopping printanier puisque la plupart des magasins (sauf la FNAC) seront ouverts demain lundi,
  • du cocooning à la maison aussi,
  • du cheval. C’est la grande fête de mon club ce week-end et il y a donc pleins d’animations.
  • une expo à visiter

Allez je file :) Profitez bien et n’abusez pas trop sur le chocolat :)

Ko Samui

Posted in Un resto à Paris ?
on 6 avril 2012

Ko Samui, c’est le nom d’une île situé dans le golfe de Thaïlande. C’est aussi le nom d’un très bon restaurant thaïlandais à Paris que j’ai découvert récemment. Oui je suis raide dingue de la Thaïlande depuis mon voyage en 2008 et je cherche à retrouver toutes les saveurs de ce que j’ai mangé là-bas. A Ko Samui c’est pari gagné.

La carte compte de nombreux plats qui font tous plus envie les uns que les autres. Le choix est rude. Heureusement, le patron n’hésite pas à venir vous voir pour vous conseiller.

En entrée, nous, on a finalement choisi un Chann Yai Roumit. En d’autres termes un assortiment d’entrée pour deux personnes :

En plat, on a pris des grosses crevettes sautées accompagné de Khao Phad Thai (du riz sauté Thaïlandais) :

C’est bon, je me suis régalée. Le truc chouette aussi, c’est que l’on vous amène les piments à part. Comme ça vous contrôlez le feu chez Adèle :) Parce qu’attention, la cuisine thaï peut être très, très épicée!

Et enfin en dessert, des beignets de bananes flambées :

Côté prix, ca va puisque les entrées vont de 5 à 11 euros selon ce que l’on commande et les plats de 11 à 18 euros. Enfin les desserts varient de 3 à 7 euros. Ca fait un repas autour de 30 euros sans la boisson. Il est à noter qu’il existe des menus proposant entrée, plat et dessert pour 12,50 le midi seulement), 16,80 ou 26,80.

C’est où ?

Ko Samui

68 rue Didot

75014 Paris