Juste un petit mot, pour vous offrir quelques clochettes (virtuelles) porte-bonheur :)
Bonne journée à tous
Je viens de terminer L’ombre de ton sourire de l’un des derniers romans de Mary Higgins Clark. L’histoire débute alors que Olivia Morrow, une vieille dame de 83 ans, apprend de son médecin et ami qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre. Se sachant condamnée, Olivia doit faire un choix : révéler le secret de sa cousine, une religieuse en voie de béatification ou se taire et emporter le secret dans la tombe. Certaines personnes sont prêtes à tout pour empêcher Olivia de révéler que sœur Catherine a eu un enfant et que cet enfant est aussi l’héritier d’une immense fortune en train d’être dilapidée. Ces personnes sont même prêtes à l’éliminer et à éliminer la petite-fille de Catherine, Monica Farell, une jeune pédiatre à l’avenir prometteur.
Ça fesait longtemps que je n’avais pas lu un roman de Mary Higgins Clark. A une époque, j’en ai lu beaucoup et puis j’ai changé de registre. Mais là je me suis laissée tenter par ce nouvel opus. Première chose, ça se lit bien. De ce côté là rien à redire. Mais ce volume manque cruellement de rebondissements, de fausse piste, de suspense. C’est très convenu et on sait tout de suite comment cela va se finir. C’est bien dommage. Mary Higgins Clark nous a habitué à mieux. Bref je suis un peu déçue par L’ombre de ton sourire.
La quatrième de couv’: Olivia Morrow sait sa fin proche : l’heure est venue de révéler un terrible secret familial qu’elle est la seule à connaître. Qui pourrait en effet soupçonner sa cousine Catherine, une religieuse en voie de béatification, d’avoir eu un enfant, à dix-sept ans, et de l’avoir abandonné ? La petite-fille de Catherine, Monica, doit hériter de la fortune colossale de son grand- père, mais, pour qu’elle puisse en bénéficier, Olivia doit lui dire ce qu’il en est des origines de celui-ci, rompant ainsi la promesse faite à sa cousine et déshonorant sa mémoire. Non sans risque, car certains n’ont aucun intérêt à ce que la vérité éclate au grand jour… Un formidable suspense où la grande Mary Higgins Clark mêle science, foi et quête d’identité dans une course haletante contre la mort.
Prochaine lecture :L’appel de l’ange de Guillaume Musso
L’autre jour je suis partie déjeuner chez Anoosh à Issy Les Moulineaux à deux pas de mon ancienne mission. Anoosh, c’est quoi ? C’est un petit restaurant-traiteur qui propose une cuisine méditerranéenne. Autrement dit, on trouve dans la cuisine d’Anoosh (non ce n’est pas le prénom de la patronne) des influences turques, arméniennes, grecques et libanaises.
A la carte on peut donc choisir entre du taboulé libanais (le vert au persil), du taboulé oriental (le jaune avec la semoule), du caviar d’aubergine, du tatziki, de l’houmous, de la salade grecque, des boulettes de viande, des börek farci à la viande ou aux légumes selon l’humeur du jour, etc… Si la carte comprend un certains nombres de plats de base, elle change aussi tous les jours. Car chez Anoosh tout est fait maison du matin.
Le jour où j’ai testé la cuisine d’Anoosh par exemple, il y avait des Börek au Sujuk (de la saucisse libanaise) et à la feta. Et c’était particulièrement bon :)
Par contre, ne vous attendez pas à trouver entrée/plat/dessert. Là bas, on choisit combien de plats on veut gouter et lesquels et on retrouve tout sur son assiette en même temps à la façon des mezzes.
Côté desserts, on trouve certes des pâtisseries orientales mais aussi des desserts français comme des tartes. Là aussi ça change tous les jours et le jour où j’y étais, c’était de la tarte aux poires :
Côté prix, c’est plus que raisonnable pour un midi puisque cela va de 8 euros à 12,50. Pour 10 euros, vous avez le droit à choisir 3 saveurs parmi celles proposées, un dessert ou une boisson et pour 12,50, vous pouvez choisir cinq saveurs, un dessert et une boisson.
A noter que le restaurant n’est ouvert que le midi du lundi au vendredi mais que le soir on vous livre à domicile.
Alors est ce que je garde ? Oui sans hésitation. C’est une adresse que je retiens pour un déjeuner dans le quartier avec des collègues ou entre copines.
C’est où ?
Anoosh
32 rue Jules Ferry
92130 Issy les Moulineaux
Comme je vous l’ai dit, j’ai renoué avec les sorties théâtres. J’ai aussi renoué avec le fait de prendre des billets de dernières minutes parce que le prix est plus qu’intéressant. C’est comme ça que je suis allée voir Lady Oscar avec Amanda Lear au théâtre de la Renaissance. La pièce ne m’avait pas attiré plus que ça quand j’avais fait mon planning de sorties des mois à venir mais une promotion sur BilletReduc et quelques avis sur le net m’ont vite convaincu de l’y ajouter et j’ai bien fait :)
Le pitch ? Clara Barnier, icône de la mode et de la Haute Couture, ancien top modèle et créatrice du célèbre magazine Lady Mode est célèbre pour avoir le verbe aussi haut que ses talons ! Alors quand un samedi matin, en plein jet lag, son comptable, Nathan vient la réveiller pour lui demander d’épouser sa fille, le week-end commence mal, très mal…
En fait tout va tourner autour d’une valise ou plutôt de trois valises : une valise remplie de bijoux pour Nathan, une valise remplie de petites culottes pour Camille, la future Mme Givenchy et une valise remplie d’argent pour Clara Barnier. Et ces valises, on va se les échanger malencontreusement d’un bout à l’autre de la pièce jusqu’à ce que chacun retrouve la sienne (ou presque!).
C’est du bon vaudeville que cette adaptation au féminin de la pièce de Claude Magnier, Oscar (pièce que, entre parenthèses, je ne connaissais pas, pas plus que le film où Louis de Funes tient le rôle éponyme). Les quiproquos, les échanges de valises, tout s’enchaine à un rythme fou, on a pas le temps de s’ennuyer une seule seconde. Amanda Lear est épatante dans le rôle de Clara Barnier, grande prêtresse de la mode et du glamour. Mais pas seulement elle, Cyrille Eldin (Nathan) est drôle comme tout. Il joue à la perfection tour à tour le benêt de service et le rusé comptable. Nadège Beausson-Diagne (Camille la secrétaire de Madame Barnier) est aussi super. Et je ne vous parle pas des autres acteurs que ce soit Guilhem Pellegrin, Alban Lenoir, Flavie Pean ou Camille Hugues :) J’ai bien ri à quelques répliques.
Bref vous l’aurez compris, j’ai passé un excellent après-midi avec Lady Oscar. La pièce se joue au théâtre de La Renaissance jusqu’en juin alors si vous ne l’avez pas encore vu et que vous voulez rire un bon coup, allez-y.
C’est où ?
Lady Oscar
Théâtre de la Renaissance
20 boulevard Saint Martin 75010 Paris
Métro Strasbourg-Saint Denis