Les désarrois de Ned Allen de Douglas Kennedy

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on 8 octobre 2013

les desarrois de ned allenVoici ma quatrième et avant dernière lecture de vacances : Les désarrois de Ned Allen de Douglas Kennedy. Ned Allen est responsable des ventes d’espaces publicitaires pour un magazine informatique et dirige une petite équipe de commerciaux et télé-vendeurs. Il est arrivé à son poste à la force du poignet passant par tous les étages de la hiérarchie. Bien installé à New-York, fier de sa réussite, Ned n’hésite pas à dépenser sans compte pour le montrer. Il fréquente avec sa femme Lizzie les restaurants à la mode et les vernissages. Jusqu’au jour où le magazine est racheté par un groupe de presse allemand qui le revend dans la foulée à son principal concurrent. La diffusion du magazine est stoppé et ses salariés licenciés sur le champs. Ned se retrouve au chômage, criblé de dettes. Sa femme lasse de ses frasques, le jette dehors. A la rue, sans travail, il trouve refuge chez un camarade de lycée qu’il a retrouvé par hasard lors d’une soirée. Ce dernier qui semble avoir particulièrement bien réussi, lui propose un job pour un fond d’investissement que vient de créer son patron. Trop heureux de pouvoir se refaire, Ned accepte. Il ignore alors qu’il a mis le pied dans une vaste escroquerie qui risque de le mener tout droit en prison.

Mon avis ? Douglas Kennedy est un auteur que j’apprécie énormément. Rare sont les livres de cet auteur qui m’ont déçus. Ce roman, Les désarroi de Ned Allen ne fait pas exception. J’ai aimé. Quand on y pense d’ailleurs, je crois bien que le seul que je n’ai pas aimé c’est Combien ? Tous les autres romans que j’ai lu (et je commence à en avoir lu pas mal), je les ai bien aimé, à des degrés différents certes mais bien aimé quand même. Dans celui-ci, j’ai aimé le portrait au vitriole  de la société américaine que dresse Douglas Kennedy. Il décrit un monde  régit avant tout par l’argent et la réussite. Et le personnage de Ned Allen en est l’archétype. C’est en cela qu’il est intéressant. Il est profondément humain je trouve dans ses qualités et ses défauts. Ned est tout le long du roman au prise avec sa conscience mais aussi avec son éducation. Au final, le personnage m’a été sympathique d’un bout à l’autre du roman même si j’aurai eu envie qu’il arrête d’avoir la folie des grandeurs et de dépenser l’argent d’une promotion qu’il n’avait pas encore eu. Au final, c’est l’histoire toute simple d’une ascension sociale suivit d’une dégringolade à la mode américaine que nous raconte Douglas Kennedy. Mais ça fonctionne. Bref, je ne peux (encore une fois pour cet auteur) que vous recommandez ce roman :)

La quatrième de couverture : New York. Ses tours gigantesques où se décide le destin du monde. Son fourmillement perpétuel. Ses golden boys fringants, auxquels rien ni personne ne résiste… Ned Allen en est. Petit provincial à l’extraordinaire bagout, il s’est tait une place au soleil. Si lui et sa femme Lizzie vivent un peu au-dessus de leurs moyens, ils ne s’en inquiètent pas : à New York, le talent permet tout. La situation de Ned, responsable des ventes publicitaires pour CompuWorld, le petit magazine informatique qui a tout d’un grand, ne peut encore que s’améliorer. Sauf coup du destin. Et le destin ne ménage pas ses coups. Du jour au lendemain, CompuWorld change de propriétaire, licencie en masse : Ned est du nombre. Chassé par sa femme, à la rue, il ne peut qu’accepter la proposition malhonnête d’un ami d’enfance. Quitte à emprunter, entre les tours, un chemin qui a tout d’une impasse…

Prochaine lecture : Le testament d’Ariane de Françoise Bourdin

Sept jours pour une éternité de Marc Levy

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on 5 octobre 2013

Sept jours pour une éternitéDans ma PAL de vacances, il y avait aussi Sept jours pour une éternité de Marc Levy. Je l’avais embarqué celui-là car ça faisait un moment que je l’avais dans ma PAL et que donc je devais le lire. Et puis il était inscrit à mon challenge ABC, challenge que j’avais un peu délaissé ces dernier temps et qu’il était temps de reprendre. Deux bonnes raisons s’il en fallait de le glisser dans ma valise.

Pour en revenir au roman de Marc Levy, l’histoire débute alors que Dieu signe le protocole d’un drôle de pari qui devra au terme de sept jours décidés qui de Satan ou de lui dirigera la terre pour le millénaire à venir. Chacun des deux camps envoies son meilleur agent livrer bataille dans les rues de San Francisco. Pour le bien, c’est l’ange Zofia qui est dépêchée; pour le mal c’est le démon Lucas. Ce qui n’était pas prévu c’est que Lucas rencontrerait Sofia et voudrait la séduire. Ce qui n’était pas prévu c’était que Zofia cèderai à ses avances et tenterai de convertir Lucas au bien. Que vont bien pouvoir faire Dieu et Satan ?

Mon avis ? Ce n’est pas de la grande littérature, entendons-nous bien mais ça se lit bien. Je n’ai pas mis longtemps à le lire au bord de la piscine moi :) Deux jours et c’était plié. Bon ça me laissera pas non plus un souvenir impérissable. C’est pas le meilleur roman de Marc Levy que j’ai lu non plus. L’histoire d’amour entre un démon et un ange qui essaient de se convertir l’un l’autre au camp adverse est gentillette. Rien à ajouter. Maintenant c’est à vous de voir si vous avez envie de le lire :)

La quatrième de couverture : Pour mettre un terme à leur éternelle rivalité, Dieu et Lucifer se sont lancé un ultime défi… Ils envoient en mission leurs deux meilleurs agents… Lucas et Zofia auront sept jours sur terre pour faire triompher leur camp, décidant ainsi qui du Bien ou du Mal gouvernera les hommes… En organisant ce pari absurde, Dieu et Lucifer avaient tout prévu, sauf une chose… Que l’ange et le démon se rencontreraient… Avec ce troisième roman, l’auteur de Où es-tu ? et de Et si c’était vrai… nous fait croire de nouveau à l’incroyable, et nous entraîne dans un univers plein d’humour, de tendresse et de rebondissements

Prochaine lecture : Maman Zita de Patrick Lunant

Saratoga Woods d’Elisabeth George

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on 4 octobre 2013

saratoga_woodsPour mes vacances en Crête, je m’étais constituée une petite PAL parmi lesquels figurait le roman d’Elisabeth George, Saratoga Woods. L’histoire débute alors que Hannah Armstrong et sa mère fuient leur domicile. En effet l’adolescente qui peut attendre les pensées des gens, a surpris son beau-père alors qu’il venait de tuer son associé. Laurel, la mère de Hannah, décide alors de la déguiser et de la confier aux bons soins d’une amie sur l’ile de Whidbey au large de Seattle. Malheureusement à son arrivée, Hannah qui se fait désormais appelée Becca King, ne trouve pas l’amie de sa mère chargée de venir la récupérer. Livrée à elle-même, elle fait alors la connaissance de Seth, un adolescent du coin qui l’aide à trouver à manger et surtout lui indique une femme qui pourra l’accueillir. Becca fait ainsi la connaissance de Debbie qui tient un motel en ville et de ses petits-enfants. Contre quelques travaux, elle offre à Becca le gite et le couvert. Mais alors que la jeune fille commence à s’installer et à se faire des amis, Derric, le fils adoptif du shérif adjoint est poussé dans les bois et fait une chute de plusieurs mètres qui le plonge dans le coma. Qui a poussé Derric ? Et pourquoi ? Est ce Seth venu promener son chien pour se venger de sa rupture d’avec Hayley, une fille du lycée que Derric a embrassé un soir ? Pour quelle raison Debbie déteste t’elle autant Seth ? C’est tout ce que Becca King va devoir découvrir si elle veut pouvoir continuer à se cacher de son beau-père dans le coin.

Mon avis ? Au départ, quand j’ai ouvert ce roman, j’étais un peu sceptique. J’ai eu peur que l’auteur ne cède à la facilité et que son personnage « entende » un peu trop de choses. Et bien pas du tout. Ça fonctionne bien cette histoire d’adolescente en fuite qui entend les pensées des gens et tente de faire la lumière sur un accident. Le truc par contre c’est que l’histoire de fond, celle de la découverte du meurtre de l’associé de son beau-père par ce dernier, ne sert que de prétexte à la fuite et à l’installation sur l’ile. Avant les toutes dernières pages, cette histoire est presque totalement occultée. Ça m’a fait penser à ces séries télévisées où il y a une histoire en toile de fond qui courre comme un fil rouge d’épisode en épisode mais ne constitue pas l’intrigue de l’épisode en lui-même. Ici c’est pareil. il faudra voir ce que ça donne dans les prochains tomes. Après aussi, je m’attendais à une atmosphère plus oppressante sur l’ile à lire le résumé mais au final les petits secrets des habitants ne sont pas si terribles que ça (au niveau de l’angoisse qu’ils génèrent pour le lecteur s’entend). Après, il ne faut pas perdre de vu que la reine du polar s’essaie ici à un genre nouveau, celui du polar pour Young Adult. Bref ce premier tome souffre indéniablement de quelques défauts mais se laisse lire sans peine. Moi, je pense que je lirais le prochain pour voir un peu quelle tournure les aventures de Becca King vont prendre parce que les dernières pages m’ont fait supposer que ça allait continuer sur les chapeaux de roue :)

La quatrième de couverture : La jeune Hannah Armstrong possède un étrange pouvoir. Elle entend les pensées des autres, leurs « murmures », comme elle les qualifie. Un jour, elle comprend que son beau-père vient de commettre un meurtre. Pour la protéger, sa mère décide de l’envoyer sous une nouvelle identité sur l’île de Whidbey, au large de Seattle. Malheureusement, une fois sur place, rien ne se passe comme prévu pour celle qui se fait désormais appeler Becca King. La personne censée l’accueillir ne l’attend pas au débarcadère. Et ne s’y présentera jamais. Livrée à elle-même, Becca doit dorénavant se débrouiller seule, dans un endroit qu’elle ne connaît pas et dont les habitants, comme elle ne tarde pas à le découvrir , semblent tous receler une part d’ombre…

Prochaine lecture : Sept jours pour une éternité de Marc Levy

Le livre de Saskia de Marie Pavlenko

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on 3 octobre 2013

Le livre de SaskiaJ’ai lu pendant mes vacances Le livre de Saskia de Marie Pavlenko. Je m’étais inscrite à une lecture commune sur Livr@ddict et j’ai mis à profit mon temps libre pour lire ce roman dont j’avais beaucoup entendu parler. L’histoire débute alors que Saskia, une jeune fille, fête ses 18 ans à la veille de la rentrée des classes. Cette année, elle prépare le bac et sa mère adoptive à décider de l’inscrire dans un lycée côté à quelques kilomètres de chez elle. Là, elle se lie d’amitié avec une autre fille du lycée tandis que sa meilleure amie est partie vivre en Inde. Mais surtout, elle s’aperçoit très vite qu’un mystérieux garçon munit d’un étrange couteau la suit comme son ombre bientôt rejoint par Mara, une fille qui parle une drôle de langue. Saskia se rend alors compte que les deux mystérieux gardiens portent une pierre semblable à celle qu’elle porte au poignet depuis qu’on l’a trouvé bébé à la porte d’un orphelinat et qui semble réagir à certains événements. Petit à petit, la jeune fille commence à s’interroger sur son identité et sur sa destinée.

Mon avis ? j’ai adoré!!! Je n’ai lu très vite voulant impérativement connaitre la mystérieuse prophétie et quel sera le destin de Saskia. D’ailleurs c’est bien simple maintenant je veux lire la suite très vite :) Et pourtant je ne suis pas une grande fan de Fantasy devant l’Éternel. Alors qu’est ce qui m’a plu là-dedans ? Tout je pense. L’écriture est agréable, le scénario bien mener. Marie Pavlenko arrive à maintenir un certain suspense d’un bout à l’autre. J’ai bien aimé le fait que dans les dernières pages, l’auteur mette à mal la théorie que le lecteur (guidé par l’auteur bien sur) avait échafaudé tout au long du roman avant de revenir dessus dans les deux dernières pages :) C’était une telle évidence qu’un moment j’ai presque été déçue que ce ne soit pas le cas. Et puis j’ai poussé un ouf de soulagement quand finalement j’ai découvert que oui c’etait bien ça! J’ai aimé aussi le fait que l’auteur situe son histoire dans le monde réel et ne crée pas un univers complétement différent du notre. Mis à part, les Enkidars et leur don mystérieux qui se révèle lors de leur réveil, il y a pas de référence à la magie ou très peu. Si on excepte la scène du cimetière et le combat final, il y a peu de scènes extraordinaires (au sens premier du terme). En tout cas, pour moi c’est un coup de cœur, vraiment, et j’ai hâte de lire la suite :)

La quatrième de couverture : Saskia fête ses dix-huit ans et s’apprête à entrer en terminale, comme beaucoup de filles de son âge. Dans sa maison en bordure de forêt, elle mène une vie des plus ordinaires. Ordinaire, vraiment ? Si c’était le cas, pourquoi son quotidien vire-t-il au cauchemar, enchaînant phénomènes incongrus et rencontres étranges ? Quel secret recèle la pierre qu’elle porte au poignet depuis qu’elle a été trouvée aux portes d’un orphelinat, bébé ?
Que lui veut Tod, mystérieux garçon qui la suit comme son ombre et ne se sépare jamais de son coutelas ? Et Mara, jeune fille froide et distante, qui parle une langue incongrue ?
Peu à peu, Saskia plonge au cœur d’un monde aussi fascinant que terrifiant, peuplé de créatures ailées, de magie, de combats mortels et de prophéties troublantes.
La voici embarquée dans une guerre séculaire dont elle était loin de soupçonner l’existence…

Prochaine lecture : Spirales de Tatiana de Rosnay