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Ciné, cinéma

Les Initiés de John Trengrove

Posted in Ciné, cinéma
on 18 avril 2017

J’ai pu voir en avant-première Les Initiés, premier film du réalisateur sud-africain John Trengrove qui sort mercredi au cinéma.

John Trengrove nous entraîne avec Les initiés en Afrique du Sud, dans les montagnes du Cap Oriental. Comme tous les ans, Xolani, ouvrier solitaire, participe avec d’autres hommes de sa communauté aux cérémonies rituelles d’initiation d’une dizaine d’adolescents à l’issu desquelles ils deviendront des hommes, des vrais. L’un deux, venu de Johannesburg, découvre un secret précieusement gardé… Toute l’existence de Xolani menace alors de basculer.

les inities

Dans ce film, le réalisateur aborde la question d’un rite d’initiation traditionnel par lequel de jeunes hommes deviennent adultes. Deux fois par an, des jeunes quittent leur communauté pour des camps isolés où ils sont circoncis. Pendant plusieurs semaines, les Khankathas (les instructeurs) leur prodiguent soin et conseils. Nelson Mandela avait abordé la question de ce rite de passage vers l’âge adulte dans son récit autobiographique  Un long chemin vers la liberté mais habituellement, il est rare que l’on en parle.

les inities

Si le rite initiatique pratiqué encore aujourd’hui par certaines communautés est omniprésent au début du film, je me suis très vite rendue compte que ce n’était pas le propos principal. Enfin si d’une certaine  façon puisque la question est de savoir ce qui fait un homme, un vrai. Le père de l’un des garçons vient trouvé Xolani avant que ne débute l’initiation afin qu’il fasse de son fils un homme durant ces quelques jours. Mais surtout Les Initiés traite d’un sujet encore tabou en Afrique du Sud : l’homosexualité. Vija, l’amant de Xolani se cache derrière une normalité de façade : il travaille dur, est marié et père de famille. Il évacue sa frustration dans sa relation avec Xolani.  Xolani tente aussi de paraitre normal aux yeux du monde. Parallement il est prêt à tout pour quelques instants avec son amant.

les inities

Il y a des choses intéressantes dans ce film pourtant je n’ai pas été convaincue. Je ne sais pas ce qui m’a le plus gêné. Je pense que c’est le personnage de l’initié dont s’occupe Xolani. Son rôle est trouble. En pince t’il pour son mentor ? Pour Vija ? Que pense réellement de tout ça ? Alors que j’ai cru au début que c’était lui le personnage principal, en fait non. Ce n’est qu’un second rôle. C’est un peu un rôle cathartique. Et je l’ai trouvé un peu trop en retrait par moment, peu convaincant.

Bref pour moi Les initiés n’est pas le film de l’année.

Le Jour J {concours inside}

Posted in Ciné, cinéma, Concours
on 10 avril 2017

Jour J, le nouveau film de l’actrice et réalisatrice Reem Kherici sortira au cinéma le 26 avril prochain.

Jour J affiche

Synopsis : Mathias (Nicolas Duvauchelle) et Alexia (Julia Piaton) sont en couple depuis des années, et pour la première fois, il la trompe avec Juliette (Reem Kherici), une wedding planer… Quand Alexia découvre la carte de visite de Juliette dans la poche de Mathias, il perd ses moyens, il bafouille… Elle comprend tout de suite : Juliette est une organisatrice de mariage, il veut donc l’épouser ! Elle dit « OUI ». Sans le vouloir, Mathias va se retrouver au milieu de sa « femme » et de sa « maîtresse », contraint d’organiser son mariage imprévu !

Je sens que ce triangle amoureux entre Reem Kherici, Julia Piaton et Nicolas Duvauchelle dont c’est la première comédie romantique (on l’a vu dans Je ne suis pas un salaud l’année dernière) va bien nous faire passer un bon moment. Vous ne croyez pas ?

Jour J

Ça vous dirait d’aller le voir ? je vous y emmène, vous et la personne de votre choix. J’ai en effet 2 kits contenants 2 places pour voir le film dans n’importe quelle salle en France et deux produits de beauté offerts par Birchbox à vous faire gagner.  Pour tenter de gagner l’un de ces kits, rien de plus simple : vous me laissez un commentaire ci dessous en me disant quel est le métier de Reem Kherici dans le film (facile).

Vous avez jusqu’au 23 avril minuit. Je tirerai au sort le lendemain et il me faudra l’adresse des gagnants dans la foulée.

Bonne chance à tous :)

Edit du 23/04 :

Les gagnants sont :

  • Alrick (commentaire n°13)
  • Mimi (commentaire n°18)

Bravo à vous deux Smile

Je vous envoie un mail de suite et il me faudra vos adresses rapidement en retour.

Patients, le premier film de Grand Corps Malade

Posted in Ciné, cinéma
on 1 mars 2017

Hier soir, j’ai pu voir en avant-première le premier film du chanteur Grand Corps Malade, Patients qui est sorti aujourd’hui en salles.

Ce film qui retrace la vie dans un centre de rééducation pour handicapés moteur est directement inspiré de la vie du chanteur. Celui-ci avait déjà raconté le terrible accident qui l’avait laissé paralysé pendant plus d’un an dans un livre paru en 2012. Il revient aujourd’hui avec l’adaptation cinématographique de ce livre. Attention cependant, Patients n’est pas qu’un récit autobiographique!

Benjamin (Pablo Pauly) se réveille à l’hôpital paralysé après un accident de piscine comme il dit. Alors que son état s’améliore, il est transféré dans un centre de rééducation en région parisienne. Là, entre les séances de rééducation, il fait la connaissance de Farid, un jeune handicapé en fauteuil depuis l’age de 4 ans, Toussaint et Steve. Il remarque aussi la belle Samia, fraichement arrivée au centre après un accident de voiture. Les semaines passent et malgré ses progrès, Ben qui se destinait à devenir prof de sport apprend qu’il lui faudra sans doute renoncer à ses rêves. Pourtant, il ne renonce pas et continue à se battre pour recouvrer ses facultés.

Patients dépeint avec beaucoup de réalisme la vie dans un centre de rééducation. Il est question de la façon de passer le temps quand on ne peut pas bouger le petit doigts; des journées rythmées par les séances de kiné ou de piscine et la pause de sonde urinaire; des flirts entre patients mais aussi de la gêne qu’entraînent inévitablement la perte d’autonomie (Ben explique à ses potes que pour lui aller aux toilettes seul, ça serait le pied).

J’ai beaucoup aimé l’humour et l’autodérision qui parcourt le film (il parait qu’ils ont dû atténuer les plaisanteries car dans la vraie vie, au centre Coubert où est tourné Patients, les patients se vannaient bien plus). Il y a les les vannes que se balancent les quatre copains (Ben le premier) à longueur de journée. Il y a une scène mémorable lors de la pause de sonde urinaire où Ben et son voisin de lit se chambrent grave. Et puis il y a le comique de mots comme avec Jean-Marie, l’aide-soignant qui parle à la troisième personne! Imaginez le gars qui entre dans la chambre de son patient et débite comme ça : « Comment il va Ben ? », « Il veut quoi Ben au petit déjeuner », « Je lui allume la télé ». Je l’aurais baffé si j’avais été à la place de Ben (ah zut j’aurais pas pu non plus)!! J’ai apprécié cet humour potache parce que cela évite le film de tomber dans le larmoyant. C’était un écueil possible de ce genre de film. J’ai trouvé que Grand Corps Malade et Mehdi Idir s’en sortaient très bien à ce niveau là.

J’ai aimé le fait que certaines scènes soient courtes comme avec la scène de la chute (non, n’insistez-pas, je ne vous en dirais pas plus). Ils ont pris le parti pris de raccourcir la scène au montage et cela accentue la tension dramatique. Perso, j’ai trouvé ça bien vu.

J’ai été plus dubitative par contre sur l’attitude de ben Face à Samia quand il apprend les véritables raisons de sa présence au centre. Je n’ai pas regretté l’absence de Happy Eend. Non c’est autre chose.

Malgré tout, Patients est un joli film rempli d’espoir. Je vous conseille d’aller le voir :)

Un sac de billes

Posted in Ciné, cinéma
on 25 janvier 2017

Je suis allée voir l’adaptation du roman de Joseph Joffo, Un Sac de billes au cinéma quelques jours après sa sortie en salle mercredi dernier.

A l’hiver 1942, Maurice et Joseph Joffo sont contraints de porter l’étoile jaune. Joseph échange la sienne contre un sac de billes. Mais très vite, l’insouciance cède le pas à l’inquiétude. très vite les parents des deux frères décident de les envoyer à Nice où se sont réfugiés leur deux ainés. Arrivés sur place, la vie semble reprendre son cours. Pourtant très vite, les Joffo doivent fuir à nouveau. Ils déposent Maurice et Joseph dans une institution mais les deux frères fuguent et sont arrêtés par les Nazis.

Un sac de Billes

Franchement j’ai beaucoup aimé cette adaptation du roman qui réunit à l’écran Elsa Zylberstein (la mère), Patrick Bruel (le père), Dorian Le Clech (Joseph), Batyste Fleurial (Maurice), Bernard Campan, Christian Clavier et Kev Adams. Les deux enfants qui interprètent Maurice et Joseph sont bluffants. Il se dégage de leur jeu une sincérité et une émotion énorme!

J’ai eu un peu peur au milieu du film quand la famille se retrouvent à Nice et que la vie semble reprendre son cours loin des horreurs de la guerre. En effet j’ai trouvé la traversée de la France un peu rapide et puis un peu trop facile (mis à part le contrôle dans le train, les enfants ne rencontrent pas trop d’obstacles). Et puis non!! C’est une fausse impression.

J’ai beaucoup aimé la scène finale quand Joseph revient à Paris et retourne directement au salon de coiffure de son père. J’ai aimé la scène où les deux frères discutent en off. On devine ce qu’ils se disent sans qu’un mot ne soit prononcé. Il se dégage de cette scène une telle émotion!!

Bref, Un sac de billes de Christian Duguay est une belle adaptation. Je n’ai pas regretté d’y être allée et je vous recommande d’en faire autant!