Browsing Category:

Lecture

Quatre filles et un jean (tome 1) d’Ann Brashares

Posted in Lecture
on 28 octobre 2012

Il y a quelques semaines, j’ai vu passer sur livre addict une proposition de lecture commune pour le premier tome de la saga d’Ann Brashares, Quatre filles et un jean. Depuis le temps que j’entendais parler de ce livre, je me suis laissée tenter et me suis inscrite. Aujourd’hui, c’est le jour pour rendre sa copie. Et oui pour une lecture commune, les participants lisent le livre et publie une chronique sur leur blog respectif à une date donné, tous ensemble.

Mais revenons-en à Quatre filles et un jean. L’histoire commence au début de l’été, l’école est fini et chacun s’apprête à partir en vacances. Elles sont quatre copines, amies depuis toujours. Il y a Léna, la belle et timide Léna, Carmen, la portoricaine, Bridget la sportive et Tibby. Elles sont inséparables et pourtant cet été-là, elles vont le passer loin les unes des autres. Lena part en Grèce chez ses grands-parents; Carmen chez son père sur le point de se remarier; Bridget dans un camp d’entrainement pour sportifs au Mexique et Tibby chez elle à travailler au supermarché du coin. Pour que chacune vive un peu ce que ces copines vivent, elles vont porter à tour de rôle un même jean. Ce jean, c’est Carmen qui l’a acheté un beau jour dans un magasin de fripes et fait extraordinaire, il va à la perfection à chacune. Le jean magique va être le trait d’union entre les quatre copines durant tout un été où chacune va vivre des aventures différentes.

Alors mon avis ? J’ai bien aimé dans l’ensemble. Certes c’est un roman qui plaira mieux aux adolescents qu’aux adultes mais bon ça se lit très facilement. Les personnages sont attachants, le style d’écriture est fluide. J’ai bien aimé le système de lettres que s’écrivent les quatre filles et qui permet de passer de l’une à l’autre en douceur. A part ça, l’histoire n’est pas d’une grande originalité puisque l’on va suivre les premiers émois amoureux de deux des filles, la naissance d’une amitié pour la troisième et les problèmes familiaux de la quatrième. Mais bon dans l’ensemble c’est un bon petit roman à mettre entre toutes les mains, petites ou grandes :)

La quatrième de couverture : Au coeur d’un été inoubliable, une histoire où se mêlent les voix de quatre adolescentes, Carmen, Tibby, Bridget et Lena, amies depuis toujours. De surprises en émotions, de rires en larmes, elles font l’apprentissage de la vie!

Prochaine lecture : Une place à prendre de J.K. Rowling

L’enfant de cristal de Theodore Roszak

Posted in Lecture
on 10 octobre 2012

Je viens de finir L’enfant de cristal de Theodore Roszak, reçu dans le cadre d’un partenariat avec Livr@addict et Le livre de Poche que je remercie bien. L’histoire débute alors que Julia Stein, gérontologue engagée, se voit confier un cas peu banal : un enfant atteint de progéria, Aaron Lacey. Julia est bien décidée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que cet enfant vive le plus longtemps possible n’hésitant pas à tester des traitements à la limite de la déontologie. Mais voilà qu’alors que rien scientifiquement ne le laissait présager, Aaron se met à régresser. D’un vieillard très affaibli, il devient vite un enfant dans la force de l’age, un enfant doté d’une beauté ahurissante. Rendu à ses parents, Aaron fugue. Il se réfugie d’abord chez Julia dont la famille vole en éclat à cause de lui puis chez un gourou de l’éternelle jeunesse, Peter de Leon.  Julia complétement envoutée par cet être surnaturel, se rend à son tour au Mexique chez DeLeon afin de protéger Aaron et de l’assister dans sa métamorphose.

Alors qu’en ai-je pensé ? Et bien j’ai été assez perplexe devant ce livre pour ne pas dire très perplexe. L’idée de départ est bonne. Parlé de la vieillesse, de la mort, de la volonté des hommes à repousser sans cesse les bornes de la vie avec tous les problèmes que cela pose, s’interroger sur les limites de la génétique tout ça, c’etait plutôt bien et ça laissait espérer un bon roman. Mais malheureusement il n’en est rien. L’action tout d’abord est poussive et sans grand intérêt. Il n’y a pas de rebondissement, rien qui tienne le lecteur en éveil. Et pourtant, je pense qu’il y avait moyen de faire décoller l’histoire. Mais non jusqu’au bout, c’est plat. Pire la fin, pour moi n’a ni queue ni sens. C’est annoncé au trois quart du livre par ce qui m’a semblé un revirement soudain. C’est un peu comme si l’auteur était parti dans une mauvaise direction et qu’il faisait brusquement volte-face. Bref, ça m’a laissé perplexe. Ce qui m’a aussi laissée perplexe, c’est l’usage que fait le roman des mythes et légendes. Le roman est en effet bourré de références à la mythologie : Eros, Adonis, Chronos, etc… L’auteur n’hésite pas non plus à faire d’Aaron une incarnation de Cupidon. Ok et après ? Le début d’explication par la mythologie tombe aussi très vite à plat. Encore une fois c’est dommage, il y avait matière. Bref, personnellement, je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman et j’étais à deux doigts de l’arrêter.

La quatrième de couverture :  Julia Stein, une brillante gérontologue, se voit confier un cas exceptionnel, Aaron Lacey, un enfant atteint de progéria. Quand ses parents le lui confient, il présente tous les signes de la vieillesse : petit, voûté, la vue faible, le crâne chauve. Touchée par Aaron, Julia tente tout ce qu’elle peut pour lui venir en aide, quitte à user de méthodes peu conventionnelles. Commencent alors chez Aaron, dont le corps est épuisé, une série de métamorphoses qui vont en faire un être exceptionnel, d’une intelligence rare, d’une sensibilité peu commune, d’un savoir iconoclaste.
Après diverses péripéties, Aaron va fuir son entourage et se retrouver au fin fond de la campagne mexicaine, dans l’étrange propriété d’un extravagant docteur DeLeon, dont les travaux sur le vieillissement sont plus que sujets à caution… Critique d’une société dans laquelle la condition humaine est de plus en plus médicalisée et aux ordres d’une philosophie rationnelle et scientifique, L’Enfant de cristal est aussi une bouleversante réflexion sur le corps, la vieillesse et le temps qui passe.

Prochaine lecture : 13 rue Thérese de Elena Mauli Shapiro

A découvert de Harlan Coben

Posted in Lecture
on 25 septembre 2012

J’ai reçu il y a peu le dernier roman d’Harlan Coben, A découvert.Si vous me suivez un peu, vous devez savoir que j’aime beaucoup cet auteur et que donc j’ai sauté de joie à l’idée de lire ce nouvel opus. Un nouvel opus quelque peu différent des autres ma foi :) L’histoire débute en effet alors que Mickey, le neveu de Myron Bolitar le célèbre agent sportif, fait sa rentrée au lycée. Mickey vit maintenant chez oncle avec qui il entretient des relations plutôt tendu. Au lycée, Mickey a rencontré Ashley, sa petite copine. Mais voilà Ashley disparait du jour au lendemain sans lui dire pourquoi. Mickey décide alors de mener l’enquête. Il sera aider en cela par deux gamins du lycée, Spoon, le fils du concierge et Ema. Tout trois vont partir à la recherche d’Ashley et se confronter à de dangereux criminels. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler trop le truc. Mais pour ceux que ça intéresse, sachez qu’il y a moyen d’en lire un extrait ici. et de glaner quelques infos en plus .

Alors et moi, mon avis ? j’ai bien aimé ce nouvel opus même s’il est très différent des précédents. Et pourtant il s’inscrit directement comme la suite de Sous Haute Tension. Il y a pleins de petits détails et d’allusions que l’on ne comprend que si on a lu le précédent. Par exemple, d’où sort ce neveu qui vit chez Myron ? Où est passé Win ? Et pourtant comme je le disais ce roman est très différent des autres. D’abord Myron, le personnage central des romans de Coben n’est là qu’au second plan. Il cède complétement le devant de la scène à Mickey. D’ailleurs tout le roman est écrit à la première personne. C’est Mickey Bolitar qui raconte et qui raconte son histoire en s’adressant directement au lecteur. Tout se passe comme s’il raconte ses aventures à un bon copain. Exit donc notre cher Myron Bolitar. Exit avec lui les autres personnages récurrents. Win, Esperanza, Big Cindy ne font aucune apparition dans ce roman. Du coup ça peut être un peu déroutant pour les habitués de l’auteur. Le style aussi est plus simple. C’est le style d’ado de 15 ans. Il y a moins de rebondissements aussi, moins d’action. Il y aussi quelques invraisemblances. Mais ça se lit bien :)

La quatrième de couverture : L’année n’aurait pu s’annoncer plus mal pour Mickey Bolitar. Des événements tragiques l’obligent à vivre temporairement chez son oncle Myron, qu’il croit au moins en partie responsable de sa situation. En plus, Ashley, sa nouvelle petite amie, n’est pas venue en cours depuis des jours et ne donne plus signe de vie. Pire, à l’adresse ou elle habitait personne ne semble la connaître. Mickey, qui a déjà vécu trop de séparations douloureuses, refuse de se laisser faire encore une fois.
Il découvre bientôt qu’Ashley n’était pas vraiment la jeune fille timide dont il était tombé amoureux et qu’elle fréquentait un milieu dangereux. Comme son oncle, Mickey est tenace et peu regardant sur sa propre sécurité, mais il ne s’attendait pas à ce que ses recherches ébranlent tout ce qu’il croyait savoir sur sa famille et mettent au jour une machination qui dépasse de loin tout ce qu’il pouvait imaginer. Mickey va avoir besoin d’aide… mais n’est-il pas déjà trop tard ?

Prochaine lecture : L’enfant de cristal de Théodore Roszak

New Victoria (Tome 1) de Lia Habel

Posted in Lecture
on 11 septembre 2012

Je viens de finir New Victoria (tome 1) de Lia Habel. L’histoire commence à la veille de Noël à Elysian Fields, une ville construite dans les entrailles de la terre et où le ciel, les étoiles et les arbres sont des hologrammes. Nous sommes en 2195. Nora Dearly, jeune orpheline, s’apprête à rentrer chez elle pour les vacances de Noël. Sur le chemin du retour, elle est abordée par un homme étrange qui essaie de l’entrainer avec lui. Nora parvient à s’enfuir et à rentrer chez elle. Quelques jours plus tard, elle est attaquée dans sa maison par d’étranges créatures. Réfugiée sur le toit de sa maison, elle est secourue par une faction rebelle dont la mission est en fait de l’enlever. Nora se réveille dans une base militaire où cohabite des vivants et des morts miraculeusement ressuscités. La jeune fille découvre alors que son père, le docteur Dearly, qu’elle croyait mort est en fait un de ces zombies. Mais le docteur a disparu alors qu’il tentait de rejoindre sa fille pour lui venir en aide. Tandis que la maladie se propage dans la ville créant la panique, Nora apprend à connaitre ces créatures et petit à petit se lie d’amitié avec le jeune capitaine Bram Griswold et son équipe. Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher le suspense :)

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé. J’ai beaucoup aimé ce livre même si à la base, les histoires de zombies, ce n’est pas ma tasse de thé. D’ailleurs je ne suis même pas sur d’avoir lu une seule histoire de zombies par le passé. Et pourtant, j’ai accroché à l’histoire. J’ai tellement accroché que plusieurs fois, j’ai fait dix stations de métro sans m’en rendre compte.

Qu’est ce qui m’a donc plus tant que ça ? D’abord le mode de narration. Si le roman est écrit à la première personne, c’est un récit polyphonique. L’histoire progresse en effet racontée par chacun des personnages principaux de ce récit : Nora, Bram, Pamela la meilleure amie de Nora, le docteur Dearly et même à un moment le traitre Wolfe.  Ce qui se passe à Elysian Fields est ainsi raconté par Nora d’abord puis par Pamela, ce qui se passe à la base militaire est racontée par Bram et Nora, etc. De cette façon, nous embrassons toute l’histoire d’un seul coup sans qu’il y est des redites. Deuxièmement, bien que nous soyons dans le futur, le récit est très réaliste. Exit les fusils laser. Tout se passe comme à l’ère victorienne mais en 2195. Le roman s’inscrit en effet dans le courant que l’on appelle steampunk (je vous rassure, la première fois que j’ai entendu le mot, je suis allée voir sur wikipédia de quoi, il retournait), de la science-fiction dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Et ça pour moi, ça a beaucoup contribué à me faire rentrer dans l’histoire. Troisième point, j’ai trouvé intéressante la représentation des zombies. Ils sont en effet répartis en deux catégories : « les gentils » doués de raison et capable de raisonnement ou de sentiments et « les méchants » assoiffés de sang. Les amis de Nora se trouvent bien sûr dans la première catégorie :) Enfin le dernier point, c’est la romance entre Nora et Bram, entre une vivante et un zombie. Cette histoire d’amour impossible contribue à humaniser le roman.

Bref ça a été pour moi une jolie découverte et je remercie les éditions Castelmore pour m’avoir envoyé ce livre dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict. Maintenant j’ai hâte de lire la suite :)

La quatrième de couv’ : L’amour ignore les frontières, dit-on. Et celle entre la vie et la mort?
Bienvenue à New Victoria, le dernier refuge d’une humanité éreintée par les guerres. Les jeunes filles de bonne famille y ont un destin tout tracé: épouser un membre de la haut société et collectionner les robes de bal.

Nora n’a jamais aimé se plier aux règles, surtout depuis la mort de son père, l’éminent docteur Dearly. Mais rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l’a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d’une faction rebelle. Avec l’aide d’un séduisant soldat, elle devra pourtant surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants… comme les morts!

Prochaine lecture : A découvert de Harlan Coben