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Lecture

Broken de Karin Slaughter

Posted in Lecture
on 17 juillet 2013

BrokenJ’ai reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livraddict, Broken de Karin Slaughter. L’histoire débute avec la découverte du corps d’une étudiante, Alisson Spponer au bord d’un lac d’une petite ville des États-Unis. Très vite les policiers sur place acquièrent la conviction que la victime ne s’est pas suicidée comme on cherche à leur faire croire mais qu’il s’agit d’un meurtre. Aussitôt, ils se rendent à l’adresse de la victime et découvre un jeune homme attardé mental, Tommy Braham dans la pièce. Pris de panique à l’arrivée des policiers, Tommy s’enfuit en blessant grièvement l’un d’eux. Il est finalement arrêté et conduit en cellule. Alors que l’ancien coroner du comté, Sara Linton qui est aussi la femme du défunt chef de la police locale, est appelée pour tenter de le calmer, elle le découvre mort dans sa cellule. Persuadé que la police a mal fait son travail, elle appelle un inspecteur du GBI, Will Trent pour mener l’enquête. Celui-ci, une fois sur place doit faire face à la corruption des policiers pour faire toute la lumière sur cette affaire et arrêter le véritable coupable.

Broken est le quatrième tome de la saga Will Trent du nom du policier du GBI qui mène l’enquête. Et moi c’est le premier que je lis. Mais c’est pas grave car l’histoire ne se réfère pas aux autres tomes. Ou tout du moins ne fait pas d’allusions trop marquées pour un lecteur qui comme moi n’aurait pas lu les autres bouquins de la saga. C’est donc le premier roman de cette auteure que je lis et je dois bien avouer que je n’ai pas regretté un seul instant d’avoir postuler pour ce partenariat. Bien au contraire, j’ai beaucoup aimé. J’ai beaucoup aimé le fait de ne pas arriver à deviner le coupable trop tôt. C’est malheureusement trop souvent le cas, je devine et je lis la fin plus par habitude que par réel intérêt. Là jusqu’au bout seul quelques indices transparaissent à condition d’être aussi hyper-vigilant.  Le suspense est vraiment bien maintenu. Rien que ça, ça fait de Broken un bon thriller. Après ce qui pour moi en fait un bon roman, c’est son héros atypique. Will Trent est en effet dyslexique. Il a du mal à lire, il a du mal à aller d’un lieu à un autre. Il tente par tous les moyens de cacher son secret et de se débrouiller comme tout un chacun. Même les autres personnages sont fouillés et offrent au lecteur une personnalité complexe. Il y a Sara qui encore sous le choc de la mort de son mari mène une vendetta personnelle a l’égard de Lena Adams, la femme flic qui a trouvé le cadavre d’Alison et arrêté le suspect. Il y a justement Lena Adams, flic au bord de la rupture qui cache un terrible secret : un viol. Il y a Frank, le chef de la police par intérim depuis la mort de Jeffrey Tolliver, le mari de Sara qui doit faire face à un problème d’alcoolisme. Chacun a quelques choses à dissimuler aux autres et c’est ce qui fait aussi tout l’intérêt du truc. Bref vous l’aurez compris, ça a été pour moi une bonne lecture. Je remercie les éditions Grasset et Livraddict de m’avoir fait parvenir Broken et si ce n’est pas déjà fait je vous recommande de vous plonger dedans à votre tour :)

La quatrième de couverture : Le corps d’une jeune femme assassinée de manière atroce est découvert dans un lac du Comté de Grant.
Quelques heures plus tard, Tommy Braham, l’assassin présumé, un attardé mental, est arrêté après avoir grièvement blessé un policier lancé à ses trousses. Incarcéré, il passe aux aveux et se suicide dans sa cellule. Sur les murs, son ultime message, comme un appel au secours : « Pas moi ».
Sara Linton, l’ancien médecin légiste du Comté de Grant, retourne pour la première fois dans la ville où son mari policier a été tué. Rongée par la culpabilité car Tommy a été l’un de ses patients, Sara se lance dans une enquête désespérée, persuadée que les enquêteurs locaux cachent la vérité.
Elle demande l’aide de Will Trent, l’agent fédéral du Georgia Bureau of Investigation : les deux enquêteurs vont devoir se confronter à des policiers corrompus et impitoyables.
Ainsi qu’à un redoutable tueur…

Prochaine lecture : Quatre filles et un jean : le dernier été

Fais de beaux rêves mon enfant de Massimo Gramellini

Posted in Lecture
on 1 juillet 2013

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Je viens de refermer la dernière page de Fais de beaux rêves mon enfant de Massimo Gramellini. Dans ce récit, l’auteur raconte comment il a dû se construire seul en l’absence de sa mère morte d’un cancer alors qu’il avait neuf ans. Il raconte comment il a désespérément chercher l’amour d’une femme, d’une mère pour remplacer celle qui l’avait à ses yeux abandonné. Il raconte aussi comment s’est construit sa vie professionnelle en opposition à son père qui souhaitait le voir faire du droit et méprisait la profession de journaliste. Il raconte sa rencontre avec sa femme, Elisa à une soirée, leur coup de foudre puis leur mariage. Enfin il raconte dans ce récit comment une amie de sa mère lui révèle la vérité sur la mort de cette dernière.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce récit autobiographique. Car oui, Massimo Gramellini s’inspire de sa propre vie pour écrire Fais de beaux rêves mon enfant. Ce récit n’a donc rien d’un roman. Entièrement écrit à la première personne, il explore les méandres de la construction de soi. Massimo devenu adulte s’interroge serait-il devenu quelqu’un d’autre s’il avait grandi dans le cocon familial entouré de l’amour de sa mère. Sa relation avec les femmes aurait-elle été différente ? Aurait-il pu aimer plus facilement ? Le texte est magnifique. Il est bouleversant sans jamais tomber dans le larmoyant. J’ai aimé la construction du récit : le roman s’ouvre alors que Massimo se rend chez sa marraine pour l’emmener sur la tombe de sa mère. Alors qu’ils s’apprêtent à aller au cimetière, la vieille femme lui tend une enveloppe avec une coupure de presse. Le récit remonte alors le temps et nous ramène 40 ans en arrière. Massimo alors se souvient. Il se souvient du jour où sa mère est morte, il se souvient de ses années d’études au pensionnat où il racontait qu’elle était représentante en cosmétique et voyageait pour son travail, il se souvient de ses études de droit commencées mais jamais finies, il se souvient de ses premières piges, de son mariage et de son divorce. J’ai trouvé que cette construction chronologique du récit ajoutait à l’intensité dramatique. Parce que c’est aussi écrit avec beaucoup de pudeur pour ne pas dire de retenue. Ce livre, c’est un peu un exercice de catharsis pour l’auteur on dirait. Il l’a écrit peut être plus pour lui-même, pour exorciser ses démons que pour son lectorat. Et c’est ce qui a mon sens fait la grande force de ce récit. Bref, vous l’aurez compris, j’ai adore. Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à votre tour à le lire.

La quatrième de couverture : Massimo ne parvient pas à surmonter la perte de sa mère, morte d’un arrêt cardiaque quand il avait neuf ans. Chaque épreuve de la vie ranime ses angoisses et son sentiment d’abandon, sous le regard malveillant de «Belphégor», son double intérieur. Partant de ses souvenirs d’enfance et jetant un regard sans concession ni apitoiement sur sa vie, Gramellini nous raconte son parcours chaotique et sa renaissance grâce à l’amour et la révélation d’un secret… Un roman autobiographique subtil qui aborde avec humanité les questions du deuil et de la recherche de la vérité, enfermée quarante ans durant dans une enveloppe sous la forme d’un article de journal. Massimo Gramellini relate avec tendresse et humour l’histoire douloureuse qui l’a façonné. Un modèle d’introspection réussie qui a obtenu le prix Elsa Morante 2012 et s’est vendu en Italie à un million d’exemplaires en quelques semaines.

Prochaine lecture : Fragiles serments de Molly Keane.

La leçon de maquillage de Bobbi Brown

Posted in Beauté, Lecture
on 22 juin 2013

Comme beaucoup de filles je pense, j’ai acheté il y a peu le fameux livre de la célèbre maquilleuse américaine Bobbi Brown intitulé leçon de maquillage avec Bobbi Brown. Pourquoi ? Parce que de un les livres sur le maquillage et ses techniques sont rares en français; de deux parce qu’il est rédigé par une make-up artiste réputée. Deux raisons qui ont fait que je n’ai eu de cesse de l’avoir en ma possession dès que possible.

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La quatrième de couverture : Le guide incontournable et complet du maquillage, pour le débutant jusqu’au professionnel. La maquilleuse des stars explique pas à pas toutes les bases du maquillage quotidien : acheter le bon matériel et bien l’entretenir, préparer sa peau au maquillage, choisir son fond de teint en fonction de sa couleur de peau, savoir utiliser les anti-cernes, bien se maquiller les yeux en fonction de leur couleur et de leur forme, choisir les bonnes nuances pour les poudres et les blush. Et aussi : comment se maquiller pour des occasions spéciales (mariage, soirées), comment se maquiller quand on est ado, quand on vieillit, quand on est enceinte, quand c’est un mauvais jour. Enfin, un focus sur le maquillage de pro : la parfaite trousse de maquillage des pro, maquiller pour des photos, pour un magasine, pour un film, pour un défilé de mode. LA bible du maquillage.

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Le livre qui peut être lu de façon linéaire chapitre après chapitre ou bien par thème, se compose donc de deux parties distinctes. La première traite de tous les aspects de base. Cela va des grands principes d’une alimentation saine à la constitution d’une trousse maquillage pour la maison, le bureau, le sport, les week-end, etc en passant par une description des différents pinceaux et leurs usages ou encore la manière de correctement nettoyer sa peau et la préparer à être maquillée. La seconde partie du livre, quant à elle, se veut davantage tournée vers le maquillage professionnel. On y trouvera des conseils pour débuter dans la profession mais aussi une description des différentes facettes du métier comme travailler pour un photographe ou sur un défilé de mode.

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Voilà donc un livre qui vise à l’exhaustivité. Et c’est peut être justement là que le bat blesse. J’ai eu l’impression de lire beaucoup de poncifs, d’idées rebattues et au final de ne pas apprendre énormément. Tout du moins pas autant que je l’aurai espéré. Ainsi par exemple dans les conseils pour avoir une belle peau, Bobbi Brown nous distille à l’envie des conseils comme éviter l’alcool et la cigarette, boire de l’eau et faire du sport. Hum, hum rien de neuf sous le soleil j’ai envie de dire. Pour ça pas besoin d’acheter un bouquin, un numéro d’un magazine féminin fera aussi l’affaire. Côté technique de maquillage, parce que, moi, en achetant l’ouvrage c’est ce qui m’intéressait, c’est un peu pareil. Ça reste assez superficiel. Il y a peu de chose par exemple concernant l’estompage des fards à paupières alors que c’est un truc important pour les débutantes. Bon après, je ne dis pas que je n’ai rien appris. J’ai pris note de quelques trucs qui je l’espère vont me servir au quotidien.

Bref un peu déçue par cette leçon de maquillage même si quelques trucs sont intéressants. En tout cas, le livre est très richement illustré et les photos sont superbes.

La famille Fang de Kevin Wilson

Posted in Lecture
on 21 juin 2013

La famille FangIl faut que je vous dise : je viens de terminer La Famille Fang de Kevin Wilson. Ce roman raconte une histoire étrange si vous voulez tout savoir. Les Fang sont une famille d’artistes. Il y Caleb, le père, Camille la mère et Annie, leur fille dite aussi enfant A et Buster, leur fils dit enfant B. Leur spécialité ? créer des happenings, faire naitre le chaos et jaillir de l’art de situation ordinaire. Mais voilà si les Fang ont réalisé longtemps leurs performances à quatre. Aujourd’hui, les enfants ont grandi et se sont émancipés (ou du moins ont ils tentés). Annie est devenue une actrice de seconde zone qu’un scandale ramène bien vite à la maison et Buster, un écrivain raté vivant de piges pour divers magazines. Mais voilà que sur un reportage, Buster est gravement blessé au visage. Sans le sous, sans travail, cribler de dette, il décide aussi de rentrer chez ses parents. C’est le moment que choisissent Caleb et Camille pour disparaitre. Enlèvement ? Meurtre ? ou tout simplement nouvelle prestation artistique des deux artistes, c’est ce que Annie et Buster vont tenter de découvrir en se lançant à leur poursuite.

Quand on m’a proposé de le recevoir, je ne savais pas à quoi m’en tenir. Après en avoir lu quelques pages, j’ai vraiment été déconcertée par cette famille. Je dois dire que créer de l’art à partir de situation de la vie quotidienne, dans des centres commerciaux, c’est pas banal!! J’ai bien aimé le fait que l’auteur intercale dans l’histoire présente des chapitres racontant certains happenings de la famille comme des demandes en mariage farfelues en plein vol, des vols à l’étalage dans les magasins, des mariages à répétition, un concours de mini miss où c’est leur fils qui participe au milieu des autres petites filles… Après est ce que j’ai aimé ou pas ? Bah je sais pas vraiment. C’est déroutant, pas forcement drôle même plutôt pas. Personnellement j’ai eu du mal à rentrer dedans et j’ai eu du mal à aller jusqu’au bout. Non pas que ce soit mal écrit. C’est même plutôt le contraire. C’est plutôt que la réflexion notamment sur le rôle de l’ambition des parents dans la construction de la personnalité d’un enfant n’est pas assez poussée à mon gout. Même les réflexions sur l’art, sur qu’est ce que l’art, d’où nait-il, de quoi se nourrit il ne sont pas assez fouillées. Bref petite déception pour ma part avec ce roman.

La quatrième de couverture : Entraînés malgré eux dans les performances et autres happenings de Caleb et Camille Fang, leurs parents, dont l’ambition est de faire de leur propre vie une œuvre d’art, Annie – surnommée « Enfant A » – et Buster – « Enfant B » –, n’ont jamais connu les joies de la normalité. Arrivés à l’âge adulte, ils comprennent que le chaos dans lequel ils ont grandi les a rendus pour le moins inadaptés à la société et au monde réel. Tandis qu’ils essaient tant bien que mal de réaliser leurs projets personnels et de trouver une forme d’équilibre, ils sont, une fois, de plus happés par la folie créatrice des deux artistes, qui, pour couronner leur carrière, ont imaginé une mise en scène dépassant de loin toutes les précédentes.
Dans cette comédie tour à tour grinçante et émouvante, Kevin Wilson brosse un tableau au vitriol du milieu de l’art doublé d’une réflexion amère sur les effets qu’ont les ambitions démesurées des parents sur leurs enfants.

Prochaine lecture : Fais de beaux rêves mon enfant de Massimo Gramellini