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Lecture

Alyah de Éliette Abécassis

Posted in Lecture
on 16 août 2015

Il y a un petit bout de temps j’ai reçu et lu le nouveau livre de Eliette Abécassis, Alyah : la tentation du départ. Dans ce roman (mais est ce vraiment un roman ?), on retrouve Esther Vidal, l’héroïne de Sépharade. La jeune femme, prof de français dans un lycée en zep, divorcée, mère de deux enfants, nous raconte son quotidien de juive en France. Elle évoque les événements de Charlie Hebdo, la tuerie de l’école juive de Toulouse, celle plus récente de l’Hyper casher de Vincennes. Elle évoque sa peur au quotidien. Elle parle de ses amis et notamment de sa copine Gabrielle, qui quitte la France pour s’installer en Israël et faire leur Alyah.

Eliette Abécassis Alyah

J’ai mis du temps à en parler car ce bouquin m’a laissé perplexe. Ce n’est pas vraiment un roman, je trouve. C’est un témoignage sur le quotidien d’une jeune femme juive. Mais en même temps Esther Vidal est un personnage de fiction. Elle n’est pas l’auteur. Elle n’est pas Eliette Abécassis. Même si de prime abord on pourrait le penser vu qu’elle s’exprime à la première personne et qu’elle évoque des évènements récents que l’on connait tous. Et c’est sans doute, cette frontière très tenue entre la fiction et la réalité qui m’a laissé dubitative. Comment doit-on lire Alyah ? Comme un roman ? Alors il n’y a pas d’histoire et ça coince. Comme un essai ? Dans ce cas, l’histoire d’amour avec Julien est de trop (D’ailleurs pour être tout à fait franche, ces passages m’ont ennuyé). Ce manque de parti pris de l’auteur ne m’a pas plu. Je n’ai pas trouvé les clés pour lire ce livre et l’apprécier. Alors oui, c’est vrai, dans l’ensemble, ça se lit bien, c’est bien écrit. Il y a aussi une certaine émotion dans tout ça. Mais ça ne suffit pas. Malgré tout au final, j’ai trouvé ça très bof. Je m’attendais à quelque chose d’autre et j’ai été déçue. Tant pis.

La quatrième de couverture : « Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou. J’étais fière de m’appeler Esther Vidal et je ne baissais pas la voix pour dire mon nom. Nous n’étions pas en danger dans la ville. Ni agressés à la sortie de l’école, de la synagogue, ou chez soi. Traiter quelqu’un de “sale juif” était un tabou. Je ne pensais pas qu’il pût y avoir dans Paris des manifestations contre les juifs. A vrai dire, je n’aurais même pas imaginé que l’on puisse entendre, lors d’une manifestation, « A mort les juifs ». » L’histoire d’une femme, le destin d’un peuple : sur fond d’antisémitisme et de retour de la haine, le nouveau roman d’Éliette Abécassis se présente comme une double histoire d’amour. Celle d’Esther avec la France. Celle d’Esther avec Julien, qui est écrivain. A travers une épopée personnelle et collective, qui la mènera sur le chemin de l’histoire de sa famille en France, la narratrice se pose la douloureuse question de devoir quitter son pays. Un roman choc sur le syndrome d’une société qui sombre dans la barbarie.

Prochaine lecture : 80 notes de jaunes de Vina Jackson.

Widdenshins tome 3 : Le pacte brisé d’Ari Marmell

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on 4 août 2015

widdershins le pacte briseComme vous le savez si vous me lisez régulièrement, j’ai reçu un peu avant sa sortie en librairie le tome 3 des aventures de Widdershins d’Ari Marmell intitulé Le pacte brisé. Si vous vous souvenez bien à la fin du tome 2, après avoir vaincu Irouch, le monstre des contes populaires, Widdershins a décidé de quitter la cité de Davillon et ses amis. La voilà parcourant la Galice accompagnée d’Olgun son Dieu personnel. Elle vient se recueillir sur la tombe de l’évêque de Davillon où elle retrouve son secrétaire particulier. Elle apprend là que les descendants d’Alexandre Delacroix, son père adoptif sont au prise avec un étrange fléau qui empoisonne leurs terres. En mémoire de son protecteur et ami, Widdershins, avec l’aide d’Olgun décide de les aider. Sur les terres des Delacroix, elle fait la connaissance du plus jeune fils de la famille et se lie d’amitié avec lui. la jeune femme mène l’enquête et découvre bien vite les causes du fléau mais elle est loin de se douter que tout ça cache un plan bien plus machiavélique qui pourrait bien décimer la famille Delacroix mais aussi toute la noblesse de la ville d’Aubier. Réussira t’elle à triompher encore une fois ?

Mon avis ? Quand est-ce que le tome 4 sort en librairie ? Non parce que j’ai hâte, hâte, hâte Oui en fermant le tome 3, je savais déjà qu’il y aurait un tome 4 parce qu’il se passe des choses à Davillon en l’absence de Widdershins et quand elle va le découvrir, ça va chauffer, croyez-moi :) L’auteur nous en montre quelques bribes dans ce qu’il appelle les intermèdes à Davillon dans ce tome (bon c’est pas les chapitres les plus intéressants ici sauf le tout dernier mais je n’en dirais pas plus). En tout cas pour en revenir au tome 3, j’ai beaucoup aimé. J’étais un peu dubitative, me demandant si l’auteur allait trouver matière à une nouvelle intrigue. Mais en fait, l’intrigue est de plus en plus maitrisée. C’est de mieux en mieux tome après tome. Il n’y a que le début qui n’était pas tip-top. Mais très vite, on se laisse prendre par l’histoire. Franchement j’ai adoré! Alors il sort quand en France le tome 4 ?

La quatrième de couverture : Widdershins, bien éprouvée par ses derniers démêlés avec le monde des ténèbres, a quitté la cité de Davillon et ses fidèles amis. En compagnie d’Olgun, le dieu mineur qui ne manque ni de malice ni de ressources, l’intrépide voleuse s’en est allée sur les routes de Galice. Partie en quête de réponses, d’apaisement, la jeune fille va vite déchanter : les intrigues politiques et religieuses ne sont pas l’apanage de sa ville natale. En souvenir d’un vieil ami, Shins se jette à corps perdu dans une enquête impliquant des Maisons rivales, une troupe de brigands surnommée les Mille Corbeaux, une famille déchirée par la jalousie… et un jeune aristocrate impétueux et maladroit qui s’obstine à vouloir aider la voleuse ! Et pendant que Widdershins est occupée à remettre un peu d’ordre dans la petite bourgade d’Aubier, un de ses anciens adversaires refait surface à Davillon, bien déterminé à se venger… L’audacieuse voleuse n’a pas dit son dernier mot ! Laissez-vous entraîner dans cette troisième aventure de Widdershins par la plume aiguisée d’Ari Marmell.

Prochaine lecture : Un mariage d’amour de Françoise Bourdin

10 romans adaptés au cinéma

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on 1 août 2015

Vaste sujet que nous abordons aujourd’hui. Des romans qui ont donné lieu à des films, c’est en effet pas ce qui manquent! Moi bien souvent, je n’aime pas les films quand j’ai lu le livre avant. Il y a trop de différences, le réalisateur a pris bien souvent trop de liberté avec le texte d’origine. Cependant il y a quelques exceptions quand même :) Et puis, il y a aussi des films qui m’ont carrément fait courir acheter le livre comme vous allez le voir :)

  • L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux de Nicholas Evans. Celui-là c’est l’exception qui confirme la règle : j’ai adoré autant le livre que le film.l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux
  • Les âmes vagabondes de Stéphanie Meyer. J’avais vu le film et j’avais tellement aimé que j’ai acheté le livre tout suite après.couv33234807
  • La liste de mes envies de Grégoire Delacourt. Là c’est un peu dur de savoir ce que j’ai préféré. Autant le livre est sombre autant le film fait la part belle à l’optimisme. couv2379978
  • Germinal de Zola. On a tous vu des adaptations de grand classique de la littérature française en classe de lettres, moi la première. De toutes ces adaptations je crois que c’est celle de Germinal de Claude Berri qui m’a le plus marqué et dont je me souviens le plus.couv75745892
  • Les yeux jaunes des crocodiles de Catherine Pancol. Et bien celui-là, si j’ai lu le livre, je n’ai pas vu le film (et je ne suis pas sure d’en avoir envie en fait).couv8649707
  • Le parfum de Patrick Suskind.le parfum
  • La couleur des sentiments de Kathryn Stockett. Là encore, j’ai beaucoup aimé le film alors j’ai acheté le livre.la couleur des sentiments
  • Jane Eyre de Charlotte Bronté. Il faut que je vous fasse un aveu : je n’ai jamais lu un roman des soeurs Bronté. Des extraits oui, mais un roman en entier jamais. Pourtant après avoir vu l’adaptation de Jane Eyre avec Michael Fassbender, j’ai eu envie et… je l’ai acheté :)jane eyre
  • Zulu de Caryl Ferey. Pareil pour celui-là, j’ai vu le film, je n’ai pas eu de cesse d’acheter le livre :)Zulu
  • La Belle et la Bête. Qui ne connait pas le conte ? Personne. Mais qui a déjà lu la version originale, celle de Madame de Villeneuve ? Peu de monde, moi la première. Après avec vu une adaptation cinématographique du conte que je n’avais pas particulièrement appréciée si ce n’est pour sa plastique, j’ai eu envie de lire les contes à l’origine de cette histoire.la belle et la bête

Tu n’as jamais été vraiment là de Jonathan Ames

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on 23 juillet 2015

tu n'as jamais été vraiment làIl y a quelques semaines j’ai reçu et lu un court roman policier paru chez Folio dont il faut que je vous touche un mot : Tu n’as jamais été vraiment là de Jonathan Ames. L’histoire ? Joe, ancien agent du FBI qui vit chez sa mère, une vieille femme taciturne à New York, est engagé par le sénateur Votto, dernier d’une lignée de politiciens véreux pour ramener sa fille, enlevée et prostituée par la mafia. Joe retrouve la jeune fille et tente de l’arracher aux griffes de ses ravisseurs pour la ramener à son père. Mais des tueurs sont aux trousses de Joe et ils ne reculent devant rien pour l’arrêter.

Mon avis ? Bof, bof, bof. L’histoire tient en un peu moins de cent pages et ma première impression est qu’il ne s’agit que d’un cadre, une sorte de story-board à un roman plus développé. Ça aurait pu aussi être les premiers chapitres d’un roman plus large. Il y a comme un gout d’inachevé la dedans. C’est bien trop court, c’est pas assez développé à mon gout. Je suis restée sur ma faim surtout à la fin. Il manque décidément une bonne centaine de pages au moins. Rien à faire pour moi, je ne retiens que ça de Tu n’as jamais été vraiment là. Dommage parce qu’il y avait matière à faire un truc bien de tout ça.

La quatrième de couverture : Mi-irlandais, mi-italien, ancien Marine et ex-agent du FBI, 1,88 m, 86 kilos, Joe vit désormais chez sa mère à New York. Il est engagé par le sénateur Votto pour retrouver sa fille adolescente enlevée, droguée et prostituée de force par la mafia. Taciturne et méthodique, Joe prend sa mission très à cœur. Et il n’a plus rien à perdre…

Prochaine lecture : Widdenshins tome 3 : Le pacte brisé d’Ari Marmell