Sophie Kinsella était de passage à Paris pour faire la promotion du huitième tome de la saga L’accro du Shopping intitulé L’accro au shopping à la rescousse à paraitre le 4 mai prochain (parallèlement L’accro au shopping à Hollywood sort en poche aux éditions Pocket). Après une séance de dédicace au Cultura de La Défense le mercredi, elle s’est prêtée au jeu des questions-réponses le jeudi soir devant un parterre de blogueuses. J’ai eu la chance de faire parie de la petite dizaine d’invitées et j’étais ravie. J’aime en effet beaucoup ses romans. J’ai lu presque toutes les aventures de L’accro au shopping (il me reste à lire L’accro au shopping à la rescousse que j’ai reçu en avant-première il y a quelques jours) mais aussi quelques-uns de ses romans one-shot comme Les petits secrets d’Emma ou encore Samantha, bonne à rien faire. J’en ai quelques autres encore dans ma PAL aussi (il faut bien faire durer un peu le plaisir, non ?).

La discussion s’est très vite engagée avec le public. Il faut dire que la dame est très abordable, drôle et sympa. L’heure qu’a duré la rencontre est passée à toute vitesse et on aurait bien voulu que cela dure un peu plus longtemps. La discussion s’est engagée par une question sur la provenance des jolies escarpins fleuris qu’elle portait mais aussi et surtout sur cette chère Becky et le rapport qu’elle entretient avec ses personnages. On a ainsi appris que si Becky était comme une vieille copine qu’elle prenait toujours plaisir à retrouver (nous aussi d’ailleurs), elle ne rêve pas d’elle (contrairement à son éditeur italien qui rêve des couvertures des romans). Une des participantes a voulu savoir si elle avait pensé à poursuivre les aventures d’Emma ou de Samantha par exemple. Et bien non, pour l’auteur, quand elle arrive à la fin de l’histoire, c’est fini bien fini. Alors certes quelques fois, elle se dit qu’elle va écrire une suite à l’un ou l’autre de ces romans, mais elle a une nouvelle idée qui vient chasser la précédente et elle ne le fait jamais.

On a aussi évoqué son roman Young Adult, Audrey retrouvée paru en mars dernier. A cette occasion, on lui a demandé si elle avait choisi délibérément de faire un roman ado. la réponse a été nom. Sophie Kinsella écrit sur tout ce qu’elle voit dans la vie. On lui a demandé aussi si elle ressemblait à la mère d’Audrey. Non, elle ne lui ressemble pas. Elle n’a jamais jeté un ordinateur pas la fenêtre (même si elle y a pensé très fort). Comme toutes les mères par contre, elle lit des trucs dans les magazine et se dit que cela serait bien de le faire aux grand dam de ses enfants :)
La conversation s’est poursuivie sur L’accro au shopping et le personnage de Minnie, la fille de Becky (perso j’adore les A moooooiiiiiiiii!!!!! puis s’il te plaaaaiiiitttt!!!! de la petite fille). Alors non, elle ne s’est pas inspirée de sa propre fille pour écrire le personnage de la fille de Rebecca et de Luke. D’ailleurs, Minnie a été imaginée avant la naissance de sa propre fille. Pire dans ce cas, c’est presque la fiction qu’il l’a inspirée dans la vraie vie. Sophie Kinsella nous a ainsi avoué que quand il arrivait qu’elle renonce à s’acheter un nouveau vêtement, elle achetait pour sa fille parfois avec plusieurs tailles d’avance un peu comme Becky. D’ailleurs selon elle, on a tous un petit côté Becky. Même les hommes :)

On a parlé aussi du formidable succès de la saga. Au départ, Sophie Kinsella a écrit un roman qu’elle pensait que liraient quelques filles autour d’elle. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit lu en Europe mais aussi aux États-Unis. On a abordé aussi la question du lectorat masculin. D’ailleurs c’est rigolo mais dans la salle, il n’y avait que des filles ce soir-là. Pourtant, pendant des lectures, l’auteure s’est rendu compte qu’il existait un lectorat masculin pour ses livres. Certains hommes connaissent en effet l’intrigue de ses romans et semblent par conséquent les avoir lu. Sophie Kinsella a suggéré que l’on mette des couvertures avec des pistolets ou des avions au lieu des couvertures girly pour attirer encore plus les lecteurs masculins. Why not ?

Voilà, je crois que je vous ai tout dit :)
Ah non, encore une chose : L’accro au shopping à la rescousse est la suite de L’accro au shopping à Hollywood. Il vaut donc mieux avoir lu le second avant de commencer le premier :)



J’ai lu il y a quelques jours Un souffle, une ombre de Christian Carayon. Été 1980, alors que la fête annuelle du club nautique des Crozes bat son plein, quatre adolescents décident d’aller passer la nuit entre eux sur un ilot situé à quelques mètres de l’endroit où leurs parents passent la soirée. Ils y sont sauvagement agressés et trois d’entre eux y laissent la vie. Une seule a survécu mais vit murée dans le silence protégée par son père. Après avoir suspecté plusieurs hommes proches du club nautique, les meurtres sont attribués à un tueur en série qui a sévit dans la région. Ce dernier n’a cependant jamais avoué. Marc-Edouard Peiresoles, professeur d’histoire à l’université de Toulouse était âgé de 10 ans à l’époque des faits. Lui-même originaire de Valdérieu, il se souvient comment le drame à modifier le cours de sa vie et fait naitre des peurs dont il n’a jamais vraiment réussi à se débarrasser. 34 ans plus, il décide de relancer une enquête. Il va tenter de reconstituer ce qui s’est passé sur l’ilot ce soir-là et de démasquer l’assassin.