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Lecture

Les petites sœurs de Valérie Saubade

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on 15 février 2012

Avant de partir en vacances, j’étais passée faire le pleins à la FNAC. Parmi tous les livres que j’ai ramené, il y avait cette pépite, Les petites sœurs de Valérie Saubade. L’histoire débute à Los Angeles alors que Sarah Debussy met de l’ordre dans sa vie avant de se suicider en ingurgitant une boite de somnifères. La morte incinérée, ses cendres sont expédiées à sa famille en France. Alors même que son père exhorte ses sœurs et ses beaux-frères à la plus grande discrétion, un avis de décès parait dans le journal local. C’est le début d’un jeu post-mortem organisé par Sarah pour se venger. Mais de qui et de quoi ? C’est ce que va tenter de découvrir sa nièce Agathe tout en se rebellant contre l’autorité du patriarche qui mène tout son monde comme bon lui semble faisant fis des sentiments et des désirs de ses enfants et petits-enfants.

Pour un premier roman, c’est une petite merveille. Je me suis laissée prendre à cette histoire de vengeance post-mortem comme c’est pas permis. Pour tout vous dire, un samedi matin, dans le métro, j’en ai loupé ma station et ai du revenir sur mes pas. Les personnages sont certes un peu caricaturaux mais suffisamment fouillés pour que l’on s’y attache. Il y a l’ainé, Béatrice  la bourgeoise hautaine, prétentieuse et snob ; Bernadette, la cadette un peu pataude et le vilain petit canard de la famille, et surtout, la benjamine, Sarah, la rebelle, celle qui a osé défier l’autorité du père. L’histoire est bien menée et le suspense maintenu jusqu’au bout. Rien à redire, je vous le conseille vivement!

La quatrième de couv’ :Sarah Debussy avait, ce jour-là, une foule de choses à faire avant de mettre fin à ses jours. Elle tenait à se suicider comme elle avait vécu. Avec efficacité. »  Qui a poussé Sarah Debussy à finir consciencieusement sa boîte de somnifères ? Pour sa famille, peu importe : il est avant tout extrêmement indécent de mettre fin à ses jours quand on appartient à la bourgeoisie. D’autant que la petite effrontée, pourtant morte et enterrée, semble envoyer post-mortem des lettres sibyllines signées de sa main. Alors qu’on accuse la défunte de ne pas vouloir faire comme tout le monde, Agathe, sa nièce, décide de suivre ce jeu de pistes et les méandres du passé de cette famille pas comme les autres…

Prochaine lecture : Une bonne épouse indienne de Anne Cherian.

Les heures souterraines de Delphine de Vigan

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on 26 janvier 2012

Aujourd’hui j’avais prévu de ne pas faire exception à la règle et de vous montrer mon butin de soldes hongrois et parisien et en particulier ce que j’ai trouvé chez New Look où je me rendais pour la première fois, et oui :) Mais une fausse manip’ dans les photos m’oblige à changer mes plans et à vous parler plutôt du dernier livre que j’ai lu, à savoir Les heures souterraines de Delphine de Vigan. Pas grave, c’est reculé pour mieux sauter comme on dit! Ce roman, j’en avais entendu parler, je crois une première fois chez Deedee puis sur le Post dans un article qui le met en parallèle avec Lost in Translation. Moi j’avais pas plus fait attention que ça et puis une copine m’en a reparlé m’en disant le plus grand bien et je l’ai finalement acheté et lu pendant mon séjour en Hongrie, le soir. L’histoire est celle de deux êtres, Thibault et Mathilde. Ils ne se connaissent pas. Lui est médecin urgentiste, elle est chargée de marketing dans une grande entreprise. Il vient de quitter la femme qu’il aime mais qui lui échappe, elle s’est peu à peu laisser enfermer, isoler par le harcèlement moral de son supérieur hiérarchique. Tout les deux, ils sont seuls chacun à leur manière.

C’est le second livre de Delphine de Vigan que je lis (rappelez-vous je vous avait parlé de No et moi il y a quelques temps). Et je dois dire que j’apprécie cet auteur de plus en plus. J’ai beaucoup aimé Les heures souterraines. J’aime beaucoup sa façon d’écrire sur des sujets pas faciles, le harcèlement en entreprise, la solitude dans les grandes villes. C’est écrit avec beaucoup de sensibilité mais sans jamais tomber dans le larmoyant. Perso j’ai adoré et je vous le recommande sans hésiter :)

La quatrième de couv’ : Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Au cœur d’une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Les Heures souterraines est un roman vibrant et magnifique sur les violences invisibles d’un monde privé de douceur, où l’on risque de se perdre, sans aucun bruit.

Prochaine lecture : Les petites sœurs de Valérie Saubade

La célibataire de Carrie Adams

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on 18 janvier 2012

Parmi les quelques livres que j’ai glissé dans ma valise pour Budapest, il y avait La célibataire de Carrie Adams. L’histoire débute alors que Tessa King avocate londonienne au chômage revient à Londres après un séjour en Inde. Aussitôt cette célibataire de 36 ans se retrouve plongée au cœur des histoires familiales de ses amis. Son filleul Caspar fait des siennes,. Claudia son amie d’enfance en mal d’enfants fait une fausse couche. Billy la mère célibataire de son autre filleul tente tant bien que mal de se sortir de ses problèmes d’argent. Et Tessa navigue au milieu de tout ce petit monde essayant de venir en aide à chacun tout en  tentant de trouver l’homme de sa vie, celui qui saura lui faire des enfants. Mais est-elle vraiment prête à s’engager et à renoncer à faire la bringue avec ses copines ?

Alors qu’est-ce que j’en ai pensé ? J’ai bien aimé même si pour tout vous dire je m’entendais à la lecture de la quatrième de couverture à autre chose. Je pensais trouver une nana au prise avec des bébés et ne sachant quoi faire. Je m’attendais à quelque chose de plus désopilant. Force est de constaté qu’il n’en ai rien. Il faut attendre les deux tiers du roman avant de voir Tessa devoir s’occuper des enfants de son amie Helen et cela ne produit en rien des situations cocasses donnant lieu à rire. Bref la quatrième de couverture ne rend en rien justice au livre. Au contraire même parce qu’à sa lecture j’ai pris ça pour de la chick lit et aurais volontiers mis Tessa dans le même panier que Bridget Jones (pas que je n’aime pas Briget Jones, hein!). C’est pas que je crache sur la chick lit non plus. Mais la Célibataire (The godmother en anglais) vaut mieux que ça je dirai même si c’est pas non plus le roman du siècle :) Y a un petit truc qui fait que je vous le recommande!

La quatrième de couv’ : Le mariage, les enfants ? Non merci ! À 36 ans, Tessa King a choisi : elle préfère sa vie de célibataire, ses virées shopping et ses aventures d’un soir. Tout le monde l’adore et envie sa liberté, sa joie de vivre et son humour décapant. Égoïste, Tessa ? Pas du tout. Elle est la marraine idéale, toujours présente en cas de coup dur. Confidente de Caspar qui fume des joints en cachette, baby-sitter occasionnelle de la petite Cora ou des jumeaux, elle est maman en pointillé et ça lui suffit. Jusqu’au jour où les parents des jumeaux meurent dans un accident de voiture. Elle n’a pas le choix, elle doit assumer le rôle de maman à plein temps et mettre entre parenthèses sa vie de célibataire. Adieu l’insouciance, bonjour les couches-culottes… Pile quand elle était sûre d’avoir enfin rencontré l’homme de sa vie !

Prochaine lecture : Les heures souterraines de Delphine de Vigan

Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver par Eileen Cook

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on 4 janvier 2012

J’ai attaqué en parallèle de Petite sœur mon amour, un roman que je venais d’acheter : Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver de Eileen Cook.Si je n’ai toujours pas finit le premier, celui-là je l’ai lu d’une traitre et très vite :) Il faut dire que c’est juste poilant. Sophie Kintock vient de se faire plaquer par son mec après six de vie commune alors même qu’elle espérait qu’il allait enfin lui passer la bague au doigt. Convaincue qu’ils sont faits l’un pour l’autre, elle décide de tout faire pour le reconquérir. Pour  cela, elle n’hésite pas à se prétendre voyante et à proposer une consultation à la nouvelle petite amie de son homme. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu et Sophie se retrouve prise dans un tourbillon médiatique qui l’entraine bien plus loin qu’elle ne le pensait.

J’avais longtemps hésiter avant de l’acheter celui-là et j’ai eu tord. Car comme vous l’avez compris, je l’ai dévoré. C’est de la chick-lit certes mais de la bonne. C’est bourré d’humour. Rien que le titre en dit long. Par certains côté, ça m’a un peu rappelé L’accro au shopping des premiers volumes. J’ai retrouvé un peu de Becky dans Sophie et en particulier dans les mails qu’elle envoie à son banquier. J’ai beaucoup aimé aussi l’horoscope en exergue de chaque chapitre qui annonce un peu la couleur de ce qui va suivre. Bref je ne saurai trop vous le conseiller :)

La quatrième de couv’ : Quand Doug la quitte après six ans de vie commune, Sophie, libraire à Vancouver, est prête à tout pour le récupérer. C’est pourquoi, lorsqu’elle apprend que sa nouvelle petite amie, la pulpeuse Mélanie, s’intéresse au paranormal, elle une idée aussi folle que diabolique : proposer à sa rivale une fausse consultation de voyance destinée à faire rompre les tourtereaux. Mais rien ne va se passer comme prévu, car Sophie se retrouve vite dépassée par le succès inattendu de ses nouveaux talents… Eileen Cook signe une comédie désopilante portée par une héroïne au caractère bien trempé, maladroite et attachante à souhait.

Prochaine lecture : Petite sœur mon amour