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Roman fantastique

Au-delà d’un destin de Jean-Marc Dhainaut

Posted in Lecture
on 19 octobre 2016

au-dela-dun-destion

Aujourd’hui on va parler bouquin. J’ai reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict, Au-delà d’un destin de Jean-Marc Dhainaut (un grand merci à l’auteur pour cet envoi).

Maxime Delcote vit dans le nord de la France avec sa mère, Julienne et sa petite fille, Sophie gravement malade. Un beau matin, il part au travail mais a un accident de voiture; il se réveille en 1214 en plein Moyen-Age. Tout le monde l’appelle Jean et il est garde au château. Mais alors qu’il ne se rappelle de rien, il est jeté dehors par le capitaine des gardes qui n’apprécie pas la plaisanterie. Il est recueilli alors par Bertrand, un paysan qui l’a ramassé dans l’enclos de ses porcs. Dans la chaumière de Bertrand, il fait la connaissance d’Elise, sa femme et d’Adeline, sa fille. Petit à petit Maxime tombe amoureux de la jeune fille même s’il ne perd pas l’espoir de repartir à son époque retrouver sa mère et sa fille. Pendant ce temps, la guerre se rapproche du village et l’inquiétude grandit parmi les villageois.

Mon avis ? Mouais. J’ai été très déçue. Ce roman manque cruellement d’originalité. C’est très convenu.

[Attention si vous continuez votre lecture, je risque de vous spoiler un peu l’histoire]

Dès les premières pages, j’avais compris que Maxime avait eu un accident de voiture et qu’il était dans le coma à l’hôpital. Les voies qu’il entend, j’avais compris qu’il s’agissait du personnel médical ou de ses proches. Dans le dernier tiers du roman, c’est carrément dit explicitement. On a les BIP des machines de réanimation. On a aussi les termes médicaux d’un réanimation. On devine les médecins qui s’activent autour de Maxime et essaient de le réanimer. Bref rien de bien original et rien que du prévisible.

Même la fin est assez prévisible : Maxime est intervenu dans le passé, a changé le cours du destin et doit en payer les conséquences; c’est un poncif des voyages dans le temps ça! C’est pas très original, plutôt convenu aussi.

Le seul point original est la remise en cause des stéréotypes du Moyen-Age. L’auteur met en effet dans la bouche de son personnage de l’étonnement quand il confronte la réalité à ce qu’il a appris des moeurs de son époque. Les paysans de cette époque ne seraient ainsi pas sales et ne jureraient pas comme des charretiers. J’ai aimé l’idée de relativiser. Malheureusement cela ne suffit pas à faire un bon roman.

Bref Au-delà d’un destin de Jean-Marc Dhainaut est pour moi une grosse déception. Je m’attendais à quelque chose de bien mieux que ça.

La quatrième de couverture : 2013, Maxime Delcote, ouvrier à l’usine, vit modestement dans un coron du Nord avec sa mère et sa fille de 8 ans, Sophie, gravement malade. An de grâce 1214, un matin, Maxime se réveille en plein Moyen Âge. Il est garde dans un château et ne comprend rien à ce qui lui arrive, ni même pourquoi on l’appelle d’un prénom qui n’est pas le sien. Le croyant devenu fou, ses supérieurs le jettent dehors. Là, le destin se met en marche. Seule la jolie Adeline semble le comprendre. Maxime osera-t-il lui avouer ses sentiments? Reverra-t-il les siens? Devra-t-il défier son propre destin au risque d’en payer le prix ? Le temps est malléable et quand on a passé la frontière, tout est possible…

Prochaine lecture : Les traqueurs de Antoine Bombrun

De Larmes et de Sang, tome 1 : Sang d’Ombre

Posted in Lecture
on 11 août 2016

sang d'ombreJe viens de finir le tome 1 de De larmes et de Sang intitulé Sang d’Ombre de Nathy que j’ai reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict. Un grand merci à Lune écarlate, l’éditeur, pour l’envoi :)

L’histoire ? Angelyne, une jeune femme de 20 ans, vit au sein d’un clan d’Ichoriens. Elle y a grandit et est fiancée au fils du chef de clan, le beau Julien. Mais voilà que le fils ainé de Gabriel, Thomas revient. la jeune fille lui tape dans l’oeil et tente de la séduire. faute d’y parvenir, il tente de la violer. un beau jour alors que Angelyne, Julien et lui sont seuls au manoir, il tente à nouveau de la violer. Julien les surprend, les deux frères se battent et Thomas laisse Julien pour mort. Il enlève Angie et la séquestre dans son appartement de New York. Pendant de longs mois, il la torture, la viole, l’affame. Sauvée de justesse, Angie n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle hait tous les vampires. Pourtant elle va devoir passer de long mois avec Swann, le procureur général chargée d’instruire son procès et frère d’Edern, prince des Ichoriens. Entre haine et amour, la jeune fille va avoir fort à faire!

Mon avis ? J’ai adoré. Vivement la parution du second tome! J’avoue je ne connaissais pas du tout l’auteur et ses romans avant de recevoir ce tome de De sang et d’Ombre. Je n’avais jamais entendu parler de Dark Side, l’autre saga de Nathy qui apparemment à déjà trouver son public et où on retrouve Cathal, le vampire-chevalier qui sauve Angie de l’horreur que lui fait subir Thomas.

A la lecture de la quatrième de couverture, je ne m’attendais pas à ça je pense. En fait je ne sais pas à quoi je m’attendais. A une histoire de vampires certes. Mais pas à ça! Certes non. Au début cela m’a fait penser au Sang des Lumières de Marine Sheridan (oui je fonctionne beaucoup par association d’idée). Comme dans Le Sang des Lumières, c’est très érotique. c’est aussi très sado-maso aussi il faut bien l’avouer. Les tortures que subies Angie durant sa captivité sont décrites avec forces détails. Rien ne nous est épargné.  C’est au point que comme pour Le Sang des Lumières, on est loin je pense d’un roman de Bit-Lit. Bon pour la romance on repassera aussi. C’est sacrement hard! C’est d’autant plus hard que le bourreau est un vampire donc un être doté de capacités extraordinaires.

Bon moi, maintenant j’attends avec impatience la sortie du tome 2 en mars 2017 (c’est loooooonnnnnnnnnggggggggggg!!!!!!!!!!!).

La quatrième de couverture : « Je le hais. Je veux qu’il crève comme un chien ! Je veux qu’il souffre les sept enfers… ceux qu’il m’a fait traverser… Je veux le voir implorer qu’on le mette à mort. Maman, il m’a tout pris… jusqu’à mon âme… » La vie d’Angelyne, jeune humaine née au sein d’un clan d’Ichoriens, verse dans les affres de l’horreur le jour où Thomas refait surface. Sauvée in extremis du martyre par Cathal, un Chevalier-Vampire, sa réhabilitation s’annonce lente et douloureuse, d’autant que Swann, le procureur, la poussera dans ses derniers retranchements…Que choisira la jeune femme, l’amour ou la haine face au froid et très particulier frère d’Edern, le Prince des Immortels ?

Prochaine lecture : Les corps de Lola de Julie Gouazé

Paranoïa de Melissa Bellevigne

Posted in Lecture
on 3 mai 2016

paranoia

Je viens de terminer le premier roman de Melissa Bellevigne (plus connue sous le pseudo de Golden Wendy) intitulé Paranoïa. Lisa Hernest est psychiatre. Elle est appelée pour s’occuper du cas de Judy Desforet, une jeune fille souffrant de troubles psychologiques qui a été retrouvée laissée pour morte dans les rue de Londres. La jeune fille, enceinte de quelques mois, a tenté, alors qu’elle était hospitalisée, de mettre fin à ses jours. Lisa va tenter de nouer le dialogue avec elle afin de protéger la vie du bébé à naitre. Petit à petit, Judy va ainsi accepter de se confier au médecin. Elle va lui raconter comment depuis sa plus tendre enfance, elle vit avec à ses côtés un garçon qu’elle est la seule à voir, Alwyn. Elle lui raconte aussi comment après avoir reçu une lettre de son arrière-grand-mère pour ses 20 ans, elle a décidé de partir à Londres à la recherche de ses aïeux mais aussi du mystérieux Alwyn.

Mon avis ? La mode est pour les blogueuses ou youtubeuses de tous poils de sortir un livre. Oui mais voilà, on ne s’improvise pas écrivain comme ça. Et c’est  le cas de Melissa Bellevigne et son premier roman Paranoïa. Commençons avec le style. Franchement c’est pas ça du tout. J’ai eu l’impression, même si ça s’arrange un peu sur la fin, de lire une rédaction de collégienne. Le style est très scolaire. C’est plat, limite ennuyeux. Ça, c’est dit.

Voyons voir l’histoire maintenant. Là aussi je n’ai pas été convaincue plus que ça. Le côté psychiatrique, clinique, logique est inexistant. Or on est là face à un roman fantastique et qui dit fantastique dit explication rationnelle (je vous le rappelle c’est la définition même du genre). Or là, il n’y a rien de tel. Certes Lisa  va déclarer face à son confrère, Judy malade. C’est tout. Les chapitres alternent entre Lisa et Judy. Mais les chapitres racontés du point de vue de Lisa n’apportent quasi rien à l’histoire. Il n’est alors question que d’elle, de sa super carrière, de son couple et de son désir d’enfant inassouvi. Croit-elle l’histoire de Judy ? Doute-t’elle de la véracité de celle-ci ? Bah on n’en sait rien en fait!! De fait les chapitres consacrés à Lisa ne servent à rien si ce n’est a poser le décor. Du coup j’ai eu un peu l’impression d’avoir été flouée.

Enfin dernier point même l’histoire d’Alwyn est bof. Alwyn c’est le fantôme qui accompagne Judy depuis son enfance, celui à qui elle parle et qui lui répond mais qu’elle est la seule à entendre. Pour percer le mystère d’Alwyn, Judy se rend à Londres. Commence ce qu’on croit être une enquête. Bah en fait non!! Alwyn va tout d’un coup retrouver la mémoire et tout lui raconter!!! C’est trop facile. Du coup ça n’a pas vraiment d’intérêt et on a du mal à s’intéresser vraiment à l’histoire!!

Bref, je vous conseille de ne pas vous arrêter sur ce roman. Paranoia de Mélissa Bellevigne ne mérite vraiment pas qu’on perde son temps avec!!

La quatrième de couverture : Lisa Hernest, psychiatre reconnue et spécialisée dans les cas complexes, est appelée à l’institut Saint-Vincent en périphérie de Paris. Elle va rencontrer sa nouvelle patiente : Judy Desforêt, internée pour paranoïa et hallucinations, enceinte de cinq mois et qui refuse de s’alimenter. Dès leur première entrevue, la jeune femme qui se dresse face à elle fait preuve d’une lucidité et d’un discernement hors pair. Et plus Lisa apprend à la connaître, plus leurs échanges viennent ébranler ses propres convictions professionnelles et personnelles. Entretien après entretien, Judy lui livre en effet une curieuse histoire, mêlant sa quête des racines familiales en Angleterre et la présence invisible d’un certain Alwyn, cet homme qui la suit comme son ombre depuis toujours. Progressivement, Lisa, l’experte en âmes fragiles, sent ses moyens lui échapper et Judy la déstabiliser. À mesure que les mois passent et que la date de l’accouchement approche, la vérité semble s’éloigner.

Prochaine lecture : Pour l’éternité de Peter James

Bal de givre à New York de Fabrice Collin

Posted in Lecture
on 4 janvier 2013

Je viens de terminer Bal de givre à New York de Fabrice Collin. Un beau jour, une limousine heurte une jeune fille dans les rues de New York. C’est le début d’une histoire d’amour entre le jeune homme à son bord, Wynter Seth-Smith et la jeune Anna Claramond. Au premier coup d’œil, le jeune homme est tombé sous le charme de la jeune fille et n’aura de cesse de la poursuivre de ses assiduités allant jusqu’à la demander en mariage. Mais Anna qui a perdu la mémoire dans l’accident, sent que quelque chose ne va pas et que le beau Wynter lui cache des choses. Est ce la disparition de ses anciennes petites amies comme semble le laisser croire sa sœur jumelle, Iris ? Est-ce son combat contre le mystérieux ravisseur qui terrorise New York ? Petit à petit, Anna va tenter de se souvenir.

Bon maintenant que je vous en ai raconté plus que ce que je devrais, quoique non pas trop, je vais tenter de vous livrer mes impressions sans rien dévoiler du mystère qui plane tout au long du livre. Déjà, quand on lit les premières pages, c’est assez déroutant. L’auteur campe un décor complétement fantasmagorique. Nous sommes à New York certes mais il existe des voitures à trois roues qui vous emmène où vous devez aller sans que vous ayez rien à faire, Central Park se couvre d’un dôme de verre dès qu’il se met à pleuvoir, vous êtes servis par un majordome manchot mais doué de pouvoir de télékinésie. C’est étrange mais rapidement on se laisse, nous lecteurs, prendre au piège de ce roman un peu comme Anna qui se sent très vite prisonnière de la tour de verre de sa future belle-famille. Car ça fonctionne drôlement bien. Moi qui avait un peu peur qu’il s’agisse d’un roman à l’eau de rose, d’un conte de fée moderne, et bien il n’en est rien. Tout se met en place progressivement même si le lecteur doit attendre le dernier quart du roman pour commencer à entrevoir la fin.

Pour moi donc, Bal de givre à New York a été une bonne lecture. A peu près à la moitié du roman, j’ai été prise à fond par l’histoire et je n’ai plus décroché. Bref je vous recommande chaudement ce petit roman.

La quatrième de couverture : Anna Claramond ne se souvient plus de rien. Seul son nom lui est familier. La ville autour d’elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l’héritier d’une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui, mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu’elle est en danger. Anna sait qu’elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire, une fois retrouvée ?

Prochaine lecture : Château-l’arnaque de Peter Mayle