
Je viens de finir La fin d’une imposture de Kate O’Riordan et j’ai proprement adoré.
Rosalie et Luke apprennent le soir de Noël la mort de leur fils, Rob en Thaïlande. Leur fille, Maggie, 15 ans s’accuse de la mort de son frère. Dans les semaines qui suivent, la jeune fille sombre. Un soir, elle rentre après avoir été sauvagement agressée. Se parents découvrent qu’elle a été victime d’un gang de filles. Rosalie parvient à renouer le dialogue et à l’emmener à un groupe de discussion. Là, elles font la connaissance de Jed Cousins. Petit à petit, le jeune homme s’immisce dans la vie de la famille Douglas. mais est-il réellement ce qu’il prétend être ?
Mon avis ? Je l’ai dit, j’ai beaucoup, beaucoup aimé!! Cette histoire est diablement efficace!! Ça démarre doucement et puis d’un coup tout s’accélère et on ne peut plus le lâcher. Je dirais qu’arriver à la moitié, je n’ai pas pu le lâcher. J’avais envie de savoir comment tout cela allait finir, comment Rosalie allait s’en sortir, comment elle allait faire pour sortir sa petite famille des griffes de Jed. Car Kate O’Riordan choisit d’axer toute l’histoire sur le personnage de Rosalie (et ce même si le récit est écrit à la troisième personne et que quelques chapitres sont écrits du point de vue de Luke, le mari ou de Tom, le prêtre et ami de la famille).
Au départ et pendant un long moment, je n’ai pas vu ce que l’accident du fils en Thaïlande venait faire dans tout ça. Enfin si, ça sert de prétexte à alimenter la culpabilité de la fille qui sert de déclencheur à l’histoire (sans ça, pas de groupe de parole, pas de rencontre avec Jed qui lui aussi doit surmonter un deuil, celui de sa grand-mère). Pour tout vous dire j’ai vraiment cru que toute l’intrigue tournait autour de Jed en tant que pervers narcissique. Oui c’est le premier mot qui m’est venu pour qualifier le personnage et je pense que je ne suis pas loin de la vérité! On lui donnerais le Bon Dieu sans confession et pourtant sous ses airs d’ange, c’est un véritable démon. Il est manipulateur, calculateur, menteur. J’ai trouvé que le personnage était bien vu en ce sens qu’on y croit et que l’on n’y voit que du feu (un peu comme Rosalie d’ailleurs). Mais en réalité, c’est bien plus complexe que ça. Et c’est ce que Rosalie va découvrir en tentant de découvrir qui est vraiment Jed Cousins.
Bon il y a quelques petites choses que j’avais compris avant Rosalie moi! Oui mais je ne suis pas une mère qui vient de perdre son fils et qui risque de perdre sa fille!
J’ai apprécié le traitement qui est fait dans ce roman du thème de la culpabilité. Il y a la culpabilité de la fille qui se croit coupable de la mort de son frère (pourtant survenu à des milliers de kilomètres), celle de la mère pour avoir rêver puis succomber aux avances de Jed. J’ai bien aimé l’utilisation qui est faite de la culpabilité dans la religion judéo-chrétienne. Rosalie est très croyante. J’ai aimé les questions de Jed sur la confession et l’absolution. J’ai trouvé ça intéressant. Et puis, il y a Tom, le prêtre et ami de Rosalie. C’est lui qui va la mettre sur la bonne piste malgré le secret de la confession.
Bref La fin d’une imposture de Kate O’Riordan est un excellent thriller!!! Je vous le recommande sans hésiter!
La quatrième de couverture : La vie de Rosalie et de Luke s’est délitée voici quelques mois après la révélation de l’adultère commis par Luke. Mais l’annonce de la mort de Rob, leur fils, lors d’un voyage en Thaïlande provoque un séisme familial. Les mois qui suivent sont un cauchemar dans lequel Rosalie doit apprendre à composer avec la perte de son fils, un contexte conjugal compliqué et aussi la dépression de Maddie, sa fille. Cette dernière se juge coupable de la mort de son frère mais refuse d’expliquer pourquoi à ses parents. Elle se lie avec un gang de filles particulièrement violentes. Rosalie croit apercevoir le bout du tunnel lorsque, au cours d’une thérapie de groupe, elles font la connaissance de Jed, un jeune homme auquel Maddie s’attache très rapidement, même si cette figure singulière devient de plus en plus angoissante. L’adolescente reprend goût à la vie, alors que le diabolique Jed ne cesse de s’immiscer dans la famille…
Prochaine lecture : La Panse de Léo Henry


J’ai lu Stasi child de David Young à paraître aujourd’hui aux éditions Fleuve noir. Nous voilà à Berlin Est en pleine guerre froide. Le corps d’une adolescente est retrouvée dans un cimetière, tout proche du mur. A première vue, tout laisse penser qu’elle fuyait vers l’Est et qu’elle a été abattue par les gardes frontières de l’Ouest. Dépêchés sur place, Karin Muller et son adjoint Werner Tilsner de la Kripo découvrent très vite qu’il n’en est rien. Sous le contrôle de la Stasi, ils vont tenter d’identifier la victime. Mais, Karin dont l’histoire personnelle trouve un étrange écho dans ce meurtre ne veut pas se contenter de ça et veut à tout pris retrouver l’assassin de cette fille. Elle ne va pas hésiter à mettre sa carrière en jeu pour mener à bien cette enquête. Pendant ce temps, le mari de Karin disparaît. Karin découvre alors qu’il est accusé de trahison envers la république démocratique. Elle va devoir faire un choix difficile.
J’ai pu lire avant sa sortie en librairie le 6 octobre, je sais pas de Barbara Abel. J’étais ravie car je l’attendais celui-là, séduite que j’avais ete par la quatrième de couverture. Et je n’ai pas ete decue! Ce roman m’a très vite rendu accro!! Je vous raconte ? L’histoire démarre à la fin de l’année scolaire. les classes de maternelle de l’école des Pinsons sont sur le point de partir en sortie scolaire. Si la matinée se passe bien, au moment de se répartir en équipe pour construire des cabanes, la petite Emma Verdier refuse d’intégrer l’équipe de sa maitresse, Mademoiselle Mylène. La documentaliste la prend alors avec elle. Mais au moment de rentrer, les adultes se rendent comptent qu’elle a disparu. Ils se lancent alors à sa recherche. Alors que le temps passe, la police est appelée à la rescousse. Entre temps, Emma qui était tombée dans un trou dans la foret a été secourue par sa maitresse et a été retrouvée; Mylène, elle, est introuvable, bloquée dans le trou. Or le temps presse, elle est diabétique et a besoin d’une dose d’insuline dans les plus brefs délais.