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Roman

Le premier amour de Véronique Olmi

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on 31 octobre 2011

J’ai lu récemment Le premier amour de Véronique Olmi séduite encore un fois par la quatrième de couverture. L’histoire débute alors que l’héroïne Émilie prépare un diner romantique pour fêter ses vingt-cinq ans de mariage avec Marc. Tout bascule quand elle remonte de la cave avec une bouteille de vin enveloppée dans une feuille de journal. Machinalement, elle se met à lire les petites annonces. Un message en particulier attire son attention qui semble lui être directement adressée. Sans plus se poser de question, elle quitte tout et part en Italie à la rencontre de son premier amour, Dario.

Ça augurait bien avec la quatrième de couverture puis le début. Bref ça m’avait tout l’air d’un bon roman. Du moins c’est ce que j’ai cru au début. Grosso modo jusqu’à la rencontre avec Dario, j’ai accroché. Tout au long de son Road Trip, Émilie nous raconte sa vie de son adolescence à Aix où elle rencontre l’amour pour la première fois à son mariage et à la naissance de ses filles.  Le récit à la première personne nous plonge directement dans les souvenirs de l’héroïne. Bref la première partie est plutôt sympa. Puis ça se gâte. Les retrouvailles avec Dario, le prétexte à cette petite annonce ne convainquent pas. C’est limite tiré par les cheveux. Le récit ne présente plus trop d’intérêt et on s’en lasse vite. Heureusement ça ne traine pas trop et l’on peut refermer vite fait ce roman. En résumé Le premier amour aurait pu être un bon roman; certes le thème en est rabâché mais pourquoi pas. Il est seulement insipide et très inégal.

La quatrième de couv’ : Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu’elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d’entre nous repose peut-être, tapie sous l’apparente quiétude quotidienne, la possibilité d’être un jour requis par son premier amour…

Prochaine lecture : Cet instant-là de Douglas Kennedy.

Un employé modèle de Paul Cleave

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on 25 octobre 2011

Parmi les derniers livres que j’ai lu, il y a un polar : Un employé modèle de Paul Cleave. Je ne suis pas fan de polar habituellement, j’en lis un de temps en temps mais c’est tout. Mais là je dois dire que je n’ai pas regretté mettre arreté sur celui là allechée comme bien souvent par la quatrième de couverture.  L’histoire débute alors qu’un serial killer terrorise les femmes d’une petite ville australienne. Plusieurs meurtre ont été commis et la police est sur les dents. L’homme de ménage du commissariat, Joe suit les derniers développement de l’affaire. Il faut dire qu’il est directement concerné puisque c’est lui le meurtrier. Mais voilà parmi ces meurtres, il y en a un qu’il n’a pas commis et il décide de traquer le vrai meurtrier et de lui faire endosser tous les meurtres. Petit à petit, il resserre son étau autour du meurtrier et finit par l’identifier.

Le roman est vraiment super. Le mode de narration, raconté à la première personne alternant les récits de Joe et de Sally une collègue qu’il juge un peu simplette ajoute au suspense et à la qualité du roman dans son ensemble.  Et puis le cynisme de Joe qui se prend parfois pour dieu lui-même a finit par me faire complètement adhérer. Seule l’épilogue m’a laissé un peu perplexe mais bon, c’est pas bien grave. Pour un premier roman, on a entre les mains un roman très abouti. En tout cas, si Paul Cleave en écrit d’autres, je ne manquerai pas de les acheter car celui-là est vraiment bon.

La quatrième de couv’ :

Christchurch, Nouvelle-Zélande. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, Joe Middleton travaille comme homme de ménage au commissariat central de la ville. Ce qui lui permet d’être au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un serial killer accusé d’avoir tué sept femmes dans des conditions atroces. Pourtant, même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu’une de ces femmes n’a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu’il est le Boucher de Christchurch. Contrarié, Joe décide de démasquer le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres… Variation sublime sur le thème du tueur en série, ce roman d’une originalité confondante, au-delà des clichés du genre, révèle un nouvel auteur, dont on n’a pas fini d’entendre parler.

Prochaine lecture : Le premier amour de Véronique Olmi

L’amour comme par hasard d’Eva Rice

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on 5 octobre 2011

J’ai fini récemment L’amour comme par hasard d’Eva Rice. L’histoire qui se déroule en Angleterre dans les années cinquante débute alors que Pénélope attend le bus. Sa route croise alors celle de Charlotte qui cherche quelqu’un pour aller prendre le thé chez sa tante Clare. Pénélope qui s’est laissé entrainer fait ainsi la connaissance de Harry le cousin de Charlotte éperdument amoureux d’une actrice américaine sur le point de se marier et prêt à tout pour la reconquérir même à monter un stratagème qui ne laissera pas les protagonistes indemnes. Mais surtout de cette rencontre, il naitra entre les deux jeunes filles toutes deux folles du chanteur Johnnie Ray une solide amitié qui les amènera à partager bien plus qu’un taxi.

J’ai mis du temps à le finir celui-là. J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire pour tout dire raconté à la première personne par Pénélope elle-même.  Quand je suis enfin rentrée dedans, il était trop tard. Ce roman vous l’aurez compris ne m’a pas plus emballé que ça.

La quatrième de couv’ : 1954. Pénélope et Charlotte, de jeunes Anglaises issues de familles aristocratiques mais désargentées, sont folles du chanteur Johnnie Ray, qui fait fureur des deux côtés de l’Atlantique. Harry, le cousin de Charlotte, essaie de reconquérir une extravagante actrice américaine qui s’est fiancée avec un autre. Pénélope, elle, est subjuguée par l’irrésistible Rocky Dakota, un imprésario hollywoodien de vingt-cinq ans son aîné. Mais Rocky s’intéresse-t-il à elle ou à sa mère, une veuve éblouissante qui ne s’est jamais remise de la mort de son mari bien-aimé au champ d’honneur ?
Un marivaudage, dans lequel Eva Rice réinvente avec esprit les jeux de l’amour et du hasard, dans une Angleterre attachée à ses traditions, sur fond de rock’n roll…

Prochaine lecture : Un employé modèle de Paul Cleave

Par un matin d’automne de Robert Goddard

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on 26 septembre 2011

Parmi mes dernières lectures dont je ne vous ai pas encore parlé (je lis plus vite que je n’écris ici), il y a le roman de Robert Goddard, Par un matin d’automne. L’histoire commence alors que deux femmes descendent d’un taxi pour aller se recueillir au mémorial de Thiepval. Léonora a décidé de faire se voyage avec sa fille afin de lui révéler le secret qui entoure ses origines. En effet, Léonora est née un an après l’annonce de la mort de son père au front durant la grande guerre. Qui était donc son vrai père ? Cet américain qui courtisait sa mère et voulait à tout pris l’épouser ? Léonora va plonger dans son passé et raconter pour la première fois son histoire de sa naissance à son mariage avec un jeune officier britannique en passant par l’étrange legs qu’un homme lui fera à sa mort et qui l’entrainera vers de nouvelles révélations. Elle révèle à sa fille ce qu’elle a mis des années à reconstituer et dont elle n’a jamais parlé à quiconque.

Première chose, ce roman à reçu le prix des lecteurs 2011. Habituellement, ça me laisse plus qu’indifférente mais là je dois dire que je comprends pourquoi. Par un matin d’automne est un véritable best-seller. Le roman nous plonge dans un atmosphère étrange. Il y a un je-ne-sais-quoi qui fait que l’on a envie de savoir la fin, quelque chose qui nous raccroche à ces personnages qui tour à tour viennent nous livrer une partie de l’histoire. L’intrigue est menée d’une main de maître et rien ne transparait avant les toutes dernières pages. Bref vous l’aurez compris, j’ai tout simplement adoré. Et si vous ne l’avez pas lu, courrez vite à la FNAC l’acheter. Moi je déplore maintenant que ce soit le seul de Robert Goddard publié en France!

La quatrième de couverture : Fin des années 1990. Leonora Galloway entreprend un voyage en France avec sa fille. Toutes deux ont décidé d’aller à Thiepval, près d’Amiens, au Mémorial franco-britannique des soldats décédés durant la bataille de la Somme.

Le père de Leonora est tombé au combat durant la Première Guerre mondiale, mais la date de sa mort gravée sur les murs du mémorial, le 30 avril 1916, pose problème. Leonora est en effet née près d’un an plus tard. Ce qu’on pourrait prendre pour un banal adultère de temps de guerre cache en fait une étrange histoire, faite de secrets de famille sur lesquels plane l’ombre d’un meurtre jamais résolu et où chaque mystère en dissimule un autre.

Le lecteur est alors transporté en 1914 dans une grande demeure anglaise où va se jouer un drame dont les répercussions marqueront trois générations.

Dans ce livre envoûtant à l’épaisseur romanesque exceptionnelle, Robert Goddard allie le cadre et l’atmosphère des plus grands romans anglais, ceux d’Elizabeth George ou de Ruth Rendell, à un sens du suspense et de la réalité historique remarquables.

Prochaine lecture : L’amour comme par hasard de Eva Rice