Browsing Tag:

Roman

Barbe Bleue d’Amélie Nothomb

Posted in Lecture
on 26 novembre 2012

Je viens de finir Barbe Bleue d’Amélie Nothomb, l’une des très nombreux romans de la rentrée littéraire 2012. Dans ce petit roman (moins de 200 pages au compteur), Amélie Nothomb revisite le conte de Charles Perrault, Barbe Bleue. Et oui, le titre annonce de suite la couleur. L’auteure nous entraine à Paris dans le 7ème arrondissement. Un aristocrate espagnol un peu toqué, a passé une petite annonce pour louer une chambre de son hôtel particulier. Saturnine, une jeune belge de 25 ans en quête d’un logement dans la capitale répond à l’annonce. Ce qu’elle ignore, c’est que la chambre a déjà été louée huit fois dans le passé à huit femmes qui ont toutes disparues sans laisser de traces. Alors que la jeune femme s’installe dans la demeure, elle se lie avec l’étrange maitre des lieux. Il va s’en suivre de longues discussions qui permettront à Saturnine de percer le mystère.

Mon avis ? J’ai l’impression que les romans d’Amélie Nothomb, on aime ou on déteste. J’ai jamais vu d’avis mitigé. Moi, j’aime bien et celui-là ne fait pas exception. Je l’ai lu très vite. Bon ok, il est pas très gros mais quand même, il se lit bien. L’écriture est agréable. Et puis, la fin est pour le moins surprenante et vaut à elle seule la lecture. Bref une bonne lecture que je vous recommande si jamais ce roman croise votre route :)

La quatrième de couverture : « La colocataire est la femme idéale. »

Prochaine lecture : 12:21 de Dustin Thomason

Une place à prendre de J.K. Rowling

Posted in Lecture
on 18 novembre 2012

J’ai reçu dans le cadre du match de la rentrée littéraire organisé par Priceminister, Une place à prendre de J.K. Rowling et j’en ai été ravie car ce roman, j’attendais avec impatience de pouvoir le lire. Pourquoi ? parce que c’est le nouveau roman de J.K. Rowling pardi! Si ce nom ne vous dit rien, il va falloir revisser vos classiques puisque c’est l’auteur de la saga Harry Potter. Là, l’auteur de roman pour enfants change complètement de registre et signe son premier roman pour adultes. Exit donc les sorciers et le quidditch. L’histoire débute un soir de novembre dans la petite ville de Pagford. Barry Fairbrother, conseiller paroissial, s’apprête à emmener sa femme Mary diner au restaurant pour fêter leur anniversaire de mariage. Mais voilà que Barry s’effondre sur le parking du restaurant victime d’une rupture d’anévrisme. Il laisse derrière lui une veuve éplorée, une équipe d’aviron sans coach et surtout un siège vide au conseil paroissial. Va s’en suivre une lutte acharnée pour sa succession. Qui de Simon Price, de Colin Wall ou de Miles Molisson prendra le siège tant convoité ? Le décès de Barry et la course à sa succession va réveiller dans la bourgade de vieilles rancœurs et les ragots, les mesquineries vont aller bon train.

Mon avis ? Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce roman même si je le trouve assez inégal. J’ai mis un peu de temps à rentrer dans l’histoire. A un moment, je me suis dit c’est parti et puis non mon intérêt est retombé comme un soufflet deux cents pages plus loin. J’ai eu alors un peu de mal à avancer car il ne se passait pas grand chose. Puis finalement c’est reparti et j’ai dévoré les 150 dernières pages hier soir dans mon lit. A côté de ça, moi, le grand nombre de personnages ne m’a pas gêné. J.K. Rowling présente chacun des principaux protagonistes très vite et quand on a un tant soit peu, l’habitude des grandes sagas familiales comme les Rougon-Macquart ou Les Thibault, on s’y retrouve sans mal. Et ça vaut mieux car chaque personnage entretient un lien direct ou indirect avec les autres protagonistes du roman. Leur histoire à chacun est intimement liés à celles des autres. J’ai trouvé que les caractères étaient bien fouillés. Il n’y a pas de personnages vraiment méchants ou de vraiment gentils, ce n’est pas un roman ou d’un côté il y a les gentils de l’autre les méchants. Chacun, mis à part Obbo le Caïd du coin, entretient une dualité que l’auteur sait rendre à merveille, ni tout blanc, ni tout noir. On est bien en face d’un roman de mœurs. L’espace de quelques mois, on vit au rythme de Pagford, de ses commérages, des rancunes qui opposent les habitants les uns aux autres. J’ai aimé la façon dont on glisse d’un personnage à l’autre, en douceur avec beaucoup de naturel. Car dans ce roman, il n’y a pas un personnage principal mais une vingtaine et l’on va de l’un à l’autre sans arrêt. Enfin ce qui m’a frappé dans ce roman, c’est que c’est très visuel, c’est comme si on visionnait un téléfilm. J’ai vraiment pu imaginer les rues de Pagford ou de la cité des Champs; je n’ai eu aucun mal à me représenter très concrètement Howard Mollison, Maureen ou encore la jeune Krystal Weedon.

Bref pour moi, ce n’est pas un coup de cœur mais néanmoins une jolie découverte. J’ai pas regretté d’avoir choisi de chroniquer ce roman plutôt qu’un autre, il vaut vraiment le coup malgré tout ce que j’ai pu lire à ce sujet.

Ma note : 15/20

La quatrième de couverture : Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie. Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et mettant en scène les grandes questions de notre temps.

Prochaine lecture : 12:21 de Dustin Thomason

13, rue Thérèse de Elena Mauli Shapiro

Posted in Lecture
on 30 octobre 2012

J’ai terminé ce week-end 13, rue Thérèse d’Elena Mauli Shapiro et je viens vous en parler aujourd’hui. L’histoire débute alors que Trevor Stratton, universitaire américain vient de débarquer à Paris pour enseigner. Dans son bureau à la fac, il découvre une boite rempli de lettres et d’objet ayant appartenu à une femme, Louise Brunet qui vécut au début du XXème siècle.  Fasciné par ces lettres et ces objets au poing de perdre pied, Trevor se met à reconstituer progressivement l’histoire de Louise : son amour passionné pour son cousin mort à la guerre, son mariage avec un homme travaillant pour son père, son amitié avec une de ses élèves.

Mon avis ? j’ai été complètement séduite par ce roman qui oscille entre rêve et réalité. J’ai aimé l’idée tout d’abord que les vieux objets ont une histoire à raconter. L’histoire de Louise Brunet se raconte aussi bien à travers ses lettres que les objets qui sont parvenus à Trevor et ça c’est vraiment une idée intéressante. Des ciseaux racontent la mort de son frère et l’inceste avec son père; des gants racontent une première communion, une petite pièce du siècle précédent la naissance du fils tant attendu. Le deuxième point intéressant dans ce roman, et qui m’a énormément plu, c’est les lettres. Les lettres comme objets du passé propre à raconter une histoire, celle de Louise et de son cousin, Camille entre autre mais aussi les lettres que Trevor Stratton envoie à un destinataire inconnu au fur et à mesure de ses découvertes. J’ai adoré cette façon de raconter l’histoire. On est bien en face de ce que la critique appellerait un roman épistolaire. Je ne vous raconterai pas tout mais j’ai été à la fois surprise et enchantée quand la révélation de l’identité du Monsieur à qui Trevor écrit se fait. Enfin, le roman mêle aussi agréablement onirisme, fantastique et réalité. Finalement est-ce que Trevor rêve la vie de Louise ? Est-ce les objets qui la lui racontent ? Tout le long du roman, la frontière est bien mince entre le rêve et la réalité, entre le fantastique et le réalisme. Et ça aussi, ça m’a bien plu. Dernier point qui m’a rendu la lecture de ce roman plus qu’agréable, c’est la personnalité de Louise Brunet. Elena Mauli Shapiro nous dépeint une femme espiègle, féministe avant l’heure, qui s’ennuie dans son rôle d’épouse et n’hésite pas à l’occasion à blasphémer. Bref c’est un personnage tout à fait attachant que l’on quitte avec un peu de peine quand vient l’heure de tourner la dernière page.

Au final, je crois que je n’ai plu qu’à vous recommander ce roman et à remercier Livr@ddict et les éditions Michel Lafon pour cette jolie découverte. :)

La quatrième de couverture : Trevor, un professeur américain qui vient d’emménager à Paris, découvre dans son bureau une vieille boîte remplie de lettres d’amour, de photos jaunies, et de souvenirs : des gants, des pièces de monnaie, un mouchoir en dentelle… Tous racontent la vie de Louise Brunet, une Française ayant vécu au 13, rue Thérèse pendant la Grande Guerre.
L’universitaire commence à reconstituer l’histoire de la jeune femme : son amour indomptable pour son cousin mort au combat, son mariage de convenance avec un homme travaillant pour son père, et sa liaison avec un voisin. Mais alors que Trevor tombe peu à peu amoureux de la charmante et fougueuse Louise, une autre Française, bien vivante celle-là, compte bien le séduire et le garder près d’elle.
Le temps passe, la passion demeure.

Prochaine lecture : Une place à prendre de J.K Rowling

Quatre filles et un jean (tome 1) d’Ann Brashares

Posted in Lecture
on 28 octobre 2012

Il y a quelques semaines, j’ai vu passer sur livre addict une proposition de lecture commune pour le premier tome de la saga d’Ann Brashares, Quatre filles et un jean. Depuis le temps que j’entendais parler de ce livre, je me suis laissée tenter et me suis inscrite. Aujourd’hui, c’est le jour pour rendre sa copie. Et oui pour une lecture commune, les participants lisent le livre et publie une chronique sur leur blog respectif à une date donné, tous ensemble.

Mais revenons-en à Quatre filles et un jean. L’histoire commence au début de l’été, l’école est fini et chacun s’apprête à partir en vacances. Elles sont quatre copines, amies depuis toujours. Il y a Léna, la belle et timide Léna, Carmen, la portoricaine, Bridget la sportive et Tibby. Elles sont inséparables et pourtant cet été-là, elles vont le passer loin les unes des autres. Lena part en Grèce chez ses grands-parents; Carmen chez son père sur le point de se remarier; Bridget dans un camp d’entrainement pour sportifs au Mexique et Tibby chez elle à travailler au supermarché du coin. Pour que chacune vive un peu ce que ces copines vivent, elles vont porter à tour de rôle un même jean. Ce jean, c’est Carmen qui l’a acheté un beau jour dans un magasin de fripes et fait extraordinaire, il va à la perfection à chacune. Le jean magique va être le trait d’union entre les quatre copines durant tout un été où chacune va vivre des aventures différentes.

Alors mon avis ? J’ai bien aimé dans l’ensemble. Certes c’est un roman qui plaira mieux aux adolescents qu’aux adultes mais bon ça se lit très facilement. Les personnages sont attachants, le style d’écriture est fluide. J’ai bien aimé le système de lettres que s’écrivent les quatre filles et qui permet de passer de l’une à l’autre en douceur. A part ça, l’histoire n’est pas d’une grande originalité puisque l’on va suivre les premiers émois amoureux de deux des filles, la naissance d’une amitié pour la troisième et les problèmes familiaux de la quatrième. Mais bon dans l’ensemble c’est un bon petit roman à mettre entre toutes les mains, petites ou grandes :)

La quatrième de couverture : Au coeur d’un été inoubliable, une histoire où se mêlent les voix de quatre adolescentes, Carmen, Tibby, Bridget et Lena, amies depuis toujours. De surprises en émotions, de rires en larmes, elles font l’apprentissage de la vie!

Prochaine lecture : Une place à prendre de J.K. Rowling