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Roman

Le chasseur et son ombre de George R.R. Martin, Gardner Dozois et Daniel Abraham

Posted in Lecture
on 29 mai 2013

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J’ai terminé Le chasseur et son ombre de George R.R. Martin, Gardner Dozois et Daniel Abraham. Avec ce roman, nous voilà transporté sur la planète Sao Paolo. Des humains ont colonisé cette planète avec l’aide d’un peuple alien, les Enye d’Argent. Parmi les colons se trouve Ramon Espejo, un prospecteur de minerai. Un soir dans un bar, Ramon tue un homme, l’ambassadeur d’une autre planète avec qui le gouverneur de Sao Paolo veut faire affaire. Traqué par la police, Ramon décide de partir pour un temps dans les contrée inexplorée de la planète afin de se faire un peu oublier. Alors qu’il pense avoir découvert un gisement de minerai qui le rendra riche pour le restant de ses jours, il découvre un peuple d’extraterrestres. Ces derniers  bien décidé à préserver leur secret capturent Ramon, l’enchaine au bout d’une laisse et le charge de retrouver un humain qui s’est échappé quelques jours auparavant. Il va s’en suivre des jours de traque dans la foret pour Ramon et l’alien auquel il est lié par une étrange laisse fiché dans sa gorge.

Mon avis ? Si vous me suivez, vous avez du noter que la science-fiction n’est pas mon genre de prédilection.  J’en ai lu très peu, ne connait pas les maitres du genre et serais bien incapable de citer le moindre titre qui vaille le coup d’être lu à tout les coup. Pourtant, quand Livr@ddict et les editions Folio ont proposé un partenariat pour ce titre, je n’ai pas beaucoup hésité avant de postuler. Pourquoi ? Eh bien car c’est l’occasion de lire des choses vers lesquelles je n’irai peut-être pas spontanément. Là j’avais peur que ce soit trop abscons, que j’ai du mal à rentrer dans l’histoire, que je peine à le finir. Et puis j’ai commencé et j’ai tout de suite accroché. Il n’y a peut-être que les vingt dernières pages (allez cinquante) qui m’ont un peu laissée sur ma faim si je puis dire. Ici, les auteurs ont pris le parti de ne pas créer un univers très différent du notre finalement. On devine que la ville où vit Ramon est une réplique d’une ville d’Amérique du Sud. Si ce n’était les tubes ascensionnels et les aliens, on pourrait presque se croire sur terre. Après ce qui est bien senti avec ce roman, c’est l’idée de la destinée humaine, le fait aussi de devenir un homme meilleur. Bon je sais pas si c’est ce qu’il faut y lire mais moi je vois dans la trame de ce roman un aspect philosophique important. Et en même temps pas assez fouillé par moment je trouve. Une fois la dernière page tournée, j’ai un peu de mal encore à définir le Tadecreude et le courant :) Bref dans l’ensemble j’ai quand même bien aimé et je remercie Livr@ddict et les editions Folio pour cette découverte.

La quatrième de couverture : Ramon Espejo est un dur à cuire, un homme qu’on ne pousse à bout qu’à ses risques et périls. L’ambassadeur européan en a fait l’amère expérience et l’a payé de sa vie, contraignant Ramon à s’enfuir. Pour échapper à la police, celui-ci s’enfonce au coeur d’une région encore inexplorée de la planète São Paulo et fait une découverte qui pourrait avoir des répercussions à l’échelle de la galaxie. Il est alors entraîné bien malgré lui dans une course-poursuite d’un genre très particulier.

Prochaine lecture : 7 ans après de Guillaume Musso

Rebecca Kean, tome 1 : Traquée de Cassandra O’Donnell

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on 28 mai 2013

Rebecca Kean TraquéeIl y a deux semaines, j’ai fini de lire le tome 1 de la saga Rebecca Kean de Cassandra  O’Donnell intitulé Traquée. Je ne pouvais pas vous en parler avant même si l’envie m’en démangeait vu que je l’ai lu non seulement pour mon challenge ABC mais aussi dans le cadre d’une lecture commune sur Livr@ddict. Mais maintenant que nous sommes à la date fatidique pour rendre nos copies (euh non pardon, nos chroniques), je peux vous livrer mon ressentis face à cette lecture. Le roman s’ouvre alors que Rebecca Kean rentre chez elle. Alors qu’elle roule sur une route isolée, elle aperçoit un cadavre sur la chaussée. Alors qu’elle descend de voiture pour le pousser sur le bas côté, elle se retrouve nez à nez avec un vampire venu faire le ménage. Rebecca tente de fuir en se faisant la plus discrète possible car sous son aspect de mortelle se cache une redoutable sorcière de guerre condamnée à mort par les siens. Pour s’en sortir, elle passe un accord avec le vampire qui n’est autre que le maitre vampire de la région. Il garde son secret mais se réserve le droit de faire appel à elle et à ses pouvoirs si nécessaire. Quelques semaines plus tard, Rebecca est convoquée par l’assemblée des forces surnaturelles. Plusieurs membres des divers clans de la région ont disparu mystérieusement. L’assemblée menée par Raphaël le maitre vampire décide de charger Rebecca de retrouver pour leur compte les disparus des différents clans. Aidé par une femme loup garou, un semi démon, un lycanthrope et le maitre vampire lui-même, Rebecca mène l’enquête sur ces disparitions jusqu’au moment où sa propre fille est à son tour enlevée par une créature monstrueuse.

Bon oui ce n’est pas le genre de lecture dont j’ai l’habitude, il faut bien le dire. En effet cette saga est de la bit lit genre que je ne pratique pas beaucoup. La bit lit, c’est en effet un genre qui s’apparente à la fois à la fantaisy urbaine et à la chick lit. Littéralement bit lit se traduisant par « littérature mordante ». Le genre met en scène une héroïne confrontée au surnaturel ainsi qu’aux tracas de la vie quotidienne. Et là c’est exactement ça. Rebecca est un personnage surnaturel, une sorcière pour être exacte. Elle côtoie dans son quotidien vampires, loup garou, lycanthropes et démons tandis qu’elle est confrontée à sa fille qui va entrer dans l’adolescence et qu’elle doit gérer ses affaires de cœur. Pas de doute, on est bien face à de la bit lit si j’en crois la définition du genre :) Et j’ai aimé. Beaucoup aimé même. A tel point que j’ai littéralement dévoré ce roman et que maintenant  j’ai hâte de lire la suite.

La quatrième de couverture : Burlington…nouvelle Angleterre. Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des États unis, bref un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement, parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu’il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs ici que partout ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n’est pas le genre de renseignements fournis par l’office de tourisme. Maudit soit-il…

Prochaine lecture :Le chasseur et son ombre de George R.R. Martin, Gardner Dozois & Daniel Abraham

Luther : L’alerte de Neil Cross

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on 13 mai 2013

Luther : L'alerte Neil CrossJ’ai reçu il y a quelque temps le nouveau roman policier de Neil Cross, Luther : L’alerte. Je l’ai termine ce week-end durant le pont du 8 mai. L’histoire débute par un meurtre d’un sauvagerie incroyable. Un couple bien sous tout rapport, Tom et Sarah Lambert est assassiné dans son pavillon et leur bébé arraché du ventre de la mère et emmené par l’assassin. L’inspecteur principal, John Luther est immédiatement chargé de l’enquête. Alors qu’il se débat avec des problèmes d’ordres familiaux, Luther doit impérativement trouvé l’assassin et  retrouvé le bébé avant qu’il ne soit trop tard. Luther ne néglige aucune piste, s’intéressant aussi bien à la femme de ménage des Lambert qu’aux autres couples qui fréquentaient le même groupe de soutien aux couples stériles qu’eux. Alors que Luther semble avoir trouvé une piste, un autre couple est assassiné chez eux et leur petite fille enlevée.

Je ne savais pas moi quand j’ai reçu ce roman mais John Luther est en fait du héros d’une série télévisée diffusée sur la BBC avant d’être un héros de roman policier. C’est assez exceptionnel dans ce sens là pour être souligné. Habituellement on adapte un livre pour la télé ou le cinéma. Pas là. Plus que ça, le roman est le préquel de la série. Bon on va arrêter là de parler de la série puisque je n’en ait vu aucun épisode pour en revenir au roman. Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé. Finalement je l’ai lu rapidement. J’ai littéralement dévoré les 200 dernières pages grosso modo. Parce qu’il faut bien l’avouer quand même j’ai été un peu dérouter au début. Pourquoi ? parce que le roman est entièrement écrit à la troisième personne. Le narrateur est un narrateur externe. C’est écrit à la manière d’un film et le narrateur est un peu comme une caméra. Il voit les choses, les actions des personnages mais leurs sentiments, leur pensées intimes lui restent cachés. Ça, ça m’a un peu dérouté, un peu laissé perplexe. J’ai trouvé au début l’écriture un peu simpliste, un peu trop scolaire. Et puis progressivement, je suis vraiment rentrée dans l’histoire et là je n’ai pas pu le lâcher. Bref pour moi, c’est quand même un très bon roman policier qui fonctionne du tonnerre de dieu. Si vous ne connaissez pas, foncez :)

la quatrième de couverture : Tous ses collègues s’accordent à le dire : John Luther est un excellent flic. Un homme impressionnant, par son physique, ses principes ; un détective intuitif, admiré pour ses résultats.
Mais la réalité est plus sombre. Insomnie, dépression, accès de violence, à force de côtoyer le mal, Luther est en train de perdre pied.
Une situation qui inquiète. À commencer par son épouse, impuissante à apaiser cet homme lancé dans une guerre personnelle contre le crime.
Et l’enquête qui s’annonce ne va rien arranger : face à un tueur d’enfants qui joue avec ses nerfs, combien de temps encore Luther parviendra-t-il à contrôler ses démons et à rester du bon côté de la loi ?

Prochaine lecture : Rebecca Kean, tome 1 : Traquée de Cassandra O’Donnell

Quatre filles et un jean : le troisième été de Ann Brashares

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on 1 mai 2013

couv13572878Je viens juste de terminer le tome trois de la saga d‘Ann Brashares, Quatre fille et un jean : le troisième été. Comme pour les deux précédents, je l’ai lu dans le cadre d’une lecture commune organisée sur Livr@ddict.Cette fois encore, on retrouve nos quatre héroïnes. Il y a d’abord l’impétueuse Carmen, la douce Lena, Tibby et Bridget, la sportive. C’est le dernier été que les filles passe chez elles à Bethesda dans le Maryland. A la rentrée, elles partiront chacune pour une fac différente et se sépareront. Comme au début de chaque été maintenant, les filles se réunissent pour renouveler le pacte du jean magique avant de partir chacune vaquer à ses occupations estivales. Bridget part faire un camp d’entrainement de football où elle aura la surprise de retrouver Eric son premier grand amour. Lena, quant à elle, travaille dans un restaurant et suit un atelier de dessin au grand damne de son père qui voit d’un mauvais œil qu’elle dessine des modèles nus. Tibby travaille aussi un peu tout en gardant de temps à autre son frère et sa sœur. Enfin Carmen officie tout l’été comme dame de compagnie auprès de Valia, la grand mère de Lena venue vivre en Amérique après le décès de Bapi. Chacune de filles va s’interroger sur son avenir, sa place dans sa famille et pour certaines se sera aussi la découverte du premier grand amour.

Mon avis ? Encore une fois ça a été une lecture agréable. Ça se lit vite. On rentre facilement dans l’histoire et on a envie de savoir comment tout ça va se finir. Cette fois, j’ai été absorbée par l’histoire de Lena et j’attendais avec impatience les passages la concernant. Certains personnages secondaires se sont un peu effacés au profit des quatre filles. Effie, la sœur de Lena par exemple apparait moins. Tout comme Brian, le copain de Tibby ou encore Paul, le frère par alliance de Carmen. Même le jean qui faisaient le trait d’union entre les filles les étés précédents et servait à l’auteur pour passer de l’une à l’autre dans la narration disparait presque. Il n’est plus là que comme fil rouge. Mais ce n’est pas grave je dirais car les quatre adolescentes n’ont plus besoin de ce symbole pour voir combien leur amitié est précieuse. Bref encore une fois, ça a été une bonne lecture et je lirai le tome quatre avec plaisir :)

La quatrième de couverture : C’est l’ultime été avant la grande séparation. Rien ne sera plus comme avant : à la fin des vacances Carmen, Tibby, Bridget et Lena partiront dans des universités différentes. Plus que jamais, elles se raccrochent au jean magique, symbole de leur amitié. De surprises en émotions, de rires en larmes, les quatre filles dont une nouvelle fois l’apprentissage de la vie!

Prochaine lecture : Luther : l’alerte de Neil Cross