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Roman

Chiens de la nuit de Kent Anderson

Posted in Lecture
on 22 avril 2014

Chiens de la nuit - Kent AndersonJe viens de terminer Chiens de la nuit de Kent Anderson qui vient de sortir en poche près de vingt ans après sa sortie aux Etats-Unis. Chiens de la nuit, deuxième roman de Kent Anderson après le très remarqué Sympathy for the devil, raconte le quotidien de Hanson, un vétéran de la guerre du Vietnam devenu flic à son retour à la vie civile. Nous sommes en juin 1975. Avec son coéquipier Dana, il arpente les rues de Portland et plus particulièrement celles de North Preccint, le quartier le plus pauvre de la ville afin de maintenir l’ordre. Il traque les dealers, les braqueurs de banques, règle les problème de voisinage et les disputes d’ivrognes, verbalise les chauffards. Mais jour après jour, Hanson franchit un peu plus les limites.Il navigue entre la loi et la l’illégalité. Et pour survivre et ne pas sombrer tout court, les souvenirs de la guerre étant parfois plus fort que tout, Hanson boit et se drogue.

Mon avis ? J’ai mis du temps à rentrer dedans. Il m’a fallu presque 200 pages pour vraiment rentrer dans le récit du quotidien de ces flics. Pourquoi ? Parce que j’ai été un peu déstabilisé au départ. En effet, il ne s’agit pas d’un roman policier au sens traditionnel. Il n’y a pas de meurtre et d’enquête. Chiens de la nuit est avant tout une chronique du quotidien des flics dans les rues mais aussi du dur retour à la vie civile des vétérans du Vietnam.Le héros, Hanson, n’est pas non plus le héros traditionnel d’un roman policier. C’est un flic toujours borderline, prêt à sombrer. C’est un anti-héros, j’ai envie de dire. Et au départ, j’ai eu peu de sympathie pour cet individu qui fait respecter la loi à sa manière pas toujours de façon très légal. Heureusement qu’il y a son coéquipier Dana pour le maintenir dans les limites du raisonnable j’ai envie de dire. Et puis petit à petit, grâce sans doute aux flash-back de la guerre qui émaillent le récit, on comprend la complexité de ce personnage et le combat qui se livre à part lui. Petit à petit, on se prend de sympathie pour ce gars qui au fond est profondément humain. J’ai beaucoup aimé d’ailleurs la façon dont l’auteur raconte ces bribes de souvenirs, par petites touches, à la façon d’images qui ressurgiraient dans l’esprit de Hanson avant de s’évanouir enfouies au plus profond de la mémoire de l’homme. Chiens de la nuit est un roman noir, très noir mais c’est un excellent roman.

La quatrième de couverture : Hanson, vétéran des forces spéciales, est devenu flic à son retour du Vietnam. Les rues de North Precinct, un quartier déshérité de Portland, ne sont pas moins dangereuses que la jungle asiatique. Drogue, violence et danger sont le quotidien des policiers en patrouille. Hanson, lui, n’a peur de rien – sauf de ses souvenirs.

Prochaine lecture : Millefeuille de Leslie Kaplan

J’adore New York de Lindsey Kelk

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on 14 avril 2014

J'adore New York de Lindsey KelkJe viens de terminer J’adore New York de Lindsey Kelk. Je me suis plongée avec delices dans les aventures d’Angela Clark. Cette londonienne auteur de livres pour enfants free-lance surprend au mariage de sa meilleure amie son fiancé dans les bras d’une autre. Complétement anéantie, Angela, juste vêtue de sa robe de demoiselle d’honneur saute dans un avion pour New York. Arrivée dans la grosse pomme, elle fait la connaissance de Jenny réceptionniste dans l’hôtel où elle est descendue et qui la prend sous son ailes. De virée shopping en soirées, Angela fait la connaissance de deux beaux jeune hommes : Tyler, banquier à Wall Street et Alex chanteur dans un groupe de rock. Angela se met à sortir avec chacun d’eux tout en racontant ses aventures sur un blog d’un célèbre magazine de mode. Le succès est au rendez-vous et la jeune femme est très vite repérée. Mais il va lui falloir choisir entre rentrer en Angleterre ou rester à New York, entre Tyler et Alex.

Mon avis ? J’ai bien aimé suivre les tribulations d’Angela de Londres à New York.C’est frais, léger. Ça se lit bien y a pas à dire. Dans ce roman vous l’aurez compris, l’héroïne Angela Clack nous raconte ses aventures sentimentales et professionnelles à New York. C’est  un peu comme si on lisait son journal intime. Elle nous livre par le menu ses rencarts avec Alex et Tyler, les deux beaux gosses qu’elle a rencontré peu après son arrivée. Elle nous entraine dans l’univers des blogs américains où du jour au lendemain vous vous retrouvez sur le devant de la scène. Pourtant les aventures d’Angela ne sont pas cousus de fil blanc (enfin pas totalement). Certes, on aura le Happy End caractéristique de ce genre de littérature (je ne n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler trop le roman). Mais surtout, ce qu’il faut retenir c’est que cette fille n’est pas parfaite : elle a piqué de l’argent sur le compte de son ex pour se venger. Elle picole plus que de raison, couche avec deux hommes en même temps, claque énormément d’argent en shopping de rêve. Et pourtant on ne peut que la trouver sympathique. Sans doute à cause de tous ses petits travers mais aussi parce qu’elle fait ce que beaucoup d’entre nous voudraient faire : changer de vie. Au final, c’est, je trouve, de la bonne Chick-lit. Du coup, vous vous en doutez n’est ce pas, je vous recommande sans hésiter la lecture de  J’adore New York de Lindsey Kelk. Ça a été pour moi une jolie surprise, j’espère que ça sera pareil pour vous :)

La quatrième de couverture : Angela est furieuse. Furieuse et affreusement déçue. Pendant le mariage de sa meilleure amie, elle surprend son fiancé dans les bras d’une autre. Avec pour seuls bagages sa robe de demoiselle d’honneur, une paire de Louboutin et son passeport, elle saute dans un avion à destination de New York. La ville où on peut repartir à zéro et vivre le rêve américain. Sur place elle se lie d’amitié avec Jenny, s’offre le relooking du siècle, décroche un job inespéré. Sa nouvelle vie n’a pas fini de la surprendre : la voilà bientôt courtisée par un séduisant banquier et une rock star au grand cœur…Elle n’a que l’embarras du choix.

Prochaine lecture : Millefeuille de Leslie Kaplan

Quoi de neuf dans ma PAL ?

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on 13 avril 2014

PAL avril 2014

Il n’aura pas fallu plus de deux passages à la FNAC la semaine dernière pour que ma PAL grossisse énormément (comme si j’avais besoin de ça). Et pas d’un ou deux nouveaux livres. Non. Mais de douze nouveaux livres. Rien que douze. Pas onze, pas treize. Non douze.

J’ai en effet craqué sur les douze romans que voici :

  • Dans le silence de l’aube de Françoise Bourdin. C’est un Bourdin, ça se passe dans le milieu du cheval. Logique que j’ai craqué dessus.
  • Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman. Celui-là la quatrième de couverture m’a attiré comme un aimant. Ça m’a rappelé un peu PS. I love you de Cécilia Ahern.
  • Les enfants des justes de Christian Signol. Idem pour celui-là.
  • Demain de Guillaume Musso.
  • Le secret d’Edwin Strafford de Robert Goddard. Troisième roman de Robert Goddard que je lirai. Vu comment j’ai aimé les deux précédents, il était aussi logique que je le prenne.
  • Le journal d’Aurélie Laflamme de India Desjardins. Depuis le temps que je dois le lire celui-là!! Il était dans la liste de mon challenge Chick-lit l’année dernière et je crois bien qu’il est sur la liste de celui de cette année.
  • Les amants de Samaroux de Natasha Farrant
  • Baiser Sucré de Donna Kauffman
  • Les fragmentés de Neal Shusterman
  • Delirium de Lauren Oliver
  • La couleur des sentiments de Kathryn Stockett. Après avoir vu le film la semaine dernière, j’ai eu très envie de lire le livre. Le conseil d’une amie a fini de me convaincre, je l’ai embarqué.
  • Noces de neige de Gaëlle Josse

Bon je pense que vous savez à quoi vous en tenir maintenant côté lecture dans les prochaines semaines.

Et vous, vous lisez quoi en ce moment ?

Sans oublier de Ariane Bois

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on 2 avril 2014

sans oublier ariane boisJ’ai reçu à l’occasion d’une table ronde organisée par les éditions Belfond lors du dernier salon du livre, le dernier roman d’Ariane Bois, Sans oublier. Quelques jours après avoir rencontrée l’auteure, je me suis plongée dedans. L’histoire est celle d’une jeune femme, mariée, mère de deux enfants qui apprend par la radio la mort de sa propre mère dans un crash d’hélicoptère lors d’un reportage. Passés les premiers temps où il faut s’occuper des formalités, la narratrice sombre dans le chagrin. Elle est complètement anéantie par le drame et n’arrive pas à faire son deuil. A bout, incapable de s’occuper de ses enfants, elle finit par s’enfuir de chez elle.  Réfugiée dans un petit village Le Chambon, elle commence  à écrire sur ce drame, sur sa mère dans une tentative désespérée de la retenir, de ne pas l’oublier. Ce n’est qu’au prix d’une rencontre inattendue qu’elle parviendra à surmonter son chagrin, faire son deuil et à rentrer à Paris reconquérir les siens.

Mon avis ? oh la la! je ne sais pas par où commencer. J’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé. Je l’ai commencé et je n’ai pas pu le lâcher avant d’avoir tourné la dernière page. Et pourtant, ce n’était pas une évidence avec ce genre de roman. En effet si le livre m’a tout de suite attiré comme un aimant, j’avais un peu peur que cela sombre dans le pathos vulgaire. Car oui, Sans oublier aborde un thème difficile : le deuil, celui d’une mère d’abord et avant tout, celui d’un frère ensuite. Il aborde aussi celui de la construction de soi. A travers le deuil au sens propre du terme (sa mère est belle et bien morte), la narratrice apprend à couper le cordon, à ne plus être la fille de quelqu’un et à devenir mère à son tour. Le récit est grave, émouvant, fort, poignant. Je crois que je n’aurai pas assez de mots pour le qualifier! Et c’est pour moi un gros coup de cœur!! Je n’ai rien à ajouter si ce n’est : Lisez-le!!!

La quatrième de couverture : Lorsqu’elle apprend l’accident qui a coûté la vie à sa mère, une jeune femme voit sa vie exploser. Tout se délite et s’obscurcit dans le ciel de sa mémoire. L’onde de choc atteint ses enfants et son mari. Pour enrayer cette chute libre, il lui faut partir, tenter de se retrouver pour sauver les siens. Récit d’un crash intime, d’une fugue maternelle sur les traces d’un silence familial, Sans oublier raconte comment, pour devenir mère, il faut d’abord cesser d’être une fille. Une écriture intense qui réconcilie de façon saisissante la noirceur du deuil et la rage de vivre.

Prochaine lecture : Le saut de Malmö et autres nouvelles de Tristan Garcia