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Fantasy

Les portes d’Athion d’Anne-Sophie Kindraich

Posted in Lecture
on 7 juin 2016

les portes d'athion

Dans la foulée, j’ai fini aussi Les portes d’Athion d’Anne-Sophie Kindraich, livre que j’avais reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livraddict (merci aux éditions Armada pour l’envoi). Selden est un jeune esclave. Il a été acheté pour tenir compagnie à Emilie, une jeune noble aveugle. Selden s’acquitte avec joie de sa mission jusqu’au jour où le père d’Emilie meurt et où il revendu par la tutrice des enfants. Selden est alors acheté par un tavernier, maitre Sorel. Les jours passent jusqu’au jour où la route du jeune esclave croise la route de deux inquisiteurs. Ces derniers voit en lui le dernier héritier d’Athion, celui capable de plier à sa volonté Pandora, une Sylve dotée de pouvoirs extraordinaires mais aussi d’ouvrir les mystérieuses portes d’Athion. Mais voilà, Selden est accusé du meurtre de maitre Sorel, emprisonné et torturé. Il n’échappe à la mort que par l’intervention de Celsior, le Horlens à la solde du terrible Sarkor. Il part alors vers Athion retrouver le tiran au grand dam de l’inquisition qui essaie désespérément de le récupérer. Mais Selden, en suivant Celsior et ses créatures a t’il fait le bon choix ? Et que renferment donc les portes d’Athion ?

Mon avis ? Si je ne suis pas fan de Fantasy à la base, là j’ai été complétement séduite. Je n’ai eu qu’une hâte : c’était de savoir ce qui allait arriver. Franchement Les portes d’Athion est un véritable page turner!!! Le premier truc que j’ai beaucoup aimé, c’est Selden ou plutot devrais-je dire le Prince Telliden. Pourquoi ? Parce que Selden n’a rien d’un héros justement. Il est un peu couard et tant qu’on le laisse tranquille tout va bien. Et en même temps, Selden est capable de faire preuve de courage comme cette fois où il va délivrer Rallen, son serviteur en Athion. Pour tout ça, j’ai beaucoup aimé le personnage.

Après j’ai aimé aussi l’intrigue et son déroulé. Là encore, c’est absolument génial parce que jamais, l’auteur ne cède à la facilité. Selden subit la torture de l’Inquisition jusqu’au bout. Rien ne lui est épargné. Il y perd un oeil et la voix. Plus tard dans le roman, l’inquisitrice Golgia meurt en donnant la vie à un Skybock, une des créatures monstrueuses créées par Sarkor. Non, non, elle ne s’en sortira pas. Bref, l’auteur ne fait pas de concession et va jusqu’au bout. Ça, je trouve que ça ajoute à la crédibilité de l’histoire et ce, même si le merveilleux est présent. Il n’y a pas de miracle (ou presque). Allez, ok, Selden retrouve la voix grâce à une potion que lui fait boire Sarkor. Mais comment vous dire, c’est pas pour autant que l’histoire va subir quelques raccourcis. Et encore une fois, c’est bien senti.

Bref, pour moi, Les portes d’Athion d’Anne-Sophie Kindraich est une excellente surprise. Non franchement j’ai adoré! J’en aurais même redemandé un peu!!

La quatrième de couverture : Dans le royaume d’Allorie, Selden, jeune esclave de douze ans, sert loyalement ses maîtres et se contente avec philosophie de cette vie simple et humble. Mais lorsqu’il croise la route de puissants Inquisiteurs venus de Calmédra, tout son univers va s’effondrer, et sa vie s’en trouver à jamais bouleversée.
Accusé du meurtre de son maître, poursuivi par les Inquisiteurs et par les Skybocks, monstrueuses créatures dirigées par le Seigneur Sarkor, il va se retrouver bien malgré lui engagé dans la guerre sans merci qui les oppose depuis près d’une décennie.
À tort ou à raison, tous pensent qu’il est le seul à pouvoir encore ouvrir les Portes d’Athion, et libérer ainsi le terrible pouvoir qui s’y cache.
Oubliez les hobbits, les nains et les elfes. Bienvenue sur le Continent, régenté par la terrible Inquisition.
De la Dark-Fantasy pur jus !

Prochaine lecture : Y a comme un lézard de Kathy Dorl

La Trilogie de Phénix, tome 1 : Phénix de Bernard Simonay

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on 22 avril 2016

phenix

Je viens tout juste de finir le tome 1 de La trilogie de Phénix de Bernard Simonay (un grand merci à l’auteur pour cet envoi). Avec Phénix, nous voilà parti pour un monde de chevaliers, de rois, d’empereurs, de guerre. Dorian et Solyane ont 10 ans quand débute le roman. Ils sont jumeaux et vivent à Syrdahar, une ville isolée dans une contrée lointaine entourée d’un désert infranchissable. Mais voilà que la ville est attaquée et les enfants doivent fuir avec leur mère et quelques gardes. Au bout de plusieurs mois de voyage, les deux enfants se retrouvent seuls. C’est alors qu’ils croisent la route du comte Czarthoz qui les adoptent. Ils grandissent à l’abri du palais comtal de Gwendaleya. Dorian qui se fait appeler maintenant Arnaud est adoubé chevalier. Parti à la guerre avec son père adoptif, il devient une véritable légende car il est capable de tuer un homme avec sa seule puissance mentale.  Mais ses hauts faits se répandent et ses ennemis se pressent sur sa trace car dit-on, lui et sa sœur serait la réincarnation du commandeur Darios et de sa femme. Or selon la légende, Darios renaitra de ses cendres et aidé des Dieux anciens il reconquerra le monde. C’est pourquoi on tente d’éliminer Dorian et Solyane. Mais des êtres mystérieux veillent sur eux et ils réussissent à échapper à toutes les tentatives d’assassinat contre eux. Mais un jour Solyane est enlevée. Désespéré, Dorian part à sa recherche.

Mon avis ? Déjà, il faut que je vous fasse un aveu : je crois bien que c’est le premier roman de Fantasy que je lis!! Alors est ce que j’ai aimé ? Dans son ensemble oui. j’ai aimé trouvé un monde de chevaliers réagi par des règles assez semblables à celles des chevaliers du Moyen-Âge (vous savez Gauvain, le roi Arthur, Lancelot, les chevaliers de la table Ronde). D’ailleurs c’est rigolo mais dernières tout un tas de noms ou simplement de mots, j’ai percé à jour des lieux ou des notions propres aux romans de chevalerie. Tiens tenez par exemple, dans Phénix, il y a une cité nommée Avalonia où vit le commandeur (autrement dit le chef suprême). J’ai tilté tout de suite et pensé à Avalon, l’ile mystérieuse où est emmené Arthur. Franchement c’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié.

Deuxième point j’ai beaucoup apprécié les idées philosophiques véhiculées par le roman : il est question de la représentation de la divinité, de la place du hasard, de l’usage de la connaissance, de la capacité de l’homme à utiliser la science pour son propre bien. Et oui Phenix est bien plus que de la Fantasy. Il y a tout une réflexion philosophique que l’auteur n’hésite pas à mettre dans la bouche de ses personnages. Ce ne sont pas les passages les plus passionnants du roman peut-etre mais c’est intéressant je trouve.

Après j’ai parfois été un peu déçue par le déroulé de l’histoire en elle-même. Comment vous dire ? J’aurais aimé que la narration se focalise d’avantage sur la prophétie. C’est pas que je me suis ennuyée mais pendant un très long moment, on suit les aventures de Dorian lancé à la recherche de sa sœur bien-aimée. Alors oui il parcoure des terres hostiles, rencontrent des peuples qui ne lui font pas bon accueil et il peut montrer sa bravoure, son intelligence, sa force de caractère. Ok mais pendant ce temps, on en apprend pas plus sur leurs origines, sur leurs ennemis ou même sur leurs alliés. Ca, c’est dommage. C’est comme si l’auteur avait perdu de vue son histoire initiale et nous donnait à lire une sorte remake des aventures de Lancelot par exemple. C’est dommage je trouve.

Bon dans tout les cas, ça ne m’empêchera pas de lire le tome 2 intitulé Graal (comme c’est étrange) :)

La quatrième de couverture : Dorian et Solyane, frère et sœur jumeaux, vivent une jeunesse dorée entre les murs de la cité de Syrdahar, oasis survivant depuis des temps immémoriaux au milieu des Terres Bleues, un désert infranchissable où règnent la mort et la désolation. Jusqu’au jour où leur don de prémonition leur annonce la destruction imminente de la cité. Alors contraints de fuir, les deux enfants vont devoir traverser les Terres Bleues, première étape sur le chemin de la formidable aventure qui les attend. D’épreuves en sacrifices, leur quête les conduira aux quatre coins du monde à la rencontre de chevaliers et de prêtres énigmatiques. Mais surtout, ils devront combattre l’effroyable malédiction qui pèse sur eux, cet amour interdit qui les enchaîne irrémédiablement l’un à l’autre.

Prochaine lecture : La carapace de la tortue de Marie-Laure Hubert Nasser

Chroniques de la mort blanche, tome 1 : Avant les ténèbres de Nicolas Cluzeau

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on 26 novembre 2015

chroniques de la maort blanches t1 avant les tenebresJe viens de terminer le tome 1 des Chroniques de la mort blanche de Nicolas Cluzeau. Nous sommes sur l’ile d’Orlandie. Là vivent des hommes, des mages, des trolls, des hommes-animaux, des créatures maléfiques. Tout ce petit monde vit plus ou moins en harmonie jusqu’au jour où une étrange maladie commence à décimer les mages de l’île. Arline et Sean, deux apprentis mages sont envoyés par leur maitre chez l’archimage Faer pour tenter de trouver un remède à ce mal. Pour les guider jusqu’à la tour d’émeraude où vit Faer, les deux jeunes gens engagent Lorcan, un aventurier des marches du Sud. En chemin ils sauvent la vie de Parshah, une femme-féline qui enquête aussi sur le mystérieux mal. Pendant ce temps, Endrew, seigneur d’une des marches de l’île se fait élire haut-roi grâce à l’épée de son ancêtre. Assoiffé de pouvoir, il part en guerre contre les seigneurs qui refusent de se soumettre à son autorité.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce tome 1 des Chroniques de la mort blanche. Moi qui ne suis pas forcément une grande lectrice de Fantasy, j’ai été happée par l’histoire. Plus ça allait, plus j’avais envie de savoir ce qui allait arriver. Pourquoi ? Déjà parce que l’auteur réussit le tour de force de décrire un monde fantastique très riche avec beaucoup de réalisme. L’écriture de Nicolas Cluzeau est très visuelle. J’ai ainsi réussi à me figurer facilement l’Orlandie et ses habitants. Jamais aussi je ne me suis sentie perdue dans l’évocation de ce monde et de ceux qui le peuplent. J’ai rapidement mémorisé qui était qui. Rapidement j’ai éprouvé de la sympathie pour certains, de l’aversion pour d’autres. J’ai aussi adhéré je pense, parce que j’ai vu dans ce roman des réminiscences de plusieurs autres romans. J’y ai trouvé des réminiscences des romans du Moyen-Age notamment. L’épée DerAgliath m’a étrangement rappelé Excalibur, l’épée du roi Arthur. Comme Excalibur, DerAgliath ne peut être tirée que par un descendant du roi défunt. Comme Excalibur, elle sert à légitimer le nouveau haut-roi dans sa prise de pouvoir. La petite désolation m’a rappelé un peu la plaine du Mordor dans Le seigneur des anneaux. Attention, Nicolas Cluzeau ne pastiche pas ces romans. Son monde est riche et complexe. Il est aussi original. J’ai trouvé original notamment cette idée des flux de magie présent dans la nature. J’ai trouvé aussi original le fait que les mages  écrivent des équations qui donneront naissance à leur sort. Ça franchement c’est bien trouvé!

En bref ce premier tome (la saga en compte quatre si je ne m’abuses) est très prometteur et laisse augurer le meilleur pour la suite. Moi en tout cas, j’ai très envie de lire le deuxième tome de ces Chroniques de la Mort Blanche :)

La quatrième de couverture : Un étrange épidémie ravage les Franges féeriques d’Orlandie, décimant les druides et magiciens, garants de la liberté de l’île. Profitant de la vacance du pouvoir, Endrew, fils d’un seigneur maudit, se proclame Haut roi. Les Marches méridionales refusent son autorité. Toute la région est alors entraînée dans une sanglante guerre civile.
Arline et Sean, deux jeunes sorciers secondés par un puissant troll, tentent de trouver le remède qu mal qui anéantit leurs congénères. Guidés par Lorcan, limier des Marches du Sud, ils vont atteindre la Tour d’Émeraude.
L’antique citadelle voilée de mystère pourrait bien détenir les réponses qu’ils cherchent désespérément. A condition d’en décrypter au plus vite les arcanes. Car, dans ces ténèbres qui souillent la magie et rongent le cœur des êtres, l’espoir se meurt peu à peu.

Prochaine lecture : Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee.