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Douglas Kennedy

Combien de Douglas Kennedy

Posted in Lecture
on 10 juillet 2012

A l’occasion d’un passage à New York pour le nouvel an, le narrateur retrouve d’anciens camarades de fac. Au fil des discussions, il se rend compte que tous ou presque travaillent ou ont travailler à la bourse de New York, que tous sont animés par une seule volonté : gagner de l’argent, beaucoup d’argent. De ces discussions nait l’envie de voir comment cela se passe ailleurs. S’en suit un périple à travers le monde et ses places financières. De Casablanca à Sydney en passant par Singapour ou Budapest, le narrateur visite les bourses et interview les traders qui y travaillent. Voilà comment on peut résumer en quelques lignes Combien ? de Douglas Kennedy.

Actuellement je suis avec le narrateur à Budapest quelques mois après la chute du mur de Berlin et alors que la bourse de la capitale hongroise s’apprête à rouvrir. Et je dois dire que je m’ennuie. J’ai mis un temps fou pour arriver là et je ne suis même pas sure de finir les quatre-vingt pages qui me reste. Si Douglas Kennedy s’était limité à écrire ce type de récit de voyage (le livre a été écrit en 1990 et est un des premiers parus de cet auteur), je n’aurai probablement pas lu grand chose de lui. Car Combien ? désarçonne le lecteur habitué aux intrigues de Mr Kennedy. Là en effet on ne peut pas dire qu’il y ait à proprement parler une intrigue, le narrateur nous restitue ses observations sans fioritures. Personnellement je n’ai pas été emballée mais si vous, malgré tout vous êtes curieux d’en savoir plus sur l’auteur ou le livre, n’hésitez pas à consulter sa page facebook.

La quatrième de couv : L’argent nous définit. L’argent nous tente et nous effraie. L’argent trouble notre sommeil et nous fait bondir hors du lit chaque matin. L’argent crée la pagaille mais qu’y a-t-il de plus passionnant que l’immense pagaille humaine ?

Quand il entame la rédaction de Combien ?, Douglas Kennedy a trente-cinq ans, pas un sou en poche et serait bien incapable de discuter actions ou investissements. Mais s’il n’est pas un as de la finance, Kennedy est le plus fin des observateurs. Car après tout, écrire sur l’argent, n’est-ce pas écrire sur la condition humaine ? Et notre explorateur des âmes d’entamer un périple dans les grands bastions de l’argent : New York, Singapour, Londres. Mais aussi les nouvelles places émergentes : la Bourse de Casablanca, sorte d’annexe du souk ; Sydney et ses salles de marché à la Star Trek ; et la toute jeune Bourse de Budapest qui passe brutalement du communisme à l’économie de marché. Autant de rencontres, cocasses ou désabusées, pour une comédie humaine passionnante autour du rôle central qu’occupe l’argent dans nos vies. Car aujourd’hui plus que jamais, en avoir ou pas, là est la question…

Prochaine lecture : Shim Chong, fille vendue

Douglas Kennedy au pays de l’argent. Dans la lignée d’Au pays de Dieu et d’Au-delà des pyramides, un voyage à travers les places financières du monde pour une étude drôle et piquante sur notre rapport à l’argent. Loin des clichés, porté par la plume géniale de Kennedy, un document qui n’a rien perdu de son actualité, bien au contraire…
L’argent nous définit. L’argent nous tente et nous effraie. L’argent trouble notre sommeil et nous fait bondir hors du lit chaque matin. L’argent crée la pagaille mais qu’y a-t-il de plus passionnant que l’immense pagaille humaine ?

Mes lectures de l’été

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on 4 juillet 2012

Je suis passée à la FNAC acheter quelques livres pour les vacances. Même si les vacances, c’est encore un peu loin. Quoique cette année, ça pourrait venir plus tôt que prévu. Du coup, comme je disais, après avoir acheté la crème solaire et le maillot,je suis allée flâner dans les rayons de la FNAC. Mais comme flânerie = craquage, CQFD, je suis repartie les bras chargés. Quoique là pas trop. Il y a eu pire croyez moi!

Au menu, il y a :

  • Shim Chong, fille vendue de Hwang Sok-yong
  • L’impossible pardon de Randy Susan Meyers
  • Un jour de David Nicholls
  • Une relation dangereuse de Douglas Kennedy
  • L’enfant d’Emma d’Abbie Taylor
  • Mini-accro du shopping de Sophie Kinsella

Et comme je suis sûre qu’avec ça, je ne tiens pas jusqu’aux vacances et qu’un nouveau passage en librairie s’imposera de toute façon, toutes vos suggestions pour allonger la liste sont les bienvenues :)

Cet instant-là de Douglas Kennedy

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on 15 novembre 2011

Ma dernière lecture ? Le dernier roman de Douglas Kennedy, Cet instant-là.L’histoire débute alors que Thomas Nesbitt auteur de récits de voyages est sur le point de divorcer d’avec sa femme Jan. Séparé, il s’est réfugié dans une petite maison dans le Maine où par un froid matin d’hiver, il reçoit un étrange paquet venu d’Allemagne. Le nom de l’expéditeur sur l’enveloppe le ramène bien des années auparavant à Berlin Ouest, dans une ville encore séparé par le mur. Parti récolté de la matière pour un livre, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour une radio qui fait de la propagande pro-américain à l’Est. C’est là qu’il rencontre Petra Dussman, transfuge de l’est. Au premier coup d’œil c’est le coup de foudre. S’en suit plusieurs semaines d’un amour fou. Petra vient s’installer chez Thomas, il l’emmène à Paris et la demande en mariage. Mais un lourd secret vient tout remettre en cause…

Mon avis ? j’ai bien aimé ce nouvel opus de Douglas Kennedy. Cette histoire d »amour sur fonds de guerre froide m’a bien plu. C’est à la fois un bon roman d »amour qui ne sombre pas dans la mièvrerie et à la fois un roman d’espionnage intéressant malgré parfois quelques longueurs.  J’ai particulièrement apprécie que les deux protagonistes livrent chacun leur tour leur vision de l’histoire en commençant par Thomas. Ça aurait été moins prenant si l’auteur avait fait le choix narratif d’emmêler les récits, de les faire alterner. Là la subjectivité joue à fond et c’est ça qui fait que l’on s’attache aux personnages à mon sens. C’est rigolo, je n’ai pas lu énormément de roman de Douglas Kennedy et pourtant j’ai l’impression qu’il y a des thème qui lui sont chers comme la fuite, la quête du bonheur que l’on retrouve bien sûr dans Cet instant-là. En tout cas pour moi c’est un bon roman à lire sous la couette :)

La quatrième de couv’ : A la fois drame psychologique, roman d’idées, roman d’espionnage mais surtout histoire d’amour aussi tragique que passionnée, une œuvre ambitieuse portée par le talent exceptionnel de Douglas Kennedy. Ecrivain new-yorkais, la cinquantaine, Thomas Nesbitt reçoit à quelques jours d’intervalle deux missives qui vont ébranler sa vie : les papiers de son divorce et un paquet posté d’Allemagne par un certain Johannes Dussmann. Les souvenirs remontent… Parti à Berlin en pleine guerre froide afin d’écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour une radio de propagande américaine. C’est là qu’il rencontre Petra. Entre l’Américain sans attaches et l’Allemande réfugiée à l’Ouest, c’est le coup de foudre. Et Petra raconte son histoire, une histoire douloureuse et ordinaire dans une ville soumise à l’horreur totalitaire. Thomas est bouleversé. Pour la première fois, il envisage la possibilité d’un amour vrai, absolu. Mais bientôt se produit l’impensable et Thomas va devoir choisir. Un choix impossible qui fera basculer à jamais le destin des amants. Aujourd’hui, vingt-cinq ans plus tard, Thomas est-il prêt à affronter toute la vérité ?

Prochaine lecture : Les vacances de Rachel

L’homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy

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on 21 avril 2011

Voici le dernier livre que j’ai lu : L’homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy. L’histoire est celle de Benjamin Bradford, avocat dans un prestigieux cabinet  new-yorkais, marié et père de deux garçons. Ben a tout pour être heureux selon les standards de la bonne société où il vit. Sauf que lui aurait voulu être photographe. Alors quand sa femme décide de demander le divorce, Ben pète les plombs. Mais le destin est là qui veille et par le plus grand des hasards va lui offrir de vivre une nouvelle vie, celle qu’il a toujours rêvé d’avoir. Mais attention la roue tourne parfois très vite et ce que la vie vous offre, elle peut le reprendre aussi rapidement.

Ce roman se veut journal intime. Entièrement écrit à la première personne, il est le récit de Ben Bradford lui-même, de sa vie dans une banlieue paisible de New-York jusqu’à sa fuite dans le Montana. Et c’est ce qui en fait un beau roman. On rentre vraiment dans l’intimité du personnage; ses tourments, ses angoisses sont un peu les nôtres. Douglas Kennedy arrive à nous tenir en haleine d’un bout à l’autre du livre tout en nous livrant une féroce critique de la société américaine et de l’American way of life. Encore un roman de cet auteur que j’ai beaucoup aimé!

La quatrième de couv’ : Un poste important, une vaste maison, une femme élégante, un bébé : pour tout le monde, Ben Bradford a réussi. Pourtant à ses yeux, rien n’est moins sûr : de son rêve d’enfant ? être photographe ? il ne reste plus rien. S’il possède les appareils photo les plus perfectionnés, les occasions de s’en servir sont rares. Et le sentiment d’être un imposteur dans sa propre existence est de plus en plus fort…
Alors comment résister à l’appel d’une autre vie quand le destin s’en mêle ?

Prochaine lecture : L’homme aux cercles bleus