Les petits secrets d’Emma de Sophie Kinsella

Posted in Lecture
on 23 juillet 2008

Lors d’un déplacement sur Lyon, je me suis retrouvée sans plus rien à lire. Je me suis donc précipitée à la gare, avant de prendre le train pour rentrer à la maison de la presse acheter un roman. Mon choix s’est porté sur Les Petits secrets d’Emma de Sophie Kinsella. Ce nom doit vous dire quelque chose, non ? Si non sachez que c’est l’auteur de la série des accro au shopping. Les petits secrets d’Emma raconte l’histoire d’une jeune assistante marketing qui croyant sa derniere heure arrivée lors d’un vol mouveté, va raconter tous ses petits secrets à son séduisant voisin sans savoir qui il est. Or ce bel inconnu est le big boss de la boite qui emploie Emma. Tombé sous le charme de la jeune femme, il va usé de ce qu’elle lui a révelé pour lui redonner confiance en elle et la séduire.
A mon avis, ce roman n’a rien d’extraordinaire. L’héroine  est certes attachante mais c’est très superficiel. On rit beaucoup moins qu’avec l’accro au shopping. A lire en desespoir de cause si comme moi vous n’avez plus rien d’autre sous la main!

La quatrième de couv’ : Ce n’est pas qu’Emma soit menteuse, c’est juste qu’elle a des petits secrets. Des trucs pas bien méchants. Par exemple, elle fait un bon 40, pas du 36. Elle trouve que Connor, son petit ami, ressemble étrangement au Ken de Barbie. Elle ne supporte pas les strings. Elle a très légèrement embelli son CV. Elle déteste sa cousine Kerry. Et avec Connor, au lit, c’est pas franchement l’extase. Bref, rien de bien méchant, mais plutôt mourir que de l’avouer.
Mourir ? Justement ! Lors d’un voyage en avion passablement mouvementé, Emma croit bien voir sa dernière heure arriver. Prise de panique, elle déballe tout au séduisant inconnu assis à côté d’elle.
Sans savoir que l’inconnu en question n’est autre que son P.-D.G. Passé le soulagement de sortir vivante de ce vol infernal, Emma réalise qu’elle vient de se mettre dans une situation pour le moins embarrassante…

Les Parisiennes de Kiraz

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on 17 juillet 2008

Je suis allée voir l’exposition consacrée aux Parisiennes de Kiraz au musée Carnavalet.


Cette exposition regroupe plus de 200 gouaches, affiches, coupures de presse et tableaux inédits des débuts de l’artiste dans les années 60 jusqu’à nos jours. Les dessins d’Edmond Kiraz présentés ont fait les beaux jours de revues comme Jours de France, Elle, Gala ou plus récemment Playboy; Ils ont aussi servi d’illustration à des publicité pour Nivéa (dont on peut voir quelques boites en éditions limitées), la Clio chipie ou encore Canderel. Quand je pense que pour cette dernière campagne qui a duré 8 ans, les publicitaires se contentaient de piocher dans les cartons de Kiraz sans rien demander tellement les dessins s’adaptaient bien aux publicités!!! Car vous le savez sans doute, tous les dessins d’Edmond Kiraz, ou presque, représentent des jeunes filles longilignes aux jambes interminables.


J’ai eu beaucoup de plaisir à parcourir cette exposition (pour prolonger un peu le plaisir, je me suis même offert le catalogue de l’expo!). Il faut y aller ne serait-ce que pour les légendes qui accompagnent les gouaches. C’est plein d’humour, c’est parfois un peu féroce mais pas si éloigné de la réalité  comme ce « Mes placards débordent et je n’ai rien à me mettre: essaie d’expliquer ça à un homme. ». Indémodable, les Parisiennes de Kiraz!!!


Infos pratiques
:

 » Les parisiennes de Kiraz  »
Musée Carnavalet 23, rue de Sévigné
75003 Paris (M° Saint-Paul)
Tél: 01 44 59 58 58

Jusqu’au 21 septembre. Du mardi au dimanche de 10h à 18h. Fermé le lundi et les jours fériés.

Entrée : Plein tarif : 5 euros.

Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay

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on 16 juillet 2008

Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay est un excellent roman sur une période sombre de notre histoire, l’occupation nazie et le role du gouvernement de Vichy dans la déportation de milliers de juifs. Le roman s’ouvre en 1942 alors que les policiers français frappent à la porte d’une famille juive qu’ils sont venus arrêter. Le deuxième chapitre nous propulse quant à lui, en 2002 où nous suivons Julia Jarmond, journaliste américaine chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv. Pendant presque la moitié du roman, vont alterner ainsi le point de vue d’une fillette juive de 10 ans que l’auteur ne nomme pas (il faut attendre un long moment avant d’apprendre son prénom)  et celui d’une femme de 40 ans. Ce mode d’écriture rend le récit encore plus poignant.
C’est le neuvième roman de Tatiana de Rosnay et le premier qu’elle écrit en anglais sa langue maternelle. Je n’ai pas lu les autres mais celui-ci est un beau roman, touchant, émouvant. Une fois qu’on l’a commencé, on ne peut qu’aller jusqu’au bout. Personnellement je l’ai lu d’une traite! A lire absolument!!!

La quatrième de couv’ : Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais. Elle s’appelait Sarah, c’est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation. Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans vingt pays.
Ce livre a obtenu le prix Chronos 2008, catégorie Lycéens, vingt ans et plus.

Prochaine lecture : Les petits secrets d’Emma de Sophie Kinsella (je vais vous en parler très vite vu que je l’ai déjà fini :-) ma prochaine lecture, alors ? Ensemble, c’est tout d’Anna Gavalda)

Parcours sans faute de Sara Gruen

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on 30 juin 2008

Je viens de finir le deuxième volet de La leçon d’equitation, Parcours sans faute de Sara Gruen. Annemarie Zimmer est, cette fois aux prises avec sa fille Eva qui a décidé de devenir championne d’équitation à son tour. Annemarie Zimmer vit désormais avec sa mère et sa fille Eva dans le New Hampshire, où elle a repris la gestion du centre équestre familial. Ne sachant quoi faire de sa fille qui fait bêtise sur bêtise, elle décide de la confier au soin de Nathalie Jenkins, ancienne championne olympique de CSO. C’est là que Eva fait la connaissance de son cheval Smocky Joe. Alors que Eva participe à son premier concours, Roger, l’ex mari d’Annemarie et sa nouvelle femme, décèdent dans un accident de la route. Annemarie va alors devoir prendre en charge leur enfant, s’occuper d’Eva et reconquérir l’homme qu’elle aime.
J’ai beaucoup aimé ce deuxième volet. C’est bien écrit même si l’écriture est parfois simpliste. C’est émouvant sans jamais tomber dans le larmoyant. Si vous aimez les chevaux, vous allez adorer ce livre.

La quatrième de couv’ : Vingt années se sont écoulées depuis l’accident qui faillit coûter la vie à Annemarie Zimmer, mettant ainsi un terme à sa carrière de cavalière.
Aujourd’hui à la tête d’un centre équestre dans le New Hampshire, Annemarie est une femme sereine. Pourtant, de nouvelles épreuves l’attendent : sa relation avec l’homme qu’elle aime devient de plus en plus difficile et sa fille Eva semble fermement décidée à devenir à son tour championne d’équitation. Peu à peu, Annemarie comprend qu’elle doit laisser l’adolescente tenter sa chance. Mais lorsque, en pleine compétition, le cheval trop impétueux d’Eva se cabre, le cœur de sa mère chavire et ses peurs d’autrefois resurgissent…

Prochaine lecture : Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay.