Le cinquième enfant de Doris Lessing

Posted in Lecture
on 24 février 2009

Il y a quelques temps déjà, j’ai terminé Le cinquième enfant de la romancière britannique, Doris Lessing. Ce court roman (à peine 200 pages) raconte l’histoire de David et Harriet depuis leur rencontre à une fête d’entreprise. Ces deux-là se ressemblent, partagent la même conception de la vie et c’est donc tout naturellement qu’ils se marient et décident de fonder une famille. Un puis deux puis trois puis quatre enfants naissent successivement dans la grande maison que le couple a acheté dans la banlieue de Londres. C’est le bonheur. Jusqu’au jour où Harriet tombe enceinte pour la cinquième fois. Là tout bascule. Tout d’abord, sa grossesse se révèle particulièrement éprouvante. Une fois l’enfant né, rien ne s’arrange. Il est plus grand  et plus fort que les autres et suscite la peur au point que la maison si vivante avant, se vide petit à petit de ses occupants. La famille si heureuse au départ, va complètement se disloquer à cause de lui.
Encore une fois, c’est pour moi un premier roman. C’est en effet la première incursion que je fait dans l’oeuvre de Doris Lessing. Je ne sais pas comment sont les autres ouvrages mais celui-là est particulièrement dur, troublant et déroutant si je puis dire.D’ailleurs, Doris Lessing définit elle-même son livre comme une « horror story » C’est tout dire!! Ce roman traite d’un sujet difficile : la différence. Ben, le cinquième enfant des Lovatt est en effet différent, anormal au point même qu’Harriet voit dans son fils un gnome, descendant direct d’un peuple oublié qui aurait vécu sur terre bien avant les hommes. En tout cas, ce livre laisse une impression douce-amère. Je ne détaillerai pas plus, je préfère vous recommander de le lire!! Moi je vais me plonger dans la suite, Le monde de Ben :)

Quatrième de couverture :
Pour Harriet et David, couple modèle, qui a fondé une famille heureuse, l’arrivée du cinquième enfant inaugure le temps des épreuves. Fruit d’une grossesse difficile, anormalement grand, vorace et agressif, Ben suscite bientôt le rejet des autres enfants, tandis que les parents plongent dans la spirale de l’impuissance et de la culpabilité. La romancière du Carnet d’or, prix Nobel de Littérature 2007, mêle ici de façon impressionnante réalisme et fantastique, dans une fable cruelle qui met à nu l’envers et le non-dit des relations familiales.

Prochaine lecture : Disparu à jamais de Harlan Coben

Quand on aime…

Posted in Mes créas
on 13 février 2009

…On ne compte pas!!! J’ai tellement aimé mon premier col façon Kookai Home Made que j’ai, aussitôt terminé, décidé d’en faire un second. En gris cette fois :

Bon promis le prochain truc que je tricote, ce n’est pas un maxi col :)

Balle de match de Harlan Coben

Posted in Lecture
on 3 février 2009

Dans un genre très différent du précédent, je viens de finir Balle de Match de Harlan Coben. Pour ceux qui connaisse, c’est la deuxième enquête de Myron Bolitar, ancien basketteur, ex-agent du FBI reconverti comme agent sportif. Cette fois, Myron Bolitar va mener l’enquête sur l’assassinat en plein US Open d’une jeune joueuse de tennis sur le point de signer un contrat avec lui. Il va patiemment mener l’enquête pour retrouver l’assassin de Valérie tout en suivant les progrès de son poulain, Duane Richwood lors de l’US Open. Myron, assisté de Win, son associé expert en arts martiaux et roi de la gâchette, n’hésitera pas pour cela à sortir les cadavres des placards et à enquêter sur le meurtre du fils d’un sénateur survenu 6 ans auparavant quitte à s’attirer les foudre du père.
C’est le premier roman d’Harlan Coben que je lis. J’ai d’ailleurs découvert à cette occasion que c’était l’auteur de Ne le dis à personne récemment porté à l’écran avec dans les rôles principaux Guillaume Canet et Kristin Scott Thomas notamment. Bon je n’ai ni vu le film, ni lu le livre pour l’instant. Mais Balle de Match m’a donné envie de lire d’autres romans de cet auteur :) L’intrigue est bien menée et le personnage principal fait preuve de beaucoup d’humour. On se laisse facilement happer par l’histoire et ses rebondissements. C’est au point que personnellement j’ai délaissé l’autre livre que je lisais en même temps pour terminer celui-ci! Voilà donc un bon roman policier pour les amateurs du genre.

La quatrième de couv’ : Dans le monde du tennis professionnel, certains n’hésitent pas à remplacer la balle jaune par une autre d’un plus petit calibre aux effets mortels. Comme celle qui a mis définitivement fin à la carrière de l’ancienne championne Valérie Simpson, par exemple. Pour l’agent sportif Myron Bolitar, c’est une nouvelle enquête semée d’embûches qui commence. Qui avait intérêtà tuer Valérie ? Et pourquoi celle-ci a-t-elle cherché à le joindre la veille de son assassinat, après un long silence ? Quel rapport enfin entre elle et le protégé de Myron, Duane Richwood, la star montante de la raquette américaine ? Personne ne semble très enclin à répondre à ces questions. Alors quand la mafia et un sénateur véreux s’en mêlent, Myron comprend que le jeu va être décisif…

Prochaine lecture : le cinquième enfant de Doris Lessing (je vous en parle très vite vu que je l’ai déjà fini :) )

Le manuel de la mauvaise mère de Kate Long

Posted in Lecture
on 26 janvier 2009

Le dernier livre que j’ai lu avant les vacances c’était Le manuel de la mauvaise mère de Kate Long. Je n’avais pas encore eu le temps de vous en parler mais voilà c’est chose faite ce matin. L’histoire est celles de trois femmes, trois génération vivant sous le même toit dans une petite ville du nord de l’Angleterre. Il y a tout d’abord Nan, la grand-mère qui perd la boule puis Karen, la mère en quete d’identité et enfin Charlotte, la fille adolescente qui par dessus tout ne veux pas reproduire le schéma familial. Si vous vous souvenez, j’avais acheté ce roman à cause de son titre. D’entrée, comme ça, je l’avais classé dans ce qu’on nomme communément la chick-lit et je me disais qu’il serait bien pour un voyage, en attendant à l’aéroport que mon avion décolle. Et puis je me suis décidé à le lire dans les transports en commun (et oui, c’est là que j’ai le plus de temps pour lire) et j’ai accroché tout de suite. Tout d’abord parce que l’histoire s’écarte assez des histoires convenues de la chick-lit. Ensuite le mode de narration est intéressant (même si c’est pas nouveau comme procédé) puisque l’histoire est contée tour à tour du point de vue de chacune des protagonistes. On plonge ainsi alternativement dans les souvenirs de Nan, dans les méandres des pensées de Karen ou dans celles de sa fille Charlotte. C’est drôle et touchant la fois. A mettre entre toutes les mains!

La quatrième de couv’ : Trois femmes, trois générations, un seul toit et beaucoup de dégâts ! Nan, la grand-mère, oscille entre lucidité et folie pure : elle range les papiers dans le grille-pain, les provisions dans un tiroir et se perd dans ses souvenirs. Karen, la mère, 33 ans, balance entre altruisme et quête d’identité. Une mère gentiment fêlée, une fille égoïstement adolescente et un ex-mari définitivement absent : qui dit mieux ? Charlotte, la fille, 17 ans, hésite entre rébellion et nonchalance. Ses projets ? Échapper au plus vite à ses aînées et surtout ne pas reproduire le schéma familial… Mais les chiens ne font pas des chats !

Prochaine lecture : Le cinquième enfant de Doris Lessing