L’ame du mal de Maxime Chattam

Posted in Lecture
on 27 mai 2009

Dans mes lectures de vacances, il y avait L’ame du Mal de Maxime Chattam. Ce thriller haletant raconte l’histoire d’un tueur en série que traque le profiler Joshua Brolin. Alors qu’il était sur le poing de tuer sa troisième victime, Leland beaumond est tué par l’inspecteur Brolin d’une balle en pleine tête. L’enquete sur celui que l’on surnommait le bourreau de Portland semble close. Jusqu’au jour où une nouvelle victime est retrouvée par la police en pleine foret. S’agit-il d’un vil immitateur ? Leland beaumond adepte de la magie noire aurait-il trouvé la voie pour revenir d’outre-tombe ? L’inspecteur Brolin reprend l’enquete secondée par la dernière victime du tueur, Juliette Lafayette, etudiante en psychologie.
Je n’avais encore rien lu de cet auteur et à première vu, en lisant la quatrième de couverture, je pensais que ce n’etait pas le genre de lecture qui me plairait. Un thriller qui joue sur le registre du fantastique ne me semblait pas forcément devoir être une réussite. Et bien je me suis trompée. J’ai dévoré ce roman et j’ai hate de me plonger dans les deux autres tomes de la trilogie, In tenebris et Malefices (en esperant que ce soit aussi bon). L’histoire est bien menée, le suspense maintenu tout le long. A aucun moment, l’auteur ne cede à la facilité de faire basculer son récit dans le fantastique (rappelez vous que le fantatisque selon Todorov, c’est cette proportion d’expliquer des faits ancrés dans le réel par une intervention du surnaturel. Un maitre du genre, c’est bien sur Maupassant). Ca reste ancré dans le réel jusqu’au denouement. La seule chose qui m’a surprise, c’est la manière d’écrire de l’auteur. Il a tout d’un auteur américain de par son style et pourtant il est français!!

La quatrième de couv’ : Pas plus que sa jeune acolyte, l’inspecteur profileur Brolin ne pense que les sérial killers reviennent d’outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d’une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ?
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu’on lui a enseigné. S’immerger complètement dans la psychologie d’un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier. On dit au FBI qu’il s’en faudrait d’un rien pour qu’un bon profileur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?

Prochaine lecture : Marie-Antoinette de Stephan Zweig

Le grand monde d’Andy Warhol

Posted in Expos
on 26 mai 2009

Un portrait de Marylin qui se répète à l’infini se différenciant uniquement par les couleurs employés par l’artiste, ça vous dit quelque chose n’est-ce-pas ? Quand on pense Andy Warhol, je crois que c’est la première image qui nous vient spontanément à l’esprit. Oui, l’œuvre d’Andy Warhol, c’est des portraits sérigraphiés de personnalités du show-biz ou de la politique. Et on n’a pas tord puis qu’à partir de 1967, l’artiste réalise des dizaines et des dizaines de portraits sur commande. Il fixe sur la toile des visages de gens connus ou non à partir de polaroid réalisé à la Factory, son atelier. Sa production en devient presque industrielle!!!L’exposition présentée actuellement à la Galerie nationale du Grand Palais réunit 250 tableaux de Warhol principalement des portraits, quelques autoportraits mais aussi quelques tableaux figuratifs comme le fameux dollars. On y croise Marylin Monroe (que l’artiste représente comme une icône moderne), Brigitte Bardot, Jane Fonda, Willy Brandt, Sonia Rykiel, Man Ray ou encore Mao Zedong pour ne citer que ceux-là.


Les expositions au Grand Palais sont en général top et celle-ci ne fait pas exception. C’est rigolo de regarder les polaroids présentés au rez-de-chaussée puis de tenter de retrouver le (ou les) tableau(x) que cela a généré (c’est comme ça que j’ai cherché celui de Stéphanie de Monaco un petit temps avant de tomber dessus au premier étage de l’exposition).

Infos pratiques :
C’est où ?
Galeries Nationales du Grand Palais
3, av. du Général Eisenhower Square Perrin 75008 Paris
01 44 13 17 17
Métro 1 Champs-Élysées – Clemenceau, Métro 13 Champs-Élysées – Clemenceau, Bus 42 , Bus 73 , Bus 28 , Bus 83 , Bus 93

C’est quand ?
Du 18 mars 2009 au 13 juillet 2009.
Tlj sauf mardi de 10h à 22h. Fermeture jeudi à 20h.

Confessions d’une accro au shopping : le film

Posted in Ciné, cinéma
on 25 mai 2009

Rebecca Bloomwood (Isla Fisher) travaille pour le magasine Nature et jardin mais rêve d’intégrer pour le très glamour magazine Alette. Alors qu’elle vient d’y décrocher un entretien, elle apprend que le poste a été pourvu par Alicia aux longues jambes (vous vous souvenez dans le roman c’est la garce de service).

Prête à tout pour y rentrer, Becky passe alors un entretien pour un magasine financier du même groupe et décroche le job, un comble pour une accro au shopping couverte de dettes comme elle. Elle va alors distiller des conseils financiers au lecteur sous la houlette du très séduisant rédacteur en chef, Luke Brandon (Hugh Dancy). Jusqu’au jour où elle sera démasquée et devra réagir.


J’ai lu les quatre premiers romans de la série et suis allée voir le film dimanche. J’en avais pas entendu que du bien (film pour (très) jeunes filles, héroïne mal sapée) mais comme il me restait des tickets à utiliser avant fin mai, je me suis dit pourquoi pas! Et j’avoue, j’ai passé un bon moment même si c’est un peu éloigné du roman et que le film prend de sacrés libertés avec l’histoire. Tout d’abord, l’histoire ne se passe plus à Londres mais à New York. Ce qui veut dire que s’il y a un deuxième volet, il ne respectera pas l’ordre des romans de Sophie Kinsella (exit l’accro au shopping à Manhattan).


De toute manière le film mêle déjà allègrement des scènes du premier et du deuxième livre comme cette scène du diner où Becky fait le service ou encore le mariage de sa meilleur amie Sue avec son cousin Tarquin. Tout ça, c’est dans le deuxième livre. Mais cela n’est pas gênant. Le film est dans son ensemble drôle, enjoué.


Côté fringues, ça va aussi. Pour mémoire, c’est Patricia Field, la styliste de « Sex and the city » et « Le diable s’habille en Prada » qui a choisi les costumes. Je m’attendais à des choses beaucoup plus improbable au vu de ce que j’avais pu lire ici et là sur le web. J’ai donc été agréablement surprise. Certaines tenues comme celles d’Alicia sont carrément classe!!!
Voilà donc une gentille comédie à aller voir entre filles bien sur :)

Hell de Lolita Pille

Posted in Lecture
on 13 mars 2009

J’ai terminé Hell de Lolita Pille. Ce livre m’intriguait depuis un certain temps, je l’ai donc acheté et lu le week-end dernier. Dès le début le ton est donné : « je suis une pétasse » déclare Hell. Jeune, belle et riche, elle passe ses journées à faire du shopping dans les boutiques de l’avenue Montaigne et ses nuits dans les boites branchées de la capitale à boire et se défoncer à la cocaïne. Jusqu’au jour où elle rencontre Andréa, son alter ego masculin. C’est l’amour fou entre eux. Pendant six mois ils vont vivre une grande histoire d’amour mais les vieux démons de Hell ressurgissent et brise le couple.

Apparemment, ce livre a fait beaucoup parlé de lui à sa sortie en 2002. Après l’avoir lu, je crois qu’en effet ce roman ne peut pas laisser indifférent. On aime ou on déteste. Moi, j’ai adoré. D’abord à cause de l’écriture. Le roman est entièrement écrit à la première personne. C’est incisif, arrogant, cynique à l’image de l’héroïne. Les thèmes abordés le sont sans mièvrerie même si quelquefois cela fait un peu cliché.

La quatrièlme de couverture : » Je suis une pétasse. Je suis un pur produit de la Think Pink generation, mon credo : sois belle et consomme.  » Hell a dix-huit ans, vit à Paris Ouest se défonce à la coke, est griffée de là tête aux pieds, ne fréquente que des filles et des fils de, dépense chaque semaine l’équivalent de votre revenu mensuel, fait l’amour comme vous faites vos courses. Sans oublier l’essentiel : elle vous méprise profondément… Jusqu’au soir où elle tombe amoureuse d’Andréa, son double masculin, séducteur comme elle, et comme elle désabusé. Ensemble, coupés du monde, dans un corps à corps passionnel, ils s’affranchissent du malaise qu’ils partagent. Mais les démons sont toujours là, qui veillent dans la nuit blanche de ces chasseurs du plaisir.

Prochaine lecture : La femme du V° de Douglas Kennedy.