L’irréversible apprentissage de Pénélope de Christiane Audy Baudouin

Posted in Lecture
on 25 janvier 2011

v_book_4Ce qui est bien avec les vacances, c’est qu’on a le temps de lire d’avantage. On lit à l’aéroport en attendant d’embarquer, on lit dans l’avion, on lit surtout installé à la terrasse d’un café au soleil. Autant dire que j’en ai bien profité et que je suis revenue avec de nouvelles lectures en stock. A commencer par L’irréversible apprentissage de Pénélope de Christiane Audy Baudouin.

Quand le roman débute, Pénéloppe a 39 ans, vient de perdre ses parents dans un tragique accident de voiture et vit seule, oisive, loin de l’agitation du monde. Et puis un beau jour, elle décide d’entreprendre une enquête. Elle se met à enquêter sur l’amour sous toutes ses formes, l’amour avec un grand A, l’amour de dieu, l’amour filial, la passion. A travers Bordeaux, elle va à la rencontre de personnage qui pourront lui en apprendre plus sur l’amour, elle qui à 39 ans ne l’a jamais connu et est toujours vierge. Pénélope note, consigne mot à mot dans son cahier les conversations qu’elle a surprise ou provoquer . Elle dresse même la carte de ces manifestations d’amour (ou de haine va savoir) et petit à petit à mesure que son enquête progresse s’ouvre au monde et à ses semblables.

Voilà un drôle de roman que je n’aurai probablement pas lu s’il ne m’avait été offert par Babelio dans le cadre de l’opération Masse Critique.  Je dois avouer que la couverture et les premières lignes m’ont un peu rebutées.  Et pourtant au bout de quelques pages, je me suis laissée prendre à cette histoire. Comme quoi, des fois il faut pousser un peu. Mais attention quand même, le roman qui relate en une trentaine de chapitre autant de rencontres et de manifestations de l’amour peut se révéler quelques fois ennuyeux. J’aurai bien sauté quelques chapitres qui m’ont paru moins intéressant comme celui sur les deux sœurs. Par contre, j’ai bien aimé le style : écrit en langage soutenu, très littéraire dans la construction des phrases (certains diront empoulé). Au final, c’est à mon avis un joli roman qui mérite qu’on s’y arrête quelques heures.

La quatrième de couv : A Bordeaux, de squares en bistrots, sur les berges du fleuve, dans les couloirs d’un hôpital, les allées d’un cimetière, la salle d’un tribunal, sur les bancs d’une église… sur une plage, une étrange vieille jeune fille chemine, attentive à chaque rencontre. Irréversible apprentissage.

« … un beau matin de mars […] Pénélope décida de se mettre en quête, de partir… enquêter. Sur le terrain. Dehors. Chez les autres. Ceux qui parlent, discutent, s’expriment, déclament, déclarent, rugissent, tonnent, chuchotent, soupirent, expirent, reniflent, hoquètent, s’enflamment, s’exclament, éclatent et vitupèrent. Ceux qui vibrent et qui sanglotent et rient et s’enthousiasment et s’écroulent. Ceux qui « aiment » en majuscule, ou qui le croient, ou qui le disent, qui adorent et sacralisent, qui brûlent et se consument, se vassalisent, se prostituent, se donnent ou tuent.

Ceux qui connaissent ou ont connu, ceux qui pratiquent ou vendent « l’AMOUR », étrange territoire où règnent, semble-t-il, l’animal et l’abstrait, l’impulsion et le calcul, les délices et les affres, les mots et halètements… »

Prochaine lecture : L’histoire d’Edgar Sawtelle de David Wroblewski

On my way to Lisboa

Posted in 3615 My life, Voyage
on 16 janvier 2011

Amis lecteurs quand vous lirez ces lignes, je serai vraisemblablement attablée dans un petit resto à Lisbonne pour le déjeuner. J’ai pris ce matin la route du Portugal pour quelques jours de repos bien méritée.

Je vous dis à très vite. Pour une fois, je n’ai rien prévu pour ce blog. Il y aura peut-être un article ou deux de là-bas si connection il y a. Sinon ça attendra mon retour :)

No et moi de Delphine de Vigan

Posted in Lecture
on 14 janvier 2011

9782253124801No comme Nolwen , l’héroïne du livre No et moi de Delphine de Vigan que je viens de finir. No a 18 ans, elle est SDF, fait la manche, dort dans les gares jusqu’au jours où elle rencontre Lou Bertignac, une adolescente surdouée qui décide de la prendre en charge et de la tirer de là allant jusqu’à l’imposer à ses parents.

Voilà un roman sur un thème difficile et pas si souvent abordé que ça, les SDF. Delphine de Vigan l’aborde tout en finesse, avec beaucoup de pudeur par petites touches.  No parle peu d’elle-même de son histoire, de son passé. On apprend finalement peu de choses sur sa vie dans la rue, sur ses galères. Le récit est totalement centré sur Lou. Et c’est sans doute ce qui permet à l’auteur de ne pas tomber dans le pathos ni de déraper sur un Happy end qui ne correspondrait à rien , genre tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil :) ).

Je ne vais donc pas en faire un mystère, j’ai beaucoup aime ce petit roman. Comme d’hab, je suis tombée dessus par hasard, sans chercher, je ne connaissais même pas l’auteur. Je ne crois pas avoir prêté attention même à la sortie du film tiré du livre il y a quelques temps. Mais maintenant je me dis que ca vaudrait peut être le coup de faire plus ample connaissance et d’en lire d’autres…

Quatrième de couverture : Elle avait l’air si jeune. En même temps il m’avait semble qu’elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu’elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur.

Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d’amour, observe les gens, collectionne les mots, multiple les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu’au jour ou elle rencontre No, une jeune fille a peine plus âgée qu’elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigue, No dont la solitude et l’errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin.Mais nul n’est à l’ abri.

Prochaine lecture : L’irréversible apprentissage de Pénélope de Christiane Audy Baudouin

Casa Paco

Posted in Un resto à Paris ?
on 11 janvier 2011

Voilà une nouvelle adresse que j’ai testé l’année dernière grâce à Groupon : la Casa Paco dans le 16eme arrondissement de Paris. La Casa Paco, c’est un restaurant espagnol où déguster paella, tapas et tortillas.

Casa_Paco

Pour commencer, nous avons avons choisi de prendre une sangria accompagnée d’une tortilla de patata pour deux.

Puis bien sur une paella, quoi d’autre ? Bon pas le choix de la paella comme dans certains restaurants espagnols où j’ai pu aller, là c’est paella valencienne et c’est tout.

paella

La paella laisse à désirer. Il ne faut vraiment pas être de gros mangeur car les quantités sont plus que juste. Et puis surtout, ça manque de viande. Le pilon de poulet est tout petit et une fois que l’on a retire la peau et les os, reste rien!!!

Et pour finir des tourons

turons

Là encore on a pas grand chose dans l’assiette, sans doute parce qu’ils accompagnent ça d’un verre d’alcool. En plus j’ai vraiment eu l’impression de reconnaitre les tourons industriels que l’on achetait à la frontière avec mes parents pendant les vacances.

Côté prix, la paella est à 20 euros (quant même!), l’assiette de jambon serrano à 11 euros, la tortilla à 6 euros. C’est à mon avis, cher pour ce qu’ils servent. Bref perso, je n’y reviendrais pas.

C’est où ?

Casa Paco

13 Rue de Bassano
75116 Paris