Brasserie Niel, le tunisien à éviter

Posted in Un resto à Paris ?
on 2 juillet 2011

Ça faisait un petit moment que je n’était pas tombée sur une adresse aussi mauvaise. A la brasserie Niel, tout est allée de mal en pis.

Ça commence avec l’accueil. Nous avions réservé pour 13 heure mais le hasard a fait que nous sommes arrivés  à 12h40. Le serveur regarde ostensiblement la pendule au mur avant de nous faire remarquer que nous sommes en avance. Peu de clients étant attablés, je vois pas où est le problème. Il nous faudra quand même attendre 13h pour avoir la carte et pouvoir commander l’apéritif.

Ca s’arrange un peu avec la Kemia royale qui nous est servie avec le kir.Pas mal de petites assiettes où picorer en attendant la suite, ça tombe bien, j’avais faim :) Attention quand même aux amandes qui étaient humides et avaient un gout étrange (pour ne pas dire autre chose).

Mais ça se re-gate très nettement avec le couscous.La viande est proprement immangeable, grasse, pas cuite.

Tout est mauvais jusqu’à l’harissa, qu’il faudra réclamée et qui est servie dans une petite assiette, baignant dans l’huile d’olive (j’avais jamais vu un truc pareil).

Le pire ? c’est les prix!! Le couscous est à plus de 30 euros. C’est dur à digérer vu ce qu’on a mangé!

C’est où ? (pour les masochistes qui voudraient malgré tout y aller après avoir lu ce qui précède)

Brasserie Niel

12 avenue Niel

75017 Paris

Le cahier bleu de James A. Levine

Posted in Lecture
on 29 juin 2011

Les livres se suivent mais ne se ressemblent pas. Passage à la FNAC samedi après-midi, j’en suis ressortie les bras chargés de livres, parmi lesquels il y avait Le cahier bleu de James Levine. Un week-end plus tard et j’avais fini ce petit roman, à peine 250 pages. Le cahier bleu, c’est le journal intime d’une prostitué de 15 ans. Batuk a été vendue à l’age de 9 ans par son père à un proxénète à Bombay. Dans un cahier, puis sur des feuilles volantes, elle nous raconte comment sa virginité fut vendu aux enchères, son quotidien dans un bordel de rue sur Common Street, son enfance au village avec ses frères et sœurs, son amitié avec Puneet un petit garçon prisonnier comme elle.

Oui je sais j’ai de drôle de lecture parfois. Mais il ne faut pas se voiler la face, ça existe malheureusement. D’ailleurs c’est en voyant une jeune prostitué écrire à Bombay dans un petit cahier que l’auteur a eu l’idée de ce roman. En tout cas, c’est écrit avec beaucoup de pudeur. Toute la première partie, l’auteur évoque l’acte sexuel auquel Batuk est contrainte sous le couvert d’une métaphore pâtissière. « Faire des pains au lait » c’est l’expression que la petite fille a choisi pour nous en parler. Certes petit à petit, l’horreur monte et la métaphore disparait au profit de termes plus crus, moins poétiques.Voilà un beau (le terme est peut-être mal choisi vu le sujet) roman sur un sujet difficile. J’ai aimé la façon de l’aborder comme un témoignage, de l’intérieur sans les habituels chiffres dont on recouvre cette réalité sordide. A lire absolument ne serait-ce que parce que l’ensemble des droits d’auteur que James A. Levine tire des ventes du « Cahier bleu » sont reversés au Centre International des enfants disparus et exploités (www.icmec.org).

La quatrième de couverture : Vendue à neuf ans par son père, Batuk n’a pour seul horizon qu’une unique rue de Bombay. Et pour toute compagnie les clients qui viennent assouvir leurs pulsions sur une jeune fille dont le seul tort est d’être jolie. Mais au fond de la case qui lui sert de chambre, Batuk cache un véritable trésor. Un petit cahier bleu qu’elle a réussit à dissimuler à cette vieille bique de Mamaki.

Que peut donc raconter une prostituée de quinze ans dans un journal intime ? Son existence, avec la philosophie d’une femme ; ses rêves, avec le regard d’une petite fille. Il suffit parfois de quelques grammes de papier pour s’accrocher à la vie…

Prochaine lecture : la solitude des nombres premiers de Paolo Giordano.

Sexy girl

Posted in Dans mon dressing
on 27 juin 2011

Voici l’une de mes tenues préférées pour un dimanche après-midi dans les rues de Paris : mon jean adore et un tee-shirt. Sauf que celui-là il a le détail qui tue : un dos en V en dentelle. C’est le genre de détail sur lequel je craque tout de suite.

Jean Ober

Top dos dentelle Kookai (collection en cours, soldé à -50% sur l’e-shop)

Sandales Soft Grey

Le bon Bock, le plus vieux resto de Montmartre

Posted in Un resto à Paris ?
on 26 juin 2011

Un petit billet resto pour vous parler d’une adresse bien sympathique à deux pas de Montmartre : le bon bock.

Il parait que ce resto situé au pied du Sacré-Cœur est le plus vieux de Montmartre. C’est pas moi qui le dit, mais une petite note glissée en introduction de la carte. Vrai, Faux ? Je ne sais pas mais en tout cas l’endroit présente un charme particulier avec ses reproductions de tableaux et son haut plafond.

Côté cuisine, la carte est peu fournie et les plats proposés sont somme toute assez classiques. En entrée vous pourrez par exemple choisir un rocamadour gratiné à la noisette sur rondelle de pommes et lit de roquette, filet de hareng et ses pommes de terre tièdes ou encore une gratinée à l’oignon de Mamie. En plat, c’est pareil. On trouve le traditionnel confit de canard mais aussi des rognons de veau flambés au cognac sauce au poivre ou encore du poulet camembert et ses pommes de terre vapeur.

Personnellement, j’ai pris le rocamadour. Et là première surprise la salade est servie à part. Ok c’est pas grave et à la rigueur je préfère.

Puis en plat un confit de canard servi avec des pommes grenailles :

Tandis que ma comparse prenait les rognons flambés au cognac qui, surprise, sont servis entier :

En dessert, petite déception puisqu’il n’y avait plus d’omelette norvégienne. Je me suis donc rabattue sur la tarte maison qui était ce jour-là une tarte aux pommes qui je dois dire était sans grand intérêt.

Côté prix : il faut compter entre 7 et 10 euros l’entrée et entre 15 et 19 euros le plat. Les desserts quant à eux sont compris entre 6 et 7,50. Ce qui revient à environ 30 euros par personne pour entrée/plat/dessert. Ça reste à mon sens un peu cher. Heureusement qu’il y a moyen de réduire la note en passant par La fourchette.

C’est où ?

Le Bon Bock

2 rue Dancourt

75018 Paris