Bois de Boulogne, Neuilly, Février 2012
Au mois de décembre de l’année dernière (ouhh cela ne nous rajeunit pas), je suis allée déjeuner aux Valseuses. J’avais pris un bon Groupon pour un déjeuner ou un diner dans ce restaurant italien soi-disant gastronomique situé à Saint-Germain des prés. Et bien laissez moi vous dire qu’il n’y a que Groupon pour voir du gastronomique la dedans!! C’est à se demander s’ils testent les adresses avant de les proposer!
Comme nous étions venus avec un bon (comme tous les gens présents ce jour-là), nous avons pu choisir seulement entre le mille-feuilles d’aubergine, les antipasti ou la salade de roquette et parmesan. J’ai pris le mille-feuille d’aubergine et du coup j’ai eu la salade de roquette avec. Parce que aux Valseuses, tous les plats sont accompagnés de roquette, tiens-toi le pour dit.
Ensuite c’était filet de bar ou escalope de veau mozzarella ou linguines à la lotte. J’ai pris l’escalope vu que je ne mange pas de poisson. Et vlan encore de la roquette, je vous avait prévenu :) Côté saveur, on ne peut pas dire que mes papilles ont valsées. C’est fade, sans saveur, flotte.
Enfin pour le dessert c’était soit cheesecake aux fruits rouges soit panna cotta soit tiramisu. Bon allez va pour un tiramisu :
Côté prix, c’est là que ça valse à mort! Le mille-feuille d’aubergine est à 12,80, l’escalope de veau mozzarella est à 23,80! Les entrées vont de 9 euros à 15,80. Les plats, quant à eux, vont de 16,90 à 29 euros et sont majoritairement à plus de 25 euros. Des prix qui ne sont absolument pas justifier par ce qu’il y a dans votre assiette ni par le service en salle.
Tiens parlons-en justement du service! Déplorable! Le serveur annonce clairement la couleur : il faut que ca aille vite pour qu’il puisse fermer. Il fait des réflexions dans le dos des clients et n’hésite pas à faire les tables au produit ménager alors que les gens sont encore assis et finissent les verres de vin.
Bref c’est un adresse à éviter quoiqu’il arrive!!
C’est où ?
Les Valseuses
5, Rue Bernard Palissy
75006 Paris
Dis lecteur, je cherche un pilon pour faire des cocktails genre des Mojitos ou des Caipirinhas, dit-elle au hasard, sans réfléchir. Tu vois, un truc dans le genre de la photo là pour écraser le citron vert :
Parce que j’ai bien le shaker, la passoire, la grande cuillère, le verre doseur mais pas ce satané pilon! Je veux donc un joli pilon en inox et pas un truc immonde en bois. Avec un manche pas trop riquiqui aussi pour bien aller au fond de mes verres à citronnade (j’ai pas trouvé mieux pour servir le mojitos, tu sais).
J’ai regardé chez Home24 mais eux ils n’ont que le shaker et moi j’ai déjà :) Par contre, ils ont du sacré beau mobilier, faudra que je pense à revenir voir quand je vais refaire la déco de mon home sweet home c’est à dire incessamment sous peu :) J’ai regardé chez cuisin’store aussi mais les frais de port m’ont un peu refroidi. Y aurait que sur Amazon où j’en ai trouvé de toutes les formes et de toutes les couleurs (enfin presque). Mais là encore il faut payer le port. Soit presque le même prix que l’engin lui-même, t’imagine le truc ?
A moins que toi lecteur tu ne saches où je peux trouver ça en magasin à Paris ? Si tu me trouve ça t’aura le droit à ma gratitude éternelle (surtout que là j’ai dans deux semaines j’ai invités des copines et que j’ai prévu de faire des mojitos, donc tu comprends, ça commence à urger).
Aujourd’hui j’avais prévu de ne pas faire exception à la règle et de vous montrer mon butin de soldes hongrois et parisien et en particulier ce que j’ai trouvé chez New Look où je me rendais pour la première fois, et oui :) Mais une fausse manip’ dans les photos m’oblige à changer mes plans et à vous parler plutôt du dernier livre que j’ai lu, à savoir Les heures souterraines de Delphine de Vigan. Pas grave, c’est reculé pour mieux sauter comme on dit! Ce roman, j’en avais entendu parler, je crois une première fois chez Deedee puis sur le Post dans un article qui le met en parallèle avec Lost in Translation. Moi j’avais pas plus fait attention que ça et puis une copine m’en a reparlé m’en disant le plus grand bien et je l’ai finalement acheté et lu pendant mon séjour en Hongrie, le soir. L’histoire est celle de deux êtres, Thibault et Mathilde. Ils ne se connaissent pas. Lui est médecin urgentiste, elle est chargée de marketing dans une grande entreprise. Il vient de quitter la femme qu’il aime mais qui lui échappe, elle s’est peu à peu laisser enfermer, isoler par le harcèlement moral de son supérieur hiérarchique. Tout les deux, ils sont seuls chacun à leur manière.
C’est le second livre de Delphine de Vigan que je lis (rappelez-vous je vous avait parlé de No et moi il y a quelques temps). Et je dois dire que j’apprécie cet auteur de plus en plus. J’ai beaucoup aimé Les heures souterraines. J’aime beaucoup sa façon d’écrire sur des sujets pas faciles, le harcèlement en entreprise, la solitude dans les grandes villes. C’est écrit avec beaucoup de sensibilité mais sans jamais tomber dans le larmoyant. Perso j’ai adoré et je vous le recommande sans hésiter :)
La quatrième de couv’ : Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Au cœur d’une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Les Heures souterraines est un roman vibrant et magnifique sur les violences invisibles d’un monde privé de douceur, où l’on risque de se perdre, sans aucun bruit.
Prochaine lecture : Les petites sœurs de Valérie Saubade