Vous êtes bien sur le blog de Lilli. Je suis actuellement à Bruges pour un week-end de repos bien mérité. Vous pouvez toutefois me laisser un commentaire après le bip, j’y répondrais dès que possible :)
Passez une excellente fin de semaine et un très bon week-end. On se retrouve très vite.
Aujourd’hui on va parler bouquin, d’un drôle de bouquin oserais-je dire que j’ai reçu dans le cadre d’un partenariat avec Livr@ddict et les éditions JC Lattès (que je remercie). Je viens en effet tout juste de terminer A la santé du feu de Dorothée Werner. A la sante du feu, c’est le journal intime d’une femme qui attend les résultats d’un examen médical qui lui apprendra si oui ou non elle a fait une rechute. Pendant quarante jours, cette femme dont on ne sait rien va écrire ce qu’elle ressent, ces interrogations, ses peurs, ses angoisses. Voilà résumé A la santé du feu si jamais on peut résumer ce livre.
Ce roman, j’ai un peu de mal à en parler que ce soit en bien ou en mal. Tout d’abord, je dois avouer que j’ai eu du mal à le finir. Je me suis même demandé si je n’allais pas arrêter car si le début m’a plu, très vite j’ai eu l’impression de tourner en rond. J’ai en effet lu la première centaine de page assez vite puis pfff plus rien, j’ai ramé. Au départ j’ai été sensible à l’écriture de ce récit à la première personne, à ces phrases écrites comme elles viennent et qu’il faut lire à haute voix pour en apprécier tout le sens. Et puis à mesure que les chapitres raccourcissent, l’ennui s’est installé lui pour ne plus réellement partir. Du coup je me suis un peu forcée à le finir n’aimant pas laissé en plan un livre. Dommage car le sujet et la forme à la première personne offrait un beau potentiel pour l’écriture. Après je ne peux pas nier que certains passages sont vraiment poignants. J’ai été sensible à certains moments aux angoisses de cette femme qui face à la maladie se sent seule, abandonnée de tous et qui pour tenter de conjurer le sort explore son passé, tente de communier avec la nature mais aussi recourt à des médecines parallèles (les docteurs foufous comme elle les appelle dans son journal). Mais voilà sans plus. Bref je n’ai pas été complétement emballée par ce récit. Dommage car la lecture de la quatrième de couverture m’avait vraiment donné envie de m’y plonger.
La quatrième de couverture :Comment vivre avec une bombe à retardement sous la peau ?
« Laissez-vous faire deux secondes, fermez les yeux, imaginez qu un jour on vous apprend une catastrophe. Pensez à une scène précise, une heure de la journée, une lumière, une ambiance. Quelle est la différence entre la minute juste avant et celle juste après ? Vous êtes assis dans le même fauteuil, buvant le même thé dans la même maison, vous vous mouvez dans le même corps, vous n en souffrez pas plus que ce matin, pas moins non plus, tout est profondément familier, le soleil finit par décliner comme chaque jour, rien n a donc changé. Et pourtant si.»
Une fille passe un examen médical et paf, suspicion. Mais pas sûr. Elle a déjà connu d autres tempêtes sous la peau, mais ce jour-là fini de rire. Pour savoir ce que lui réserve son destin, il va falloir attendre. Attendre, la vache. Attendre un nouvel examen qui confirmera la catastrophe, ou bien qui l annulera. Dans quarante jours, la biologie tranchera.
Ce livre est le journal, écrit à la première personne, de ce suspens existentiel, de ces quarante jours âpres et rugueux. La chronique d un espoir fou, la rage et l amour mêlés. Une enquête aussi, un pistolet sur la tempe, sur le pourquoi du comment, parce qu il s agit de trouver une issue, et fissa.
Un récit aussi poignant qu urgent sur l attente et la solitude existentielle.
Prochaine lecture :Le silence de minuit de Denise Mina
Voici une petite liste de bons plans. Je vais essayer de faire ça régulièrement soit le vendredi pour que vous puissiez préparer votre shopping du week-end soit le samedi matin :)
-20% sur tous les vernis « Essie professionnel » avec le code ESSIE13. C’est valable 7 jours, j’ai reçu le mail mardi donc ça courre jusqu’au lundi 18 mars.
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Après Jappeloup la semaine dernière et le Monde fantastique d’Oz mardi, on parle encore ciné aujourd’hui ici :) Et oui j’ai été invitée encore une fois à l’avant -première d’un film : La cité rose qui sortira en salle le 27 mars (donc bientôt).
La cité rose de Julien Abraham raconte l’histoire de Mitraillette et de ses copains mais aussi de ses cousins, Djibril le plus grand qui fait des études pour devenir avocat à Paris et Isma, le plus jeune qui tente de rentrer dans un gang en faisant le guetteur sur les toits de cette cité de Pierrefitte. Toute l’histoire, ou presque, est racontée du point de vue du petit garçon en voix off ce qui donne une fraicheur au film incroyable.
Synopsis : « Mitraillette » a 12 ans. Il vit à la Cité Rose, sa cité qu’il ne quitterait pour rien au monde. Son univers, c’est sa famille : Isma, son cousin de 16 ans, qui admire Narcisse, le caïd du quartier et prend un mauvais chemin. Son grand frère, Djibril, 22 ans, étudiant à La Sorbonne et qui rêve de devenir avocat. Mitraillette, lui, aimerait juste sortir avec Océane, la plus belle fille du collège… Leurs destins sont liés, au sein d’un quartier, au cœur de ses tours où les rêves, parfois, se payent cash.
Mon avis ? J’ai aimé sans aimer. Je ne sais pas si je suis claire là :) En fait j’ai eu beaucoup de mal à avoir un avis sur ce film, ça ne m’a pas enthousiasmé comme certains film. Ca ne m’a pas déplu non plus. Pourtant, j’ai aimé le parti pris du réalisateur dont c’est le premier film, d’aborder tout du point de vue de Mitraillette. J’ai aimé le fait que les acteurs soit quasiment tous des amateurs. D’ailleurs, Azize Abdoulaye Diabate qui joue Mitraillette dans le film vit à la Cité rose, la vraie.J’ai été indifférente au fait que ce soit un film de mec et que la place des filles et des femmes dans le film soit réduites au minimum. Au contraire même, j’ai trouvé que ça ajoutait à la crédibilité de l’ensemble. A cet age-là, je crois pas me tromper si je dis, que les garçons ne trainent pas avec des filles. J’ai été plus sensible par contre à l’image du racisme dans le film. J’ai trouvé intéressante que ce soit un personnage noir qui en parle mais qui en parle avec sa propre perception, ses angoisses et ses doutes. Pour Djibril, c’est parce qu’il est noir qu’il ne trouve pas de stage dans un cabinet d’avocat, c’est parce qu’il est noir qu’aux yeux du monde il doit être assisté. Chose qu’il refuse. Et puis quand je relis ces quelques lignes, je me dis que finalement j’ai bien aimé ce film et ses acteurs :)
Concours :
J’ai 5×2 places à vous offrir pour aller voir La cité rose en salle dès le 27 mars. Pour cela rien de plus simple puisqu’il suffit de me laisser un commentaire en m’indiquant que vous participer.
Vous avez jusqu’au 26 mars 2013 minuit. Je ferai un tirage au sort parmi toutes les participations pour déterminer les 5 gagnant(e)s et annoncerai les résultats sur le blog et sur la fan page du blog le lendemain.
Attention le concours est ouvert à la France métropolitaine uniquement.