Avant l’hiver

Posted in Ciné, cinéma
on 28 novembre 2013

J’ai pu voir la semaine dernière en avant-première le nouveau film de Philippe Claudel avec Daniel Auteuil, Kristin Scott-Thomas et Leïla Bekhti sorti hier en salles, Avant l’hiver.

Avant-lHiver-Affiche (476x640)

Dans ce film, Paul (Daniel Auteuil) est un neurochirurgien de soixante ans. Quand on est marié à Lucie (Kristin Scott-Thomas), le bonheur ne connait jamais d’ombre. Mais un jour, des bouquets de roses commencent à être livrés anonymement chez eux au même moment où Lou (Leïla Bekhti), une jeune fille de vingt ans, ne cesse de croiser le chemin de Paul. Alors commencent à tomber les masques : les uns et les autres sont-ils vraiment ce qu’ils prétendent être ? La vie de Paul et Lucie est-elle celle dont ils avaient rêvé ? Qui ment et qui est vrai ? Est-il encore temps, juste avant l’hiver de la vie, d’oser révéler les non-dits et les secrets ? Où sont les monstres et qui sont les anges ?

Avant-lHiver

Que dire, que penser de ce film ? Je dois bien reconnaitre que je ne sais pas trop. J’ai bien aimé dans son ensemble. Il faut dire que le film est servi par une belle brochette d’acteurs que ce soit Daniel Auteuil , Kristin Scott-Thomas (que Philippe Claudel avait déjà dirigée dans son premier film), Leïla Bekhti ou encore Richard Berry. Le rôle de Paul semble écrit pour Daniel Auteuil y a pas de doute. Tout du long, il s’interroge sur ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait choisi une autre route, s’il avait fait des choix différents. J’ai aimé l’ambiance mélancolique qui se dégage du film. J’ai été nettement moins sensible par contre au côté oppressant du film. D’ailleurs c’est un aspect que je n’ai pas ressenti du tout pour être honnête. A mon sens même c’est un aspect de trop. Soit le film jouait sur le côté intimiste soit sur le côté thriller. Mais tenter de courir les deux lèvres à la fois n’est pas une bonne idée. Du coup, moi, la fin ne m’a pas pleinement convaincu. Dommage.

avant l'hiver

Pour l’anecdote, j’ai reçu une rose rouge comme dans le film en guise d’invitation :)

Lady Hunt de Hélène Frappat

Posted in Lecture
on 26 novembre 2013

lady-huntCette année pour la deuxième année consécutive, je participe aux matchs de le rentrée littéraire organisés par Priceminister. Dans la sélection de 12 livres proposés, j’ai choisi de recevoir, de lire et de chroniquer Lady Hunt de Hélène Frappat. Et j’ai pas regretté mon choix, loin de là!

L’histoire racontée par ce roman est celle de Laura Kent, agent immobilier à Paris. La jeune femme d’origine mi-irlandaise, mi-bretonne, est hantée depuis quelques temps par un rêve étrange. Elle rêve d’une maison, une maison qui semble avoir une vie propre. Est ce que ce rêve est le premier pas dans la maladie qui emporta son père quand elle était enfant ? C’est ce que se demande Laura. Petit à petit la jeune femme assiste à d’autres phénomènes étranges : un enfant disparait avant de réapparaitre tout aussi mystérieusement dans un appartement qu’elle fait visiter près du parc Monceau; son propre reflet ne s’affiche pas dans les miroirs de certains appartements qu’elle fait visiter. Laura cherche des réponses dans son passé, auprès de sa mère mais aussi de sa sœur cadette, Elaine enceinte de son premier enfant. Elle finira par trouver la clé de l’énigme auprès d’un étrange régisseur capable de guérir les maisons. Je n’en dit pas plus car il est très difficile au final de résumé ce roman. Je crois qu’il faut le lire, c’est tout.

Mon avis ? Personnellement, j’ai adoré. J’ai complétement été captivée par l’ambiance étrange de ce roman qui flotte entre rêve et réalité. Plus j’avançais dans ma lecture, plus je voulais savoir la fin. Certes, c’est assez déroutant. Le livre part dans tout les sens si je puis dire. L’auteur nous raconte en effet des instants de la vie présente de Laura entrecoupés de scènes de son passé. Seul le rêve de son personnage sert de fil rouge tout au long du récit. Et comme l’héroïne, le lecteur hésite entre savoir ce qui tient du rêve ou de la réalité. Par certains côtés, moi, ça m’a rappelé les contes de Maupassant. C’est peut-être à cause de la brume omniprésente dans l’univers de l’héroïne. C’est sans doute aussi dû, pour moi, à tous les miroirs qui ne renvoient pas de reflet (du moins celui de Laura), à la résurgence aussi du passé dans le présent de l’héroïne, la lande battue par la pluie. Plus surement, on est bien là devant un roman gothique. Hélène Frappat en revisite les codes quelques siècles après la grande époque du roman gothique anglais et ça avec brio. Au final, ce roman, j’ai l’impression qu’on l’aime ou qu’on le déteste. Il n’y a pas d’entre-deux possible avec et moi j’ai beaucoup, beaucoup aimé :)

Ma note : 18/20.

La quatrième de couverture : Laura Kern est hantée par un rêve, le rêve d’une maison qui l’obsède, l’attire autant qu’elle la terrifie. En plus d’envahir ses nuits, de flouter ses jours, le rêve porte une menace : se peut-il qu’il soit le premier symptôme du mal étrange et fatal qui frappa son père, l’héritage d’une malédiction familiale auquel elle n’échappera pas ?
D’autres mystères corrompent bientôt le quotidien de la jeune femme, qui travaille pour une agence immobilière à Paris – plus un effet secondaire qu’une carrière. Tandis qu’elle fait visiter un appartement de l’avenue des Ternes, Laura est témoin de l’inexplicable disparition d’un enfant.
Dans le combat décisif qui l’oppose à l’irrationnel, Laura résiste vaillamment, avec pour armes un poème, une pierre noire, une chanson, des souvenirs… Trouvera- t-elle dans son rêve la clé de l’énigme du réel ?

Prochaine lecture : La fille de sa mère

For the Twill of It d’Essie

Posted in Vernis
on 24 novembre 2013

Après Vested Interest. la semaine dernière, aujourd’hui je porte For the Twill of It d’Essie, le joli vernis aux couleurs changeantes qui a donné son nom à la collection d’automne.

For the twill of it (1)

Il est magnifique. J’adore le fait que les reflets changent selon comment il est exposé à la lumière. Un coup vert, un coup violet, un coup gris.

For the twill of it (5)

For the twill of it (12)

For the twill of it (10)

For the twill of it (8)

For the twill of it (7)

Ce qui est dommage c’est qu’il soit si difficile à prendre en photo :)

Et vous, vous le trouvez comment ce vernis ?

Good to Go d’Essie, le top coat qui sèche trop vite

Posted in Vernis
on 23 novembre 2013

Longtemps, j’ai utilisé comme top coat pour mes manucures un top coat L’oréal. Et puis lors des 3J aux Galeries Lafayette et à la faveur d’une promo de ouf, j’ai fait le plein de base et top coat de chez Essie. Il faut dire que mon top coat était bien usé et qu’il était de plus en plus dur de prélever de la matière. J’ai donc jeté mon dévolu entre autre sur le Good to Go d’Essie.

go to go Essie (3)

J’en avais beaucoup entendu parlé (et pas qu’en bien). J’avais vu qu’il séchait vite… dans le flacon, qu’il devenait pâteux au bout de quelques mois d’utilisation. Bref pas le top si on en croit toutes ces filles. Malgré tout j’ai voulu me faire ma propre opinion (je suis comme Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois).

go to go Essie (4)

Au début, ce top coat c’est que du bonheur. Non vraiment. Il sèche vite et fait sécher le vernis rapidement (du moins pour la couche supérieure). Il donne un joli fini brillant. Bref il est top, ce top-coat.

Mais ça, c’est au début. Au bout de quelques semaines, il est pâteux. Il n’est plus possible de l’étaler. Et le pire, il ruine la manucure que l’on vient de se faire et que l’on croyait protéger pour la garder plus longtemps.

go to go Essie (1)

J’ai utilisé la moitié du flacon et je peux le jeter il est plus bon à rien!! Alors oui, je sais que c’est le gros défaut des top coat sèche vite mais quand même c’est la grosse déception! Surtout pour le prix. Donc les filles, petit conseil, n’achetez pas ce top coat!!

Du coup moi, je suis revenue à mon bon vieux topcoat classique (pas sèche vite) et ça va nettement mieux :)