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Lecture

Shim Chong, fille vendue de Hwang Sok-yong

Posted in Lecture
on 24 juillet 2012

Voilà j’ai fini Shim Chong, fille vendue de Hwang Sok-yong. Shim Chong a quinze ans quand elle est vendue par sa belle-mère à des marchands chinois. Après une cérémonie en mer où elle prend l’identité de Lenhwa, elle est débarquée sur le continent où elle devient la concubine d’un vieillard lubrique. A sa mort, Lenhwa ne se résout pas à rester enfermer à garder l’urne funéraire et préfère partir avec le fils cadet de la maison. Fasciné par la jeune fille, ce dernier l’installe dans l’appartement qu’il occupe dans son lupanar.Mais Chong attire les regards des hommes et elle ne tarde pas à se mettre aux services des riches clients qui fréquentent les lieux. Petit à petit à force d’opiniâtreté et d’intelligence, Lenhwa va s’élever dans la hiérarchie des geishas allant jusqu’à ouvrir sa propre maison de plaisirs.

Si l’histoire de Shim Chong telle qu’elle nous est racontée ici, est tirée d’une légende coréenne, c’est avant tout un roman historique et de mœurs que nous livre là l’auteur coréen Hwak Sok-yong. Roman historique car il ancre les aventures de la jeune geisha dans l’histoire de l’Asie au début du XXeme siècle On reconnait des épisodes historiques comme la guerre de l’Opium au début du roman ou plus tard l’annexion du Ruykuy par le Japon. C’est avec ces passages que j’ai eu du mal au début. En effet ces passages sont au départ un peu trop plaqués. Ils ne sont pas suffisamment mis en rapport avec l’histoire de la jeune Chong ou des autres personnages. Du coup c’est un peu lourd et j’aurai bien sauté quelques pages. Roman de mœurs aussi car le roman retrace l’existence des jeunes filles pauvres vendue dès leur plus jeune age pour servir d’hôtesse dans les maisons de plaisir ou de concubine à de riches occidentaux. Avec l’histoire de Chong et de ses collègues, on pénètre dans l’univers des maisons closes asiatiques. L’auteur nous livre un beau témoignage sur l’esclavage sexuel et la prostitution des filles pauvres dans cette partie du monde à la fin du XIXème et au début du XXème siècle.

Au final, moi, j’ai bien aimé ce roman et son héroïne :) Ça se lit très bien. Une fois passé les cents premières pages, j’ai été prise par l’histoire de Chong et ne l’ai plus lâché.

La quatrième de couv’ : Dans la lourde fumée d’opium du pavillon des Bonheurs et des Plaisirs, Lenhwa, envoûtante geisha, circule parmi les joueurs de mah-jong alanguis. Autrefois nommée Shim Chong, vendue à 15 ans par son père à des trafiquants chinois et promise à une vie de misère, elle ne se résout pas à la fatalité et use de ses charmes pour entrer dans le cercle des nantis. Seul l’amour pourra freiner son ascension…

Prochaine lecture : L’enfant d’Emma de Abbie Taylor

Combien de Douglas Kennedy

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on 10 juillet 2012

A l’occasion d’un passage à New York pour le nouvel an, le narrateur retrouve d’anciens camarades de fac. Au fil des discussions, il se rend compte que tous ou presque travaillent ou ont travailler à la bourse de New York, que tous sont animés par une seule volonté : gagner de l’argent, beaucoup d’argent. De ces discussions nait l’envie de voir comment cela se passe ailleurs. S’en suit un périple à travers le monde et ses places financières. De Casablanca à Sydney en passant par Singapour ou Budapest, le narrateur visite les bourses et interview les traders qui y travaillent. Voilà comment on peut résumer en quelques lignes Combien ? de Douglas Kennedy.

Actuellement je suis avec le narrateur à Budapest quelques mois après la chute du mur de Berlin et alors que la bourse de la capitale hongroise s’apprête à rouvrir. Et je dois dire que je m’ennuie. J’ai mis un temps fou pour arriver là et je ne suis même pas sure de finir les quatre-vingt pages qui me reste. Si Douglas Kennedy s’était limité à écrire ce type de récit de voyage (le livre a été écrit en 1990 et est un des premiers parus de cet auteur), je n’aurai probablement pas lu grand chose de lui. Car Combien ? désarçonne le lecteur habitué aux intrigues de Mr Kennedy. Là en effet on ne peut pas dire qu’il y ait à proprement parler une intrigue, le narrateur nous restitue ses observations sans fioritures. Personnellement je n’ai pas été emballée mais si vous, malgré tout vous êtes curieux d’en savoir plus sur l’auteur ou le livre, n’hésitez pas à consulter sa page facebook.

La quatrième de couv : L’argent nous définit. L’argent nous tente et nous effraie. L’argent trouble notre sommeil et nous fait bondir hors du lit chaque matin. L’argent crée la pagaille mais qu’y a-t-il de plus passionnant que l’immense pagaille humaine ?

Quand il entame la rédaction de Combien ?, Douglas Kennedy a trente-cinq ans, pas un sou en poche et serait bien incapable de discuter actions ou investissements. Mais s’il n’est pas un as de la finance, Kennedy est le plus fin des observateurs. Car après tout, écrire sur l’argent, n’est-ce pas écrire sur la condition humaine ? Et notre explorateur des âmes d’entamer un périple dans les grands bastions de l’argent : New York, Singapour, Londres. Mais aussi les nouvelles places émergentes : la Bourse de Casablanca, sorte d’annexe du souk ; Sydney et ses salles de marché à la Star Trek ; et la toute jeune Bourse de Budapest qui passe brutalement du communisme à l’économie de marché. Autant de rencontres, cocasses ou désabusées, pour une comédie humaine passionnante autour du rôle central qu’occupe l’argent dans nos vies. Car aujourd’hui plus que jamais, en avoir ou pas, là est la question…

Prochaine lecture : Shim Chong, fille vendue

Douglas Kennedy au pays de l’argent. Dans la lignée d’Au pays de Dieu et d’Au-delà des pyramides, un voyage à travers les places financières du monde pour une étude drôle et piquante sur notre rapport à l’argent. Loin des clichés, porté par la plume géniale de Kennedy, un document qui n’a rien perdu de son actualité, bien au contraire…
L’argent nous définit. L’argent nous tente et nous effraie. L’argent trouble notre sommeil et nous fait bondir hors du lit chaque matin. L’argent crée la pagaille mais qu’y a-t-il de plus passionnant que l’immense pagaille humaine ?

Mes lectures de l’été

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on 4 juillet 2012

Je suis passée à la FNAC acheter quelques livres pour les vacances. Même si les vacances, c’est encore un peu loin. Quoique cette année, ça pourrait venir plus tôt que prévu. Du coup, comme je disais, après avoir acheté la crème solaire et le maillot,je suis allée flâner dans les rayons de la FNAC. Mais comme flânerie = craquage, CQFD, je suis repartie les bras chargés. Quoique là pas trop. Il y a eu pire croyez moi!

Au menu, il y a :

  • Shim Chong, fille vendue de Hwang Sok-yong
  • L’impossible pardon de Randy Susan Meyers
  • Un jour de David Nicholls
  • Une relation dangereuse de Douglas Kennedy
  • L’enfant d’Emma d’Abbie Taylor
  • Mini-accro du shopping de Sophie Kinsella

Et comme je suis sûre qu’avec ça, je ne tiens pas jusqu’aux vacances et qu’un nouveau passage en librairie s’imposera de toute façon, toutes vos suggestions pour allonger la liste sont les bienvenues :)

Faute de preuves de Harlan Coben

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on 11 juin 2012

J’ai fini il y a quelque temps déjà et c’est seulement maintenant que je vous en parle, Fautes de preuves de Harlan Coben. L’histoire est celle de Wendy Tynes une journaliste de télé-réalité dont la spécialité est de traquer les pédophiles. Sa route croise celle de Dan Mercer, un travailleur social qu’elle soupçonne d’être un pédophile. Elle décide de s’en occuper. Mais voilà et si elle s’était trompé ? si elle avait fait condamné un innocent ? Car Wendy finit par avoir des doutes. Elle décide alors de mener l’enquête et de découvrir ce que cache vraiment Dan Mercer et de le réhabiliter si nécessaire.

J’aime les romans de Harlan Coben :) Et celui-ci ne fait pas exception mais ce n’est à mon sens pas le meilleur. Pourquoi ? Non pas parce que l’on ne retrouve aucun des personnages auxquels on est habitué quand on fréquente Harlan Coben depuis un moment. Exit ici Myron Bolitar. Il s’agit là d’un roman qui ne s’inscrit dans aucune série. Même si Harlan Coben ne s’interdit pas de donner un petit rôle à Win, le copain de Myron qui devient ici un ancien amant de Wendy ou à Big Cindy que les afficionados de l’auteur n’auront pas manqué de reconnaitre. Mais mis à part ces clins d’oeil, les personnages sont completement indépendants et non moins attachants. Alors ? et bien peut-etre parce que l’intringue (ou du moins certains points) se laissent deviner. Tiens moi la fin j’avais deviner depuis un petit moment (je n’en dit pas plus car je ne veux pas casser le truc). C’est finalement une conclusion assez convenue. Mais attention je ne dis pas que c’est mauvais. Au contraire, on se laisse prendre à l’intrigue et on tourne les pages sans s’en rendre compte. Oui ça se lit ultra-rapidement. Au final, ça reste malgré tout un bon Harlan Coben.

La quatrième de couverture : Wendy Tynes traque les prédateurs sexuels. Elle n’est pas flic, elle présente un show télé. Une journaliste féroce au service d’une mécanique impitoyable : faire tomber en direct ceux qui croyaient échapper à la justice.
Sa prochaine cible : Dan Mercer.

Prochaine lecture : Combien ? de Douglas Kennedy