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Lecture

Cinquante nuances de Grey de E.L James

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on 1 avril 2013

50 shades of greyJe viens de terminer le fameux best-seller de E.L. James, Cinquante nuances de Grey. De quoi s’agit-il ? d’un roman érotique selon la rumeur. L’histoire débute sur le campus de l’université de Washington alors que l’année scolaire tire à sa fin. Parce que sa colocataire, Kate est malade, Anastasia Steele, étudiante en dernière année de littérature accepte d’aller à sa place à Seattle interviewer le riche et séduisant homme d’affaires, Christian Grey. La jeune femme tombe immédiatement sous le charme de cet homme et il semble en être de même pour lui. Mais si Christian Grey veut séduire à tout pris Anastasia, c’est pour la soumettre à ses caprices. Très vite, il en vient à lui proposer un contrat qui fait d’elle son jouet. Mais Anastasia hésite. Elle veut l’amener à renoncer à ses jeux pervers. Pour cela, elle veut percer les mystères qui entourent le beau et ténébreux Christian Grey. Tiraillé par ses démons, Christian Grey va tenter de plaire à la jeune femme. Mais pourra t’il se contenir très longtemps ? Anastasia, quant à elle, succombera t’elle à son Monsieur cinquante nuances et signera t’elle un pacte avec le diable ?

Il est assez difficile de passer à coté du phénomène Cinquante nuances de Grey à moins de vivre sur Mars. Et comme beaucoup, je crois, à force de l’avoir vu en tête de gondoles un peu partout, j’ai été curieuse de voir ce que ça valait, je l’ai donc acheté et lu dans le cadre d’une lecture commune sur Livvr@ddict. Et ma foi, je l’ai lu assez vite. Il m’aura à peine fallu une semaine pour avaler les 550 pages de ce roman. C’est vrai que Cinquante nuances de Grey est totalement addictif. J’ai eu parfois du mal à le lâcher :) Et pourtant, à la base, ce n’est pas mon style de lecture. De quoi s’agit-il ? D’un roman érotique, d’après certains de Mum-porn comme on dit en anglais, c’est à dire du porno pour mère de famille littéralement. Érotique oui sans aucun doute quoique encore c’est pas sur, porno certainement pas. Cinquante nuances de Grey n’est pas très hot. En fin de compte c’est du sado-masochisme très soft. A part, quelques scènes comme celle où Christian déflore Anastasia, le sexe n’est pas omniprésent. Alors certes pour ces scènes-là, l’auteure raconte tout avec force détails mais ce qui prime avant tout c’est l’histoire d’amour et les hésitations des personnages principaux. Et à la limite c’est très fleur bleue et on attendrait presque un happy-end du style « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfant ». Alors déçue ? On pourrait croire à la lecture des lignes qui précèdent mais en fait non. J’ai aimé, j’ai bien aimé. D’ailleurs maintenant je veux le tome 2 (et vite) pour savoir ce que Grey va faire (non je ne vous dirais pas comment finit le tome 1).

La quatrième de couverture : Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

Prochaine lecture : Pierre Obscure t.1 : La Traversée d’Alzar d’Emma Scha

Le silence de minuit de Denise Mina

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on 25 mars 2013

le silence de minuitDans ma valise, j’avais glissé quelques livres parmi lesquels Le silence de minuit de Denise Mina. Commencé à Paris, j’ai terminé cet excellent polar à Bruges, un soir à l’hôtel. L’histoire s’ouvre alors que deux hommes font irruption dans une modeste maison d’immigrés dans la banlieue de Glasgow. Les deux hommes cherchent un certains Bob. Comme aucun occupant ne semble être celui qu’ils cherchent, ils décident d’enlever le père de famille et de réclamer une rançon. Mais voilà, l’inspecteur Alex Morrow en charge de l’enquête a très vite le sentiment que les membres de la famille mentent et ont tous quelques choses à cacher. A mesure que son enquête progresse, elle découvre que le plus jeune fils de la famille se fait appeler Bob. Et si ce qu’ils ont pris pour une erreur à l’origine, dissimulait en fait des ramifications bien plus complexes ? Qu’est ce que ce jeune homme qui vient de terminer son droit, bien sous tout rapport a à cacher ? A moins que ce ne soit son frère ainé  ou son père et sa modeste épicerie de quartier qui tremperaient dans des affaires louches ? C’est ce que va devoir découvrir l’inspecteur Morrow si elle fait toute la lumière sur cette affaire et retrouver le vieil homme sain et sauf.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce roman. Le silence de minuit est vraiment un excellent polar. Ça se lit bien, très bien même, il n’y a rien à redire la dessus. L’auteur construit son roman par chapitre qui alternativement nous livre le point de vue des deux braqueurs amateurs Pat et Eddy, celui de leur otage Aamir Anwar, le petit épicier ougandais et enfin celui de l’inspecteur Morrow. De cette façon Denise Mina arrive à brosser des portraits complets de ses personnages sans en avoir l’air. L’histoire personnelle de l’inspecteur Alex Morrow se révèle ainsi petit à petit et éclaire sa personnalité tourmentée, son sale caractère permanent. Dans ce roman, donc pas de longue description, juste quelques mots glissés ici et là. Et cela fonctionne rudement bien. On s’attache aux personnages sans y prendre garde. Les pages se tournent sans que l’on y prenne vraiment garde et on arrive à la fin en se disant « quoi c’est déjà fini ? ». Enfin sur fond d’enquête policière, Denise Mina borde des thèmes durs comme le racisme ordinaire, le machisme et la pauvreté. Mais comprenons-nous bien, elle n’en fait pas la trame de son roman. Si dès les premières pages, le racisme est omniprésent à travers l’histoire de la famille Anwar, ce n’est pas cela qui expliquera tout.  De même, l’auteur ne basera pas toute son explication du caractère de Morrow sur le machisme qu’elle subit au quotidien dans son travail. Denise Mina nuance tout ça et le nuance très bien. Rien n’est tout blanc, rien n’est tout noir dans cette histoire. Bref un grand merci aux éditions du livre de poche et à Livraddict pour l’envoie de ce polar, j’ai tout simplement adoré :)

La quatrième de couverture : Glasgow. Deux hommes cagoulés font irruption dans la maison d’une famille immigrée de la banlieue résidentielle en réclamant « Bob ». Aamir Anwar, le père, est pris en otage. Une rançon de deux millions de livres est exigée. L’inspectrice Alex Morrow sent que quelque chose cloche. D’abord, il n’y a pas de Bob, et l’on pourrait croire à une erreur si certains regards et attitudes ne l’incitaient à penser que quelqu’un ment ; en tout cas, tout le monde a quelque chose à cacher. Étude du machisme et du racisme ordinaires en milieu écossais, Le Silence de minuit rejoint la tradition des romans policiers d’action où du nouveau surgit à chaque page, jusqu’au dénouement final, totalement imprévu.

Prochaine lecture : Cinquante nuances de grey de E.L James

A la santé du feu de Dorothée Werner

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on 16 mars 2013

a la sante du feuAujourd’hui on va parler bouquin, d’un drôle de bouquin oserais-je dire que j’ai reçu dans le cadre d’un partenariat avec Livr@ddict et les éditions JC Lattès (que je remercie). Je viens en effet tout juste de terminer A la santé du feu de Dorothée Werner. A la sante du feu, c’est le journal intime d’une femme qui attend les résultats d’un examen médical qui lui apprendra si oui ou non elle a fait une rechute. Pendant quarante jours, cette femme dont on ne sait rien va écrire ce qu’elle ressent, ces interrogations, ses peurs, ses angoisses. Voilà résumé A la santé du feu si jamais on peut résumer ce livre.

Ce roman, j’ai un peu de mal à en parler que ce soit en bien ou en mal. Tout d’abord, je dois avouer que j’ai eu du mal à le finir. Je me suis même demandé si je n’allais pas arrêter car si le début m’a plu, très vite j’ai eu l’impression de tourner en rond. J’ai en effet lu la première centaine de page assez vite puis pfff plus rien, j’ai ramé. Au départ j’ai été sensible à l’écriture de ce récit à la première personne, à ces phrases écrites comme elles viennent et qu’il faut lire à haute voix pour en apprécier tout le sens. Et puis à mesure que les chapitres raccourcissent, l’ennui s’est installé lui pour ne plus réellement partir. Du coup je me suis un peu forcée à le finir n’aimant pas laissé en plan un livre. Dommage car le sujet et la forme à la première personne offrait un beau potentiel pour l’écriture. Après je ne peux pas nier que certains passages sont vraiment poignants. J’ai été sensible à certains moments aux angoisses de cette femme qui face à la maladie se sent seule, abandonnée de tous et qui pour tenter de conjurer le sort explore son passé, tente de communier avec la nature mais aussi recourt à des médecines parallèles (les docteurs foufous comme elle les appelle dans son journal). Mais voilà sans plus. Bref je n’ai pas été complétement emballée par ce récit. Dommage car la lecture de la quatrième de couverture m’avait vraiment donné envie de m’y plonger.

La quatrième de couverture : Comment vivre avec une bombe à retardement sous la peau ?
« Laissez-vous faire deux secondes, fermez les yeux, imaginez qu un jour on vous apprend une catastrophe. Pensez à une scène précise, une heure de la journée, une lumière, une ambiance. Quelle est la différence entre la minute juste avant et celle juste après ? Vous êtes assis dans le même fauteuil, buvant le même thé dans la même maison, vous vous mouvez dans le même corps, vous n en souffrez pas plus que ce matin, pas moins non plus, tout est profondément familier, le soleil finit par décliner comme chaque jour, rien n a donc changé. Et pourtant si.»
Une fille passe un examen médical et paf, suspicion. Mais pas sûr. Elle a déjà connu d autres tempêtes sous la peau, mais ce jour-là fini de rire. Pour savoir ce que lui réserve son destin, il va falloir attendre. Attendre, la vache. Attendre un nouvel examen qui confirmera la catastrophe, ou bien qui l annulera. Dans quarante jours, la biologie tranchera.
Ce livre est le journal, écrit à la première personne, de ce suspens existentiel, de ces quarante jours âpres et rugueux. La chronique d un espoir fou, la rage et l amour mêlés. Une enquête aussi, un pistolet sur la tempe, sur le pourquoi du comment, parce qu il s agit de trouver une issue, et fissa.
Un récit aussi poignant qu urgent sur l attente et la solitude existentielle.

Prochaine lecture : Le silence de minuit de Denise Mina

Si c’était à refaire de Marc Levy

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on 5 mars 2013

Lors de mon dernier passage à la FNAC pour acheter quelques bouquins, j’ai craqué sur le dernier Marc Levy sorti en poche, Si c’etait à refaire. Me dites pas que vous n’en avez pas entendu parler, c’est impossible à moins de vivre sur Mars. Il y a des affiches placardées partout pour ce bouquin. Avec ce nouveau roman, Marc Levy nous entraine de New York à Buenos Aires sur les traces du journaliste Andrew Stilman. Ce dernier en effet est sur le point de se marier avec son amour de jeunesse retrouvée par hasard un soir de beuverie. Mais alors qu’il enterre sa vie de garçon avec son meilleur ami Simon, il fait la connaissance d’une femme dont il tombe éperdument amoureux. Au lendemain de ses noces, il avoue tout à sa femme et la quitte sur un coup de tête. Il n’aura pas le temps de regretter longtemps puisqu’en faisant son jogging, il est sauvagement poignardé. Mais Andrew Stilman a une chance incroyable, c’est de revenir deux mois en arrière pour tenter de trouver son assassin et de changer le cours de sa vie. Est ce sa femme délaissée qui aurait décider de se venger ? Son collègue en mal de scoop jaloux de sa réussite ? Cela a t-il un rapport avec ce criminel de guerre argentin qu’il traque pour son dernier article ? C’est ce qu’Andrew Stilman doit découvrir s’il veut vivre.

Alors j’en ai pensé quoi ? Et bien c’est pas mal du tout! J’en ai lu pas mal des romans de Marc Levy si on les compte et je dois dire que celui là est sans aucun doute l’un des mieux ficelé. Comme dans quasi tous les romans de Marc Levy, il y a un peu de fantastique. Mais là l’auteur maitrise bien les codes de ce genre et fait reposer son explication sur le réel et ça marche. Ça n’a rien de tirer par les cheveux. Ça fonctionne même drôlement bien. Franchement ce bouquin, je l’ai dévoré en quelques jours. L’enquête sur la dictature argentine est vraiment bien documentée et donne du poids à l’histoire d’Andrew Stilman. Franchement si votre route croise celle de ce roman, arretez-vous y.

La quatrième de couverture : Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène l’enquête la plus importante de sa carrière. Au lendemain de son mariage, il est victime d’une agression et s’effondre, mortellement blessé, dans une mare de sang. Étrangement, il reprend connaissance, deux mois plus tôt.
Revenu soixante jours en arrière, Andrew Stilman doit choisir entre mener à terme son enquête ou découvrir son assassin et déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, le reporter se trouve précipité dans un engrenage vertigineux.
S’engage alors une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.

Prochaine lecture : Le silence de minuit de Denise Mina