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Lecture

Maman Zita de Patrick Lunant

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on 14 octobre 2013

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Je viens de terminer Maman Zita de Patrick Lunant. Ce livre, je l’ai reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict avec les éditions Astria (que je remercie pour cet envoi). L’histoire ? C’est celle de Garance Delacroix, une artiste peintre adulée mais surtout une enfant de la DDASS ballotée de famille d’accueil en famille d’accueil depuis son plus jeune âge. Garance a retrouvé sa mère biologique. Mais cette dernière meurt très peu de temps après et Garance doit s’occuper des funérailles. Elle rentre chez elle avec l’urne contenant les cendres de celle qui lui a donné la vie mais l’a abandonnée. C’est alors qu’elle commence une sorte de confession. Elle va raconter son histoire, sa vie, les gens qui ont compté pour elle, ceux qu’elle a aimé de tout son être à une poupée de chiffon appelée Bécassine. S’en suit un long monologue ponctué de réflexions diverses.

Mon avis ? J’ai adoré même si ce livre ne traite pas de sujets faciles. Par où commencer ? Garance est une artiste maudite. La peinture est pour elle un exutoire à sa souffrance. Il faut dire qu’elle n’a pas eu vraiment de chance dans la vie la pauvre. Chaque fois qu’elle semblait toucher au bonheur, il s’est dérobé. A cinq ans, elle est placée chez Maman Zita et Antoine. Le couple l’aime comme leur propre fille mais un incident avec un médecin conduit la DDASS à reprendre l’enfant et à la placer ailleurs. A onze ans, elle rencontre Raphaël placé comme elle chez Germaine, une vieille paysanne alcoolique. Très vite des liens se créent entre les deux adolescents. Pour Garance, Raphaël sera son grand amour, celui avec un grand A. Ce sera aussi le seul. Mais là encore, Raphaël l’abandonne un matin. Garance l’attendra toute sa vie, en vain. C’est toute sa souffrance que la jeune femme va raconter à sa poupée, la façon aussi dont elle a réussi à se construire une carapace pour survivre. Le récit à la première personne donc, n’est pas chronologique. Garance raconte comme ça lui vient, entrecoupant le récit de réflexions s’adressant directement à Bécassine (de digressions comme elle appelle ça) et dans lesquelles se révèle tout son mal être, sa violence même. A aucun moment, Garance ne s’apitoie sur son sort et c’est sans doute la force de ce récit. Pas d’atermoiement sur le sort d’une petite fille abandonnée, rejetée. Bref pour moi c’est un gros coup de cœur. Maman Zita est à mon sens un livre à lire absolument. A bon entendeur :)

La quatrième de couverture : Maman Zita, c’est l’histoire de Garance ou les errances d’une vie bouillonnante, animée par la volonté inflexible d’exister. D’abord enfant abandonnée, puis femme complexe et passionnée, Garance se livre, se raconte à une poupée de chiffons fanée, tout au long de ce roman construit comme une confession intime, brutale, libre, impudique et tellement humaine, à l’image de son héroïne.
Artiste peintre maudite, adulée, ou les deux à la fois….elle ne cessera jamais de lutter pour donner un sens à sa vie, à sa naissance, à ses souffrances, à ses colères. Et si la vie de Garance ne se résumait qu’à cette question essentielle : avons-nous réellement le choix de notre destin, ou sommes-nous les jouets d’un marionnettiste qui s’amuse, à notre insu, à tirer les ficelles de nos vies écrites à l’avance ? Est-il toujours trop tôt ou trop tard pour aimer, être heureux, pour vivre tout simplement ?
Où cette quête de sens, de vérité, d’absolu, d’amour conduira-t-elle Garance ?

Prochaine lecture : Pierre Obscure, tome 2 : La porte d’Azoth d’Emma Sha

Les désarrois de Ned Allen de Douglas Kennedy

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on 8 octobre 2013

les desarrois de ned allenVoici ma quatrième et avant dernière lecture de vacances : Les désarrois de Ned Allen de Douglas Kennedy. Ned Allen est responsable des ventes d’espaces publicitaires pour un magazine informatique et dirige une petite équipe de commerciaux et télé-vendeurs. Il est arrivé à son poste à la force du poignet passant par tous les étages de la hiérarchie. Bien installé à New-York, fier de sa réussite, Ned n’hésite pas à dépenser sans compte pour le montrer. Il fréquente avec sa femme Lizzie les restaurants à la mode et les vernissages. Jusqu’au jour où le magazine est racheté par un groupe de presse allemand qui le revend dans la foulée à son principal concurrent. La diffusion du magazine est stoppé et ses salariés licenciés sur le champs. Ned se retrouve au chômage, criblé de dettes. Sa femme lasse de ses frasques, le jette dehors. A la rue, sans travail, il trouve refuge chez un camarade de lycée qu’il a retrouvé par hasard lors d’une soirée. Ce dernier qui semble avoir particulièrement bien réussi, lui propose un job pour un fond d’investissement que vient de créer son patron. Trop heureux de pouvoir se refaire, Ned accepte. Il ignore alors qu’il a mis le pied dans une vaste escroquerie qui risque de le mener tout droit en prison.

Mon avis ? Douglas Kennedy est un auteur que j’apprécie énormément. Rare sont les livres de cet auteur qui m’ont déçus. Ce roman, Les désarroi de Ned Allen ne fait pas exception. J’ai aimé. Quand on y pense d’ailleurs, je crois bien que le seul que je n’ai pas aimé c’est Combien ? Tous les autres romans que j’ai lu (et je commence à en avoir lu pas mal), je les ai bien aimé, à des degrés différents certes mais bien aimé quand même. Dans celui-ci, j’ai aimé le portrait au vitriole  de la société américaine que dresse Douglas Kennedy. Il décrit un monde  régit avant tout par l’argent et la réussite. Et le personnage de Ned Allen en est l’archétype. C’est en cela qu’il est intéressant. Il est profondément humain je trouve dans ses qualités et ses défauts. Ned est tout le long du roman au prise avec sa conscience mais aussi avec son éducation. Au final, le personnage m’a été sympathique d’un bout à l’autre du roman même si j’aurai eu envie qu’il arrête d’avoir la folie des grandeurs et de dépenser l’argent d’une promotion qu’il n’avait pas encore eu. Au final, c’est l’histoire toute simple d’une ascension sociale suivit d’une dégringolade à la mode américaine que nous raconte Douglas Kennedy. Mais ça fonctionne. Bref, je ne peux (encore une fois pour cet auteur) que vous recommandez ce roman :)

La quatrième de couverture : New York. Ses tours gigantesques où se décide le destin du monde. Son fourmillement perpétuel. Ses golden boys fringants, auxquels rien ni personne ne résiste… Ned Allen en est. Petit provincial à l’extraordinaire bagout, il s’est tait une place au soleil. Si lui et sa femme Lizzie vivent un peu au-dessus de leurs moyens, ils ne s’en inquiètent pas : à New York, le talent permet tout. La situation de Ned, responsable des ventes publicitaires pour CompuWorld, le petit magazine informatique qui a tout d’un grand, ne peut encore que s’améliorer. Sauf coup du destin. Et le destin ne ménage pas ses coups. Du jour au lendemain, CompuWorld change de propriétaire, licencie en masse : Ned est du nombre. Chassé par sa femme, à la rue, il ne peut qu’accepter la proposition malhonnête d’un ami d’enfance. Quitte à emprunter, entre les tours, un chemin qui a tout d’une impasse…

Prochaine lecture : Le testament d’Ariane de Françoise Bourdin

Sept jours pour une éternité de Marc Levy

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on 5 octobre 2013

Sept jours pour une éternitéDans ma PAL de vacances, il y avait aussi Sept jours pour une éternité de Marc Levy. Je l’avais embarqué celui-là car ça faisait un moment que je l’avais dans ma PAL et que donc je devais le lire. Et puis il était inscrit à mon challenge ABC, challenge que j’avais un peu délaissé ces dernier temps et qu’il était temps de reprendre. Deux bonnes raisons s’il en fallait de le glisser dans ma valise.

Pour en revenir au roman de Marc Levy, l’histoire débute alors que Dieu signe le protocole d’un drôle de pari qui devra au terme de sept jours décidés qui de Satan ou de lui dirigera la terre pour le millénaire à venir. Chacun des deux camps envoies son meilleur agent livrer bataille dans les rues de San Francisco. Pour le bien, c’est l’ange Zofia qui est dépêchée; pour le mal c’est le démon Lucas. Ce qui n’était pas prévu c’est que Lucas rencontrerait Sofia et voudrait la séduire. Ce qui n’était pas prévu c’était que Zofia cèderai à ses avances et tenterai de convertir Lucas au bien. Que vont bien pouvoir faire Dieu et Satan ?

Mon avis ? Ce n’est pas de la grande littérature, entendons-nous bien mais ça se lit bien. Je n’ai pas mis longtemps à le lire au bord de la piscine moi :) Deux jours et c’était plié. Bon ça me laissera pas non plus un souvenir impérissable. C’est pas le meilleur roman de Marc Levy que j’ai lu non plus. L’histoire d’amour entre un démon et un ange qui essaient de se convertir l’un l’autre au camp adverse est gentillette. Rien à ajouter. Maintenant c’est à vous de voir si vous avez envie de le lire :)

La quatrième de couverture : Pour mettre un terme à leur éternelle rivalité, Dieu et Lucifer se sont lancé un ultime défi… Ils envoient en mission leurs deux meilleurs agents… Lucas et Zofia auront sept jours sur terre pour faire triompher leur camp, décidant ainsi qui du Bien ou du Mal gouvernera les hommes… En organisant ce pari absurde, Dieu et Lucifer avaient tout prévu, sauf une chose… Que l’ange et le démon se rencontreraient… Avec ce troisième roman, l’auteur de Où es-tu ? et de Et si c’était vrai… nous fait croire de nouveau à l’incroyable, et nous entraîne dans un univers plein d’humour, de tendresse et de rebondissements

Prochaine lecture : Maman Zita de Patrick Lunant

Saratoga Woods d’Elisabeth George

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on 4 octobre 2013

saratoga_woodsPour mes vacances en Crête, je m’étais constituée une petite PAL parmi lesquels figurait le roman d’Elisabeth George, Saratoga Woods. L’histoire débute alors que Hannah Armstrong et sa mère fuient leur domicile. En effet l’adolescente qui peut attendre les pensées des gens, a surpris son beau-père alors qu’il venait de tuer son associé. Laurel, la mère de Hannah, décide alors de la déguiser et de la confier aux bons soins d’une amie sur l’ile de Whidbey au large de Seattle. Malheureusement à son arrivée, Hannah qui se fait désormais appelée Becca King, ne trouve pas l’amie de sa mère chargée de venir la récupérer. Livrée à elle-même, elle fait alors la connaissance de Seth, un adolescent du coin qui l’aide à trouver à manger et surtout lui indique une femme qui pourra l’accueillir. Becca fait ainsi la connaissance de Debbie qui tient un motel en ville et de ses petits-enfants. Contre quelques travaux, elle offre à Becca le gite et le couvert. Mais alors que la jeune fille commence à s’installer et à se faire des amis, Derric, le fils adoptif du shérif adjoint est poussé dans les bois et fait une chute de plusieurs mètres qui le plonge dans le coma. Qui a poussé Derric ? Et pourquoi ? Est ce Seth venu promener son chien pour se venger de sa rupture d’avec Hayley, une fille du lycée que Derric a embrassé un soir ? Pour quelle raison Debbie déteste t’elle autant Seth ? C’est tout ce que Becca King va devoir découvrir si elle veut pouvoir continuer à se cacher de son beau-père dans le coin.

Mon avis ? Au départ, quand j’ai ouvert ce roman, j’étais un peu sceptique. J’ai eu peur que l’auteur ne cède à la facilité et que son personnage « entende » un peu trop de choses. Et bien pas du tout. Ça fonctionne bien cette histoire d’adolescente en fuite qui entend les pensées des gens et tente de faire la lumière sur un accident. Le truc par contre c’est que l’histoire de fond, celle de la découverte du meurtre de l’associé de son beau-père par ce dernier, ne sert que de prétexte à la fuite et à l’installation sur l’ile. Avant les toutes dernières pages, cette histoire est presque totalement occultée. Ça m’a fait penser à ces séries télévisées où il y a une histoire en toile de fond qui courre comme un fil rouge d’épisode en épisode mais ne constitue pas l’intrigue de l’épisode en lui-même. Ici c’est pareil. il faudra voir ce que ça donne dans les prochains tomes. Après aussi, je m’attendais à une atmosphère plus oppressante sur l’ile à lire le résumé mais au final les petits secrets des habitants ne sont pas si terribles que ça (au niveau de l’angoisse qu’ils génèrent pour le lecteur s’entend). Après, il ne faut pas perdre de vu que la reine du polar s’essaie ici à un genre nouveau, celui du polar pour Young Adult. Bref ce premier tome souffre indéniablement de quelques défauts mais se laisse lire sans peine. Moi, je pense que je lirais le prochain pour voir un peu quelle tournure les aventures de Becca King vont prendre parce que les dernières pages m’ont fait supposer que ça allait continuer sur les chapeaux de roue :)

La quatrième de couverture : La jeune Hannah Armstrong possède un étrange pouvoir. Elle entend les pensées des autres, leurs « murmures », comme elle les qualifie. Un jour, elle comprend que son beau-père vient de commettre un meurtre. Pour la protéger, sa mère décide de l’envoyer sous une nouvelle identité sur l’île de Whidbey, au large de Seattle. Malheureusement, une fois sur place, rien ne se passe comme prévu pour celle qui se fait désormais appeler Becca King. La personne censée l’accueillir ne l’attend pas au débarcadère. Et ne s’y présentera jamais. Livrée à elle-même, Becca doit dorénavant se débrouiller seule, dans un endroit qu’elle ne connaît pas et dont les habitants, comme elle ne tarde pas à le découvrir , semblent tous receler une part d’ombre…

Prochaine lecture : Sept jours pour une éternité de Marc Levy