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Lecture

Latex etc. de Margaux Guyon

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on 11 mars 2014

latex etc.Je viens de terminer la lecture de Latex etc. de Margaux Guyon. L’histoire est celle de Margaux 18 ans lycéenne en terminale. Margaux s’ennuie dans sa petite ville de province entre une mère alcoolique et une sœur en pleine crise de mysticisme et ne rêve que de partir de là. Pour tromper son ennui, Margaux se met un peu par hasard à coucher avec des notables des environs. Avec l’argent qu’elle gagne de cette façon, elle s’achète des vêtements hors de prix et des livres. Jusqu’au jour, où ce qu’elle pensait contrôler et pouvoir arrêter quand elle le déciderai dérape.

Mon avis ? J’ai aimé au début mais mon intérêt s’est vite émoussé. Au début ce qui m’a plu c’est le cynisme de Margaux. Sa culture littéraire m’a aussi beaucoup plu. La demoiselle lit énormément et pas du Musso ou du Marc Levy comme sa belle-mère, Priscilla. Par certains côté, ça m’a rappelé Hell de Lolita Pill. Ça doit être le cynisme de l’héroïne car pour le reste, Hell et Margaux n’ont rien de commun. Elles ne viennent pas du même milieu, n’évoluent pas dans le même monde, elles ne se brulent pas non plus les ailes de la même façon.  Après Margaux m’a aussi fait penser à Laura D. la narratrice de Mes chères études. Étudiante, 19 ans, job alimentaire : prostituée puisque Laura, si elle se prostitue au départ pour payer ses études, finit par se prostituer pour s’acheter un ordinateur. Un peu comme Margaux qui se prostitue pour s’acheter des vêtements de marques, de la belle lingerie, des objets de luxe. Après pour moi Latex etc. c’est un mauvais pastiche de Hell pour le style. Du coup à choisir si vous n’avez lu ni l’un ni l’autre, choisissez le second. Pour le reste à ce que j’ai pu lire une partie au moins du roman est auto-biographique donc plus proche de Mes chères études. Latex etc. c’est pas le roman du siècle. Bref, vous l’aurez sans doute compris, il ne me laissera pas un souvenir impérissable et sera pour moi bien vite oublié.

La quatrième de couverture : Que faire quand on habite la petite ville de C*** et que l’on trouve le temps désespérément long ? Margaux, dix-huit ans, est partagée entre les copains, les livres, l’art de la vanne sèche et les soucis vestimentaires. Et ce n’est pas dans sa famille – mère démissionnaire, père absent et sœur frappée de mysticisme et d’acné juvénile – qu’elle trouvera un divertissement à son ennui.
Apparaît alors une solution – temporaire – à son désœuvrement. Histoire de s’oublier, elle se jette dans les bras de la bonne bourgeoisie d’Avignon, la grande ville toute proche qui, elle, ne l’oubliera pas. Et la payera, cher.
Call-girl de hasard, elle dépense ce qu’elle gagne en s’achetant fanfreluches et accessoires, notamment le Mac sur lequel elle raconte sa lamentable, joyeuse et trop véridique existence. Entre heurs et malheurs, une histoire faite d’amours vénales, et sans joie. Évidemment, cela ne peut que mal finir.

Prochaine lecture : Heather Mallender a disparu de Robert Goddard

Les joies du travail… entre filles d’Erika B.

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on 5 mars 2014

les joies du travail entre fillesJe viens de lire Les joies du travail… Entre filles de Erika B. En lisant la quatrième de couverture, j’avais été assez intriguée par ce petit bouquin (à peine une centaine de pages). Il faut dire qu’à l’instar de la narratrice, j’ai commencé ma carrière, il y a quinze ans dans un service constitué quasi-exclusivement de nanas. Et j’espère ne plus jamais revivre ça :) Mais revenons-en à ce livre, Les joies du travail… Entre filles. Erika B. a vingt-sis ans à l’époque de ce qu’elle nous raconte. Elle est montée à Paris pour suivre son conjoint. Arrivée dans la capitale sans travail, elle décroche un premier poste qui ne la satisfait pas puis un second en CDD. Elle nous raconte au fil des pages son intégration dans l’entreprise, ses relations avec ses collègues ou avec sa chef dont elle dresse le portrait sur plusieurs pages. Elle nous confie sa volonté de bien faire et d’être appréciée par tous.

Mon avis ? Ce livre j’aurai pu l’écrire. Du moins j’aurai pu écrire un récit sous ce titre c’est sur. Les conversations qui s’arrêtent sur ton passage, les nanas qui te cassent du sucre sur le dos, celles qui vont déblatérer sur ton compte parce que ton CDD a été prolongé mais pas celui de la bonne copine alors qu’elle, tu comprends, elle a 50 ans alors ce job elle l’a mérité. Tout ça, j’ai connu. Et pourtant je ne me suis pas retrouvée tant que ça dans le récit d’Erika. Pourquoi ? parce qu’Erika se pose sans cesse en victime, n’analyse pas, ronchonne tout le long au point qu’à un moment dans le livre ça m’a vraiment agacé. J’avais envie de lui crier stop; arrête ma cocote de te poser en victime et demande toi plutôt pourquoi tu es dans cette situation. Parce que tout le long Erika nous affirme qu’elle a tout fait pour le mieux. Au grand jamais la dame ne dit que peut-être elle y a un peu sa part de responsabilités. Malgré tout ce récit est agréable à lire même si c’est pas de la grande littérature. Le style de l’auteur est résolument tourné vers l’oral, comme une histoire que l’on raconte à une bonne copine. Ça aide à faire passer le reste. Mais ça reste pour moi une déception. A vous de voir maintenant si vous avez envie de le lire :)

La quatrième de couverture : Erika, provinciale fraîchement arrivée à Paris pour rejoindre son mari, doit chercher du travail pour la première fois. Enchaînant petit contrat sur petit contrait, elle rencontre une multitude de collègues différentes, pour la plupart étranges. Elle s’interroge alors sur la vie en entreprise – la communication, les relations hiérarchiques, la jalousie, l’hypocrisie…
Un parcours amusant et semé d’embûches où l’on découvre la complexité féminine dans le monde du travail. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e)s…

Prochaine lecture : Latex etc. de Margaux Guyon

Un avion sans elle de Michel Bussi

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on 3 mars 2014

un avion sans elle michel bussiJe viens de terminer le roman de Michel Bussi, Un avion sans elle. Dire que j’ai aimé est un euphémisme. J’ai proprement adoré! la preuve, j’ai avalé les 500 pages du roman en à peine trois jours tellement j’ai eu du mal  à la lâcher celui-là! Qu’est-ce qui m’a autant captivé me direz-vous ? L’histoire est celle d’une jeune fille, Lylie contraction de ses deux prénoms présumés Lyse-Rose et Emilie. Lylie est en effet la seule survivante d’un crash aérien, elle avait trois mois lors de la catastrophe. Deux familles, l’une est riche, l’autre pauvre vont se déchirer pour récupérer l’enfant, chacune pensant qu’il s’agit de leur petite-fille. La petite est confiée à l’une d’elle, les Vitral. Pourtant les autres, les Carville continuent d’espérer et pendant dix-huit, ils vont payer un détective privé pour tenter de prouver qu’elle est de leur sang. Alors que Lylie s’apprête à fêter ses dix-huit ans, elle reçoit en cadeau le cahier résumant les 18 ans d’enquête du détective peu avant que ce dernier ne meurt assassiné. Lylie remet après l’avoir lu le cahier à celui qu’elle a toujours considéré comme son frère, Marc et disparait. A partir de ce moment, ce dernier n’aura de cesse de découvrir qui est vraiment Lylie et de découvrir qui accumule les meurtres autour de la jeune fille.

Mon avis ? je l’ai dit dès le départ : j’ai adoré! D’ailleurs je l’ai lu très vite ayant beaucoup de mal à le lâcher. En quoi, allez, trois jours, je l’ai eu fini. C’est dire si ce roman a su me captiver! Le style est très agréable et l’auteur réussit le tour de force de maintenir le suspense jusqu’au bout. Même si au final, tout n’est pas vraiment une surprise. J’avais deviné depuis plus d’une centaine de pages certaines choses (je n’en dirai pas plus pour ceux qui ne l’ont pas lu). Remarquez, je dis ça mais cela n’empêche que c’etait à mon avis la meilleure façon de faire s’il voulait rester cohérent et surtout rendre son histoire plausible jusqu’au bout. Bref pour moi, c’est un excellent roman. Je ne connaissais pas l’auteur mais je crois bien que maintenant je n’ai pas le choix : il va falloir que je jette un œil à sa bibliographie et pourquoi pas me plonger très vite dans ses autres romans comme Nymphéas noirs :)

La quatrième de couverture : Lyse-Rose ou Émilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de 3 mois ? Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les média ont baptisée Libellule. Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l’histoire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu’à ce que les masquent tombent……

Prochaine lecture : La mécanique du cœur

La trilogie italienne, tome 1 : Sur tes yeux d’Irène Cao

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on 27 février 2014

sur tes yeux irene caoGrâce  à un partenariat sur Livr@ddict avec les éditions JC Lattès, j’ai reçu (et lu) le tome 1 de La trilogie italienne d’Irène Cao intitulé Sur tes yeux. L’histoire est celle de la jeune Elena Volpe, restauratrice d’art. Employée pour restaurer une fresque dans un palais vénitien, la jeune femme fait la connaissance de Léonardo, un chef cuisinier d’origine sicilienne que le propriétaire du palais héberge là. Très vite, ils se rapprochent jusqu’à finir par coucher ensemble. C’est alors que Léonardo propose à la jeune femme un pacte pour le moins étonnant : il l’initiera au plaisir et fera voler en éclat ses tabous mais elle ne doit jamais tomber amoureuse de lui ou il la quittera sur le champs. Elena accepte et s’initie au plaisir dans les bras du jeune homme. D’initiation en initiation, la jeune femme va jusqu’à remettre en cause tout son univers y compris son idylle naissante avec son ami Filippo.

Mon avis ? Si au départ, je m’attendais à me trouver face à un roman dans le genre de Cinquante nuances de Grey, et bien non, raté ! Ou plutôt si. Vous allez me dire, elle ne sait pas ce qu’elle veut aujourd’hui. C’est oui ou c’est non ? Alors oui, c’est un roman érotique. Oui c’est une trilogie (je ne sais pas pourquoi les auteurs de romans érotiques écrivent tous des trilogies en ce moment). Mais la ressemblance s’arrête là. Elena n’a rien d’une Anastasia Steele. Elle n’est ni naïve ni innocente. Elle est juste entravée par ses principes. Léonardo, lui, n’a rien non plus d’un Christian Grey. Leur pacte n’est pas non plus le contrat que Grey propose à Anastasia. Si Léonardo cache un secret, il lui est à peine fait allusion. Toute ressemblance serait donc fortuite si je puis dire :) Bien plus, ce que Léonardo propose à Elena, c’est de découvrir le plaisir sous toutes ses formes : plaisir charnel certes mais aussi plaisir gustatif ou visuel. C’est véritablement à l’hédonisme que le beau sicilien veut initier la jeune femme. Et au final, ça fonctionne bien. Le lecteur est happé par l’histoire même si celle-ci est assez convenue et sans grande surprise. Moi, et ça même si j’avais anticipé et lu le résumé des tomes suivants (et donc savait pertinemment comment ça allait se finir), j’ai voulu savoir ce qu’il allait advenir ou plutôt comment cela allait arriver. Je voulais savoir vers lequel des deux hommes Elena allait finir par se tourner : Léonardo qui lui a ouvert les portes d’un monde nouveau ou Filippo qui offrait la sécurité ? Et pour ça, j’ai aimé aussi que ça soit écrit à la première personne et que ça soit Elena elle-même qui raconte son initiation. Bref, j’ai aimé. Au point qu’il va me falloir me procurer rapidement le tome 2 pour connaitre la suite :)

La quatrième de couverture : Elena a vingt-neuf ans. Restauratrice d’art à Venise, elle se passionne pour son métier et consacre toutes ses journées à la fresque d’un palais de la lagune. Du moins, jusqu’à l’arrivée de Leonardo, un jeune chef cuisinier d’origine sicilienne, venu ouvrir un restaurant dans la Sérénissime. Très vite, Leonardo perce à jour la véritable nature d’Elena : un ange qui cache en lui un démon tourné vers les sens et le plaisir. Un démon que lui seul pourra libérer, mais à une condition : qu’Elena ne tombe jamais amoureuse de lui.

Prochaine lecture : Les joies du travail… entre filles d’Erika B.